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l 6 o LÉ ZARDS LACKRTIENS OU AUTOSAURES.
grande étendue. 11 y a également six labiales iuféi ieures, qui sont
extrêmement alongces. La mentonnière est simple, fort grande ,
et sous chaque branche sous-maxillaire adhèrent trois plaques
sub-rhomboïdales, dont la dernière oiTre une surface une fois plus
étendue que les deux premières ensemble. Des squames égales ,
en losange, fortement carénées, et marquées de fines stries ondulées,
revêtent les côtés postérieurs de la tête ou les tempes.
Les squames cervicales composent six ou huit rangées longitudinales;
elles sont rhomboïdales , très-distinctement imbriquées,
et offrent une carène bien prononcée. Les pièces de l'écaillure du
dos présentent une foi-me à peu près carrée , ayant leurs angles
postérieurs plus ou moins arrondis ; une forte carène les surmonte
, et leur nombre est de quatre pour chacune des bandes
qu'elles constituent en travers du dos.
Les écailles caudales sont quadrilatères , oblongues, carénées,
étroites, surtout en dessous. On remarque des granules sur le
haut des parties latérales du cou ou du tronc, ainsi que sur la
région de l'épaule ; mais la région inférieure des côtés du cou
présente de petites écailles rhomboïdales, épaisses, carénées,
imbriquées. Les flancs proprement dits, portent de grandes écailles
en losanges, disposées comme les tuiles d'un toit, et relevées
d'une carène t ui se prolonge en pointe en arrière. Au reste, les
écailles des flancs ne sont pas différentes de celles qui revêtent le
dessous du cou, la poitrine et le ventre, où l'on en compte six
séries longitudinales.
La région préanale est pi-esqu'entièrement couverte par une
plaque carrée, autour de laquelle existent des écailles rhomboïdales
de médiocre grandeur.
On observe deux cryptes tubuleux dans chaque aine.
COLORATION. Les individus appartenant à cette espèce qui sont
déposés dans nos collections, offrent en dessus une teinte olivâtre.
11 règne de chaque côté de leur dos, depuis l'angle de l'occiput
jusqu'à la partie latérale de la base de la queue, une belle raie
blanche placée entre deux lignes noires ; puis certaines parties
des côtés du cou et des flancs, celles qui sont revêtues de granules,
sont semées de jolies petites taches noires, pupillées de blanc. Les
auti-es régions des parties latérales du cou et du tronc, oflrent une
teinte bleuâtre à reflets dorés. 11 existe une ligne noire entre la
narine et l'oeil ; deux autres de la même couleur, séparées par une
raie blanche, s'étendent en long sur la tempe. Le dessous de la
CCELODONTES LÉIODACTYLES. G. TACHYDROME. 2. l6l
tète, celai du cou, la poitrine et le ventre sont du blanc de nacre
le plus pur. La queue tantôt est simplement olivâtre, tantôt, au
contraire , elle pi-ésente une couleur cuivreuse , brillante , ou
bien même elle est dorée.
DIMENSIONS. Longueur totale , 28" 4"' . Téle. Long, i" 4"'. Cou
Long. 7"'. Tronc. Long. 3" 3"'. Memhr. anlèr. Long. 1" .Memh.
poster. Long. 2" 3"'. Queue. Long. aS".
l'ATmE. Le Tachydrome à six raies se trouve en Chine , en Cochinchine
et à .lava, au moins en possédons-nous des individus
étiquetés comme envoyés du premier de ces trois pays, par
M. Gernaert ; et des deux autres , par M. Diard.
Ohservutions. Nous pouvons assurer que le Tachydrome ¿quatre
raies de Daudin , n'est pas différent de son Tachydrome à six
raies. La première de ces deux espèces ayant été établie sur un
sujet de notre collection , que nous avons examiné avec soin.
2. LE TACHYDROME JAPONAIS. — Tachydromus Japonicus.
Nobis.
CARACTÉnEs. Plaques pariétales, presqu'aussi larges que longues.
Sur le dos , six séries d'écaillés rhomboïdales , carénées , distinctement
entuilées. Squames ventrales faiblement carénées. Dos
d'un vert-olivâtre, avec une raie fauve de chaque côté.
SYNONYMIE. Lucerla Tachj'dromoides. Schlegel , Faun. Japon.
Saur, et Batrach. pag. LOI, tab. I, fig. 5, 6, 7.
DESCRIPTION.
FORMES. Cette espèce se distingue de la précédente par sa tête
plus courte , plus épaisse ; par son museau fort ; par sa première
plaque palpébrale beaucoup moins pointue en avant ; par ses pariétales
, qui, au lieu d'être oblongues , sont aussi étendues en
largeur qu'en longueur ; par son collier sous-collaire plus marqué;
par ses écailles cervicales et dorsales, toutes rhomboïdales, plus
petites et plus nombreuses, puisqu'elles constituent six rangées
longitudinales au lieu de quatre ; enfin par ses squames ventrales,
qui offrent une carène beaucoup moins prononcée. Les sujets
que nous avons examinés ne nous ont pas laissé apercevoir de
dents palatines.
R E P T I L E S , V, 11
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