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a i 4 lÉZARDS 1ACERTIE5S OU ATJTOSAURES.
Les écailles caudales, aloiigées et étroites , sont pentagones ;
attendu que leur bord postérieur forme un petit angle obtus ;
elles portent toutes une carène longitudinale qui les partage également
par la moitié-
Les écailles gulaires et les sous-collaires ont beaucoup de ressemblance
avec celles de l'espèce précédente ; les premières, hexagones,
oblongues, imbriquées, disposées en séries obliques qui forment
des chevrons s'emboîtant les uns dans les autres, sont séparées
des secondes par un sillon transversal très-prononcé ; les
écailles sous-collaires sont transverses hexagones, imbriquée»
aussi, mais disposées par séries longitudinales. Le demi-collier
est créneîé et composé de neuf squames imbriquées de dehors en
dedans sur la médiane. 11 y a dix-sept ou dix-huit plaques sur la
poitrine ; celles qui protègent la région abdominale forment huit
séries longitudinales ; aux deux séries médianes, elles sont étroites
paraboliques; aux deux séries les plus externes, elles sont encore
plus étroites, ou même beaucoup plus petites , mais de forme
semblable à peu près ; puis aux quatre autres, elles sont subtransverso
rectangulaires. Les deux séries marginales sont plusc urtes
et moins distinctes que les autres. L'ensemble de ces plaques
ventrales forme une trentaine de bandes transversales. Une trèsgrande
plaque, affectant une figure en losange, couvre presque
à elle seule la région préanale, dont le bord antérieur et les latéraux
portent deux séries curvilignes de squames rhomboïdales.
On compte quinze à vingt pores sous chaque cuisse.
COLORATION. Le mode décoloration de cette espèce de Lacertiens
n'est pas moins sujet à varier que celui du Lézard mural. On peut
en distinguer huit variétés principales, qui se trouvent encore
fort souvent liées l'une à l'autre par des nuances intermédiaires
qu'il est pour ainsi dire impossible de caractériser.
F'ariétèn, ou concolore. Les individus qui s'y rapportent sont,
en dessus, d'un beau vert pur, tandis qu'un jaune serin ou légèrement
verdâtre colore toutes leurs régions inférieures.
P^ariété b , ou tiquetée de noir. Chez celle-ci , le fond de la couleur
des parties supérieures est vert, ou vert jaunâtre ou bleuâtre,
semé d'un nombre considérable de très-petits points noirs.
Variété c, ou tiquetée de jaune. Ici tout le dessus de l'animal est
finement ponctué de jaune sur un fond vert clair ou très-foncé ;
en général, les taches jaunes du crâne sont plus dilatées que les
autres.
COELODOTITES lÉlODACTTLES. C. LïZàRD. 6. 315
Variété A, ou à tête bleue. Cette variété , dont les côtés et I0
dessous de la tête offrent une belle teinte bleue, peut avoir 'e reste
du corps coloré de la même manière que l'une ou l'autre des trois
Tariétés b, c et e. C'est particulièrement en Italie, en Sicile, que
se ti ou ve cette variété
Variété e, ou tachetée. On rencontre souvent de» sujets marqué»,
sur un fond brun ou vert, de taches quadrilatères noirâlres, près
de chacune desquelles »e montre presque toujours une tache
blanchâtre ou jaunâtre. Ces taches, qui peuvent être peu ou
très-dilatées, en petit ou en grand nombre , affectent une disposition
en séries longitudinales ou en quinconce
Variété f, ou tiquetée et à quatre raies. Celle-ci est ou la variété
h, ou la variété c, avec quatre raies longitudinales jaunes ou
blanches , deux de chaque côté du dos, plus ou moins marquées,
quelquefois entières, d'autres fois interrompues de distance en
distance.
On ne trouve généralement que des mâles sous ce mode de
coloration.
Variété g, ou tachetée et à quatre raies. Elle offre une couleur
Tcrte plus ou moins claire sur laquelle sont tracées quatre raies
longitudinales d'un blanc jaunâtre, liserées de noir, situées deux
It droite, deux à gauche, partant, les supérieures des angles du
crâne pour aller se perdre sur les côtés de la queue, les inférieures
des bords postérieurs des oreilles pour se continuer jusqu'audessus
des cuisses. Ces raies sont bordées par des taches irrégulières
, affectant cependant une forme quadrilatère , petites ou
assez dilatées, noirâtres ou d'un vert très-foncé. Cette variété ne
se rencontre guère que chez les sujets femelles.
Variété h, ou à cinq raies. Sur un fond vert clair uniforme ou
tiqueté de brun , ou bien sur un fond brunâtre ou roussâtre se
dessinent cinq raies longitudinales, blanches oujaunes, liserées de
noir: trois de ces raies, une médiane et deux latérales régnent
sur le dessus du cou , sur le dos, et se prolongent même assez
avant sur la queue; les deux autre» s'étendent, celle-ci à droite ,
celle-là à gauche, le long de la région collaire, des parties latérales
du tronc et de la queue. Le plus souvent deux de ces raies, le»
inférieures, sont interrompues de dislance en distance, on mieux
remplacées par deux séries de taches de la même couleur. Cette
variété à cinq raies est celle qu'on rencontre le plus communément
dans la partie orientale de l'Europe et dan» la partie occidenUle
d« l'Asie.
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