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4 8 « LIZARDS CHALCIDIENS OU SAURIENS CVCLOSAURES.
longiiudinalement partagee en deux parties égales. L'oculaire
qui a quatre ou cinq côtés , est assez transparente pour qu'on
aperçoive l'oeil au travers ; elle se trouve circonscrite par la frontale
, la fronto naso-rostrale, la seconde et la troisième labiale
supérieure, et par deux compartiments temporaux. 11 y a tou
jours au-devant de cette plaque oculaire , dans la suture qui unit
les deux premières labiales supérieures à la fronto-naso-rostrale
soit u n , soit deux, ou même trois grains squameux très-petits. La
placée mentonnière a la forme d'une enclume ; immédiatement
après elle vient une plaque gulaire d'un tiers plus grande , laquelle
est coupée carrément de chaque côté et eu avant ; mais
en arnere elle fait un angle sub-aigu. Trois paires de plaques
garnissent les bords de la mâchoire inférieure; celles delà derniere
paire sont très-petites et rectangulaires ; celles de la premiere
sont peut-être im peu moins développées, et leur forme
est sub-trapézoïde ; celles de la seconde sont beaucoup plus grandes
et ont cinq pans très-inégaux, par l'un desquels elles se trouvent
en rapport en arrière avec une plaque assez grande subtriangulaire
, située sous la dernière labiale inférieure.
Les côtés du tronc sont seuls longitudinalement creusés chacun
d un sillon ; car ou n'en observe ni sur le dos , ni sur la face du
corps opposée a celui-ci. La queue, tronquée et arrondie à son
extrémité, entre pour le neuvième dans la longueur totale de
1 animal. Sur le dos et les flancs , les compartiments sont carrés
ou a peine plus longs que larges; sur le ventre ils sont très-distinctement
élargis. Deux cent trente-cinq à deux cent trente-huit
verticilles ceignent le corps à partir des angles de la bouche jusqu
a 1 extrémité du tronc ; on en compte vingt six à vin^t-huit
autour de la queue, lesquels sont moins étroits que ceux du tronc
Le bord libre de la lèvre du cloaque décrit une ligne fort peu
cmtree ; on compte dix ou douze petits compartiments sur cet
opercule anal, qui est précédé dune rangée transversale de huit
pores arrondis, bien ouverts.
COLORATION. Cette espèce est comme la plupart de celles qui
vont suivre, blanche en dessous, avec ses compartiments supérieurs
colorés de roussâtre , tandis que leurs interstices sont
blanchatres.
DniENsioKs. Longueur totale. 3x" 4"'. me. Long. ,". Cou et
Tronc. Long. 27". Queue. Long. 3" 4"'.
PAIKIE. Cette Amphisbéne habite le Brésil; la collection du
GLYPTODERMES. G. AMPHISBfeNE. 4" 4^ 9
Muséum en renferme deux beaux échantillons qui ont été donnés
par M. le docteur Foyer.
Observaiiom. Nous nous plaisons à dédier cette espèce à l'artiste
distingué, au pinceau duquel sont dues les planches qui font partie
du présent ouvrage.
4. L'AMPHISBÉNE VERMICULAIRE. Amphishana vermicularis.
CAHACTÉRES. Tête conique. Dents ? l'iaque rostrale médiocre ,
triangulaire, située sous le museau , non soudée aux fronto-nasorostrales.
Naso-rosirales en losanges, soudées ensemble ; deux
fronto-naso-rostrales oblongues, rhomboïdales ; deux frontales
formant un disque pentagone. Pas d'anté-oculaires, ni de sus-oculaires,
ni de sous-oculaires. Région occipitale couverte par huit petits
compartiments carrés ; un égal nombr e de ces compartiments
sur chaque tempe. Trois labiales supérieures , dont une touche à
la rostrale. Vingt-deux verticilles autour de la queue. Deux à
quatre pores préanaux. Lèvre du cloaque assez arquée , divisée
en six compartiments longs, étroits.
Ss-NONYMIE. Jmphisboena vermicularis. Wagl. Serpent. Bras,
pag. 70 , tab. 25 , fig. 2.
Jmphisboena vermicularis. Id. Syst. Amph. pag. 197.
DESCRIPTION.
FORMES. Cette Amphisbène, bien que fort voisine del'espècequila
précède et deceile quilasuit immédiatement, s'en distingue néanmoins
par des caractères qui sont faciles à saisir. Ainsi elle diffère
de l'Amphisbène de Prêtre par ses plaques fronto-naso-rostrales ,
qui, au lieu d'être carrées, sont allongées, étroites, rhomboïdales ;
par les plaques labiales supérieures et inférieures, qui ressemblent
à celles de l'Amphisbène de Darwin ; par ses pores préanaux, qui
sont plus grands et en moindre nombre , c'est-à-dire de deux ou
de quatre ; par son opercule anal , dont le bord libre est plus arqué
et dont la surface n'est pas divisée en dix ou douze petits
compartiments, mais en six grands qui sont oblongs, étroits.
Elle diffère de l'Amphisbène de Darwin , parce que ses plaques
frontales sont coupées carrément en arrière, au lieu de former un
grand angle obtus ; parce que sa région occipitale porte huit petits
compartiments carrés au lieu de deux sub-triangulaires ; parce
que chacune de ses tempes est aussi revêtue de huit petits com-
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