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stylets grêles. Ici il n'y a ni trace de canal de l'oreille,
ni pores fémoraux, et le sillon latéral est excessivement
peu marqué.
L'autre genre ou celui des Chamésaures a bien
les quatre appendices tenant lieu de pattes , mais ds
ne sont pas divisés en doigts à leur extrémité ;
l'oreille est apparente extérieurement, et il n'existe
pas de plis le long des parties latérales du corps.
Viennent ensuite les espèces, et par conséquent les
genres qui ont les quatre pattes terminées par des
doigts bien séparés les uns des autres. On peut les
distinguer en ceux qui n'ont en devant comme derrière
que quatre doigts , et en ceux qui en ont cinq
bien distincts.
Il n'y a qu'un seul genre, celui des Saurophides ,
qui n'ait aux pattes antérieures et postérieures que
quatre doigts. Leur canal auditif ou son tympan
est visible , ainsi que le pli longitudinal et même
les pores fémoraux. Parmi les genres à cinq doigts
à toutes les pattes, genres qui par cela même forment
une division artificielle se rapprochant tout
à fait des vrais Lézards , il en est un, celui des Hétérodactyles,
qui a été ainsi nommé parce que le cinquième
doigt de ses pattes antérieures est si court qu'on
a cru qu'il n'existait pas ; d'ailleurs ce genre n'a ni
tympan, ni sillon abdominal. La plupart ont en outre
des pores fémoraux , excepté cependant le genre Gerrhonote,
dont le tympan est distinct, enfoncé dans un
canal et chez lequel le sillon abdominal - : très-apparent.
Les autres genres ont des pores fémoraux ; mais
deux sont privés de ce pli latéral qui se trouve
dans le plus grand nombre des espèces de Cette
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famille. Ce sont les genres Ecpléope et Pantodactyle,
Parmi les autres genres, il en est un dont les
espèces n'ont pas autour de la queue des écailles fortement
épineuses, c'est le genre Gerrhosaure les
espèces qu'on y a inscrites ont des trous auditifs , un
sillon latéral et des pores fémoraux. Ils ressemblent
de prime à bord à des Scinques.
Les deux autres genres portent autour de la queue
des verticilles d'écaillés rudes, solides. Ce sont ceux
des Zonures ou Cordyles et des Tribolonotes, qui
diffèrent entre eux par les papilles dont leur langue
est couverte. Elles sont en filets, veloutées chez les premiers
, tandis que ce sont des écailles chez les seconds ,
qui, en outre , manquent de plis latéraux et ont le dos
hérissé de fortes épines qui semblent être adhérentes à
leurs vertèbres.
Les GLYPTODERMES qui correspondent, comme nous
l'avons dit, au groupe des Amphisbènes , et qui sont
caractérisés , ainsi que leur nom l'indique, par les
impressions quadrillées qu'on observe sur toute l'étendue
de leur peau, qui d'ailleurs est annelée ou
marquée de verticilles avec la trace du sillon latéral ne
comprend, pour nous, que trois genres principaux ,
quoique les auteurs en aient établi un plus grand
nombre. Ces genres sont faciles à distinguer entre eux.
D'abord parce qu'un seul est muni d'une paire de
pattes, qui sont les antérieures, et dont les doigts sont
assez distincts. C'est même à cause de cela que nous
l'avons, les premiers, depuis longtemps désigné sous le
nom de Chirote. Il ressemble d'ailleurs aux Amphisbènes.
Les deux autres genres n'ont pas de patles; aussi les
avait-on rangés généralement avec les Serpents. Un
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