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«320 tÉZARDS SCINCOÏDIENS OU SAURIENS UiPIDOSAURES.
iiière paire de ces sous-maxillaires sont séparées par une petite
plaque triangulaire. Les écailles du dos et généralenaent des parties
supérieures sont de grandeur moyenne, égales, hexagones,
très-élargies , ordinairement lisses ; cependant on rencontre des
individus qui offrent comme des vestiges de stries longitudinales.
Les écailles de l'abdomen et des autres régions inférieures ont la
même forme que celles du dessus du corps, mais elles sont plus
grandes en long comme en large, plus aplaties, plus lisses et plus
étroitement appliquées en recouvrement les unes sur les autres :
on en compte environ trente séries longitudinales autour du
tronc. Les écailles qui garnissent l'orifice du tympan ne different
des écailles communes qu'en ce qu'elles sont plus petites, plus
lisses , plus serrées et plus couchées. Les squames qui bordent la
marge antérieure de l'anus ne présentent pas de particularité,
sinon qu'elles sont un peu plus développées que les autres. La
série des écailles jugulaires moyennes se trouve ordinairement
entrecoupée à la région thoracique ; le dessus et le dessous de la
queue offrent souvent une série longitudinale d'écaillés impaires
moyennes, légèrement dilatées en travers. Il existe sur les doigts
des pieds antérieurs et des postérieurs de petites lamelles couchées
, serrées , imbriquées, simples, en nombre variable suivant
les individus. La paume et la plante des pieds sont garnies de
petits tubercules coniques , acuminés.
CoLoiiATioN. Les individus de cette espèce sont très-sujets à
varier sous le rapport de la coloration.
f^ariélé A. Les parties supérieures du corps sont semées , sur
un fond bronzé tirant plus ou moins sur le fauve ou le brunâtre,
de petites taches noires, ordinairement relevées à leur partie
moyenne d'un trait blanc ou jaunâtre, ce qui a mérité à cette espèce
la dénomination à'ocelléequelquefois le trait blanc envahit
plus ou moins la tache noire, ou existe seul. Les taches dont nous
venons de parler, en s'unissant entre elles, donnent lieu à la
formation de bandelettes noires tiquetées de blanc , dirigées plus
ou moins transversalement à l'axe du corps , formant des angles
plus ou moins sinueux, plus ou moins interrompus brusquement.
Le nombre et la disposition de ces sortes de zigzags n'ont
rien de constant, ils sont en général plus rares sur la queue et les
membres ; leur largeur et leur longueur dépendent de la grandeur
et du nombre de taches qui les constituent : quelquefois
ces taches , en s'unissant latéralement d'une maiiière suivie et
SAOROPIITHALMES. G. GONGYLE. S.-G. GONGYLE. I . 621
régulière, forment ainsi des lignes transversales assez bien espacées
entre elles, ce qui donne à l'animal un aspect annelé ; c'est
surtout sur la queue que cette disposition est plus fréquente ;
d'autres fois ces taches se correspondent d'avant en arrière et déterminent
des séries longitudinales de points blancs, au nombre
de dix à douze , séparées par des séries de taches noires ; il arrive
aussi que les taches blanches disparaissent, et il ne reste plus que
les taches noires ; tantôt, au contraire, ce sont les taches noires
qui s'effacent et les taches blanches qui persistent. En général,
les plaques de la tête sont bordées irrégulièrement d'un liséré
noir.
Fariété B. Cette variété se caractérise par plusieurs séries longitudinales
d'ocelles sur le dos, et par une bande fauve de
chaque côté de celui-ci.
Fariété C. C'est pour ainsi dire la première variété offrant de
chaque côté du corps une bande noire pîus ou moins tachetée
de blanc et surmontée d'une ligne pâle , fauve ou blanchâtre.
Fariété D. Ici il n'existe plus d'ocelles sur aucune partie du
corps ; le dos est d'une teinte bronzée uniforme ; une belle et
large bande noire prend naissance en avant ou en arrière de
l'oeil, passe sur la tempe, puis au-dessus du tympan , longe le
cou, le côté du dos, et va finir sur la queue à peu de distance de
l'orisine de la cuisse ; cette bande noire e D ' st d'autant plus apparente
qu'elle a au-dessus d'elle une bande aussi large, mais d'une
couleur blanchâtre. Les plaques labiales sont blanches, bordées
de noir.
Fariété v.. La face supérieure de la tête, la région cervicale,
le dos et le dessus de la queue offrent une teinte bronzée fortement
grisâtre , sur laquelle on distingue des vestiges d'ocelles ;
mais les parties latérales de la tête, celles du cou, les flancs, les
côtés de la queue, les membres en entier, et toutes les régions
inférieures sans exception, sont d'un noir d'ébène très-foncé.
Dimensions. Longueur totale. 25" 3'". Tête. Long. 2". Cou.
Long, i" 5"'. Tronc. Long. 10". Memh. antér. Long. 2" 2"'.
Memh. postér. Long. 3" 2"'. Queue. Long, i t " 8"'.
Pathie et MOEriîs. Le Gongyle ocellé est répandu sur tout le
littoral de la Méditerranée ; mais c'est surtout en Sicile, en Sardaigne
, à Malte, dans l'ancienne Cyprus et en Egypte qu'on le
rencontre ; il se trouve aussi dans l'île de Ténériffe, car nous
en possédons un individu qui y a été recueilli par MM. Quoy et
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