Si
1 ^ 8 LÉZARDS XACERTIENS OU ATJTOSAURES.
de laquelle se trouve placée l'occipitale. 11 ne nous reste plus,
pour terminer la description des lames cornées composant ce
bouclier sus-craiiien , qu'à parler des palpébrales ou susoculaires
comme nous les appelons aussi quelquefois ; au
nombre de quatre à droite et de quatre à gauche, placées les
unes derrière les autres, elles constituent au-dessus de
chaque oeil un disque ovale plus ou moins régulier, plus
ou moins allongé , le long du bord externe duquel on observe
un cordon de petits granules. La p emière et la
dernière de ces quatre plaques palpébrales sont toujours
fort petites, tandis que les deux médianes sont deux,
trois, quatre et même cinq fois plus dilatées ; leur figure est
généralement trapezoide.
Les plaques qui protègent les parties latérales du museau
ou les régions frénales ne méritent pas moins que les suscraniennes
d'être étudiées avec soin, attendu qu'elles présentent,
suivant les espèces, des différences dont on peut tirer
d'excellents caractères distinctifs. On n'en compte jamais
moins de trois , ni plus de quatre , que nous désignerons par
des noms qui indiquent leur situation -, ainsi l'une est appelée
fréno-oeulairc ou anté-oculaire, parce qu'elle est la plus
voisine de l'oeil, une post-naso-frénale parce qu'elle suit
immédiatement la seule ou quelquefois les deux que leur
connexicn ¿¿.ve;^ ia plaque dans laquelle est percée la narine,
nous a fait appeler naso-frénale ; comme lorsqu'il existe deux
naso-frénales, elles se trouvent toujours superposées ou
placées l'une au-dessus de l'autre, on les distingue en nasofrénale
iuiérieure et en naso-frénale supérieure. Pour ce
qui est de la iigure et de la grandeur relative de ces plaques,
il en sera fait mention dans la description de chacune des
espèces en parlicuiiei ; toutefois nous pouvons dès à présent
dire que l'an té-oculaire offre presque toujours à elle seule
une surface plus étendue que les deux ou trois autres plaques
frénales prises ensemble.
Les plaques labiales se resscm!>lent chez toutes les espèces;
les inférieures, dont on compte très-rarement plus
I CCÏELODONTES LEIODACTYLES. G. LEZARD. IJ^Q
de six de chaque côté, sont subégales et moins grandes que
les supérieures, au nombre de sept ou huit également de
chaque côté : celles-là , pentagones, sont plus ou moins
oblongues , à l'exception de la première ; celles-ci inégales,
se montrent, les trois premières quadrangulaires, soit équilatérales,
soit un peu plus hautes que larges , soit légèrement
rétrécies par en haut, la quaij'ième trapézoïde , la
cinquième pentagone dilatée longitudinalement, ayant un
bord oblique en avant , un bord droit en bas, un autre bord
droit en haut, lequel touche à l'orbite , et deux bords en
an-ière formant un angle obtus, enfin la sixième et les suivantes
, courtes, irrégulièrement rhomboïdales ou pentagones
ou hexagones. La mentonnièi-e est simple et à cinq
pans. Les sous - maxillaires sont très - développées , puisqu'elles
couvrent complètement les de;ix branches 'de la
mâchoire, sur chacune desquelles on en compte quatre, cinq
et même six.
Telles espèces de Lézards, et c'est le cas le plus ordinaire,
ont les tempes revêtues de petites écailles plates ou granuleuses
; d'autres oflrent au milieu de ces petites écailles
une plaque circulaire appelée disque massetérin par M. Milne
Edwards ; puis il en est chez lesquelles ces parties latérales
et postérieures de ia tête sont garnies de squames de différentes
grandeurs, ou bien dont le diamètre est à peu près
le même; mais presque généralement on voit appliquées
deux ou trois petites plaques quadrilatères oblongues contre
le bord supérieur de la région temporale, et l'on remarque
de plus une assez grande squame ovalaire située d'une
manière oblique au devant et au haut de la marge antérieure
de l'oreille.
Le cou offre à peu près la même grosseur que la portion
du tronc à laquelle il est joint ; il se montre, ou aussiétendu,
ou un peu plus court que la tête. On remarque le long de
chacune de ses parties latérales quelques lignes saillantes
qui semblent être le résultat de pincements qu'on aurait fait
subir à J a peau j l'une de ces lignes est toujours plus pro-
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