1 6 4 LÉZAUDS LACEP,TIENS OU AUTOSAUKEStrine.
D'un autre côté , cette même absence de collier, jointe
à la forme arrondie en arrière, et à la disposition cntuilée
de leurs squames ventrales , empêche qu'on ne les confonde
avec le genre si nombreux des Lézards proprement dits,
chei lesquels il existe toujours en travers de la région inférieure
du cou un rang de grandes écailles, et sur le ventre
des plaques quadrilatères plus ou moins développées , disposées
en quinconce.
Par l'ensemble de leurs formes , par leurs habitudes, les
Tropidosaures tiennent, pour ainsi dire, a la fois des Lézards
et des scinqnes : comme ceux-ci, ils ont le corps assez étroit
et en apparence arrondi ; ils manquent de collier sous le cou,
et toute l'écailiure de leur région inférieure offre la plus
arande ressemblance avec celle des poissons de la famille
des Cyprins; mais si l'on observe leur tête, on la voit protégée
par des pièces squameuses peu différentes, sous lerappo^
rt du nombre, de la forme et de la disposition , de celtes
du bouclier céphalique des Lézards proprement dits , à plusieurs
desquels les Tropidosaures ressemblent également par
leurs écailles dorsales.
La tùlc des Tropidosaures a la forme d'une pyramide à
qiiaîre faces ; leur ventre est plat ; leur dos faiblement arqué
en travers, et leurs côtés ou les flancs perpendiculaires, légèrement
cintrés en dehors. Tantôt les membres offrent un
développement proportionné à celui des autres parties du
corps; tantôt, au contraire, ils s o n t extrêmement courts,
(fuant à la queue, elle est comparativement beaucoup moins
étendue que celle des Tacliydromes. Aux mains , le premier
doigt ou le pouce est très-petit, le second est une fois, et le
troisième et le quatrième deux fois plus longs ; le cinquième
se montre un peu plus court que le deuxième. Les quatre
premiers doigts postérieurs sont régulièrement étagés , et le
dernier, attaché fort en arrière sur le tarse , a un peu plus
de longueur que le second.
La langue, médiocrement allongée, rétrécie et di\ isée
CO deux pointes aplaties à son extrémité libre , présente en
COELODONTES LÉIODACTYLES. G. TUOPIDOSAUUE. lG5
arrière deux autres pointes écartées en manière de V, entre
lesquelles la glotte se trouve située ; sa surfice est garnie de
papilles squamiformes , si ce n'est quelquefois sur ses bords
et à sa partie postérieure où l'on remarque des plis trans-
A ersaux légèrement anguleux.
En général, le palais est armé de quelques petites dents
à droite et à gauche de son échancrure. On compte une
dizaine de dents intermaxillaires coniques , simples , vingtcinq
dents maxillaires supérieures et un égal nombre d'inférieures,
de chaque côte. Les dents maxillaires sont droites ,
peu comprimées, à sommet obtus, et divisé en deux ou trois
poin tes mousses.
Les narines sont circulaires et percées chacune sous !e
sommet du canthus rostralis d^ns la plaque |naso-rostrale
seulement.
La paupière supérieure est fort courte, et l'infericure , au
contraire, très-haute , mais toutes deux sont revêtues d'un
pavé de petites squames anguleuses , épaisses , planes.
La membrane du tympan se trouve tendue en dedans de
l'ouverture auriculaire , qui est assez grande.
Les plaques qui revêtent le dessus de la tête sont en même
nombre, et disposées de la même manière que chez les Tachydromes.
Tantôt la naso-frénale est simple , tantôt elle
est divisée par son milieu, dans le sens longitudinal de la
tête ; il existe toujours une première et une seconde postr.
aso-frénale. L'une des plaques labiales supérieures, celle
qui se trouve placée immédiatement au-dessous de l'oeil, est
un peu étendue en longueur, et monte jusqu'au bord orbitaire.
Quelques plaques quadrilatères sont appliquées contre
la marge supérieure de la tempe que garnissent des écailles
rkomboïdales ou hexagones inéquilatérales , carénées , parfois
entremêlées de squames de différentes grandeurs.
La peau du dessous du cou est parfaitement tendue, et les
écailles qui la revêtent sont égales et bien régulièrement
disposées , mais il y a un petit repli cutané au devant de
chaque épaule.
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