5l8 LÉZARDS SClNCOÏniENS
«liens. \'oici l'indiciition des noms de i^enres nouveaux
proposés par Wagler, et dont il a exprimé les caractères
; VOj}hiodes, qu'il a créé d'après une espèce représentée
dans l'ouvrage de Spix sous le nom de Pygopus;
Sphenops, Euprepis, Goiigylus, comprenant toutes les
espèces qui appartenaient au genre Mabuya de Fitzinger;
Cyclodiis , qui sont des Tiliquas de Graj^ et en
particulier le Scinquegéant ou Galleywasp. En totalité,
Wagler a réuni dans cette division trente et un genres,
sous la dénomination de Lézards autarchoglosses-pleurodontes,
ou à langue libre et à dents fixées au bord
du canal ou sillon dentaire longitudinal.
M. WIEGMANN , dans le Prodrome d'un arrangement
systématique de l'ordre des Sauriens, qu'il
publia en ISSIt , avec l'Erpétologie du Mexique, a
placé les Scincoïdiens dans la première série , celle des
langues étroites , Leptoglosses bré^ilingues, à pointe
obtuse, à écailles entuilées et lisses. Il les partage en
deux familles : celle des SCINQUES proprement dits ,
dont les yeux sont recouverts par des paupières , et les
GYMNOPHTHALMES , qui n'ont pas de paupières mobiles
ou visibles. Il divise les genres en ceux qui, semblables
au Lézard, ont quatre pattes bien conformées
à cinq doigts , et qui ont des trous ou conduits auditifs
, au fond desquels on voit la membrane du tympan .
C'est là qu'il range les Spondjlures , genre établi par
Fitzinger sur ce faux renseignement de Daudin que
le Scinque de Sloane aurait les cuisses percées de
pores; les Scinques, les Sphénops, les Tracliysaures,
les Cyclodes et les Euprèpes ; et parmi les Gymnoplithalmes
, le genre Abléphare.
Viennent ensuite les genres qui, semblables aux
Seps , ont le tronc grêle , arrondi, et encore quatre
ou SAURIENS LÉPIDOSAURES. SlQ
membres , mais très-courts et fort éloignés les uns des
autres. 11 rapporte à cette division, parmi les Scinques^
les genres Lygosome , Zjgiiis , dont les trous auditifs
sont visibles ; et parmi ceux qui n'en ont pas , les Podophis,
Seps et Pcromèles. Dans cette même division,
mais parmi les Gymnophthalmes , il n'y a que deux
genres inscrits par M. Wiegmann : ce sont ceux des
(Tjnnnoplithalmes proprement dits , et des Lériites
de Bell.
Eniin , à la troisième division sont rapportés les
genres qui ressemblent à des Orvets , dont le corps est
toujours muni de pattes antérieures, tandis que les
postérieuresmanquent quelquefois. Parmi les Scinques
proprement dits, sont inscrits les genres Pjgodactjle,
Otophis , Scelotes , Ori>et et Acontias ; et parmi les
Gymnopbtlialmes, les deux derniers genres, qui sont
ceux des Pygopes et des Typhlines.
L'auteur, après avoir donné ce tableau, ne traite
réellement en détail que du genre Euprepis, le seul
qui se soit trouvé au Mexique, et il le subdivise en
trois sous-genres , mais dont il ne décrit que l'espèce
découverte par M. Deppe.
Il y a dans ce travail de très-bonnes vues dont nous
avons profité. Malheureusement l'auteur n'a pu inscrire
dans cet arrangement systématique que quelques
espèces dont il n'a même eu connaissance que par
les descriptions, n'ayant pas eu les objets mômes sous
les yeux.
Celui de tous les erpétologistes cjui s'est livré avec
le plus de persévérance et de talent à l'étude de cette
famille des Scincoïdiens est un de nos élèves les plus
distingués par son zèle et ses connaissances générales
dans les diverses branches des sciences naturelles,
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