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7'-4 LÉZARDS LACERTIENS OU AUTOSAUHES.
breuses, dépourvues de carènes et disposées en quinconce.
La^queue, dont Je dessus n'oft're pas le moindre vestige
décrété ou de carène, est entourée par un très-grand noL
bre de verticilles, composés d'écailles longues, étroites, quadrilatères
ou hexagones, lisses ou carénées.
Nous ne connaissons encore que deux espèces appartenant
au genre Aporomère. Toutes deux sont originaires de
l'Amérique méridionale.
T A B L E A U SYNOPTIQUE DU GENRE APOROMÈKE.
£/semé de nombreux poinis jaunes. . . . i. A. TIQUETÎ DE JAUKK.
G Vorné de taches noires, cerclées de blanc. 2. A. ORNE.
I. L'APOROMÉRE PIQUETÉ DE JAUNE. Aporomera flavipunctata.
Nobis.
CARACTÈRES. Dos d'un brun noirâtre piqueté de jamie.
SYNONYMIE. Lacerla americana singularis , mas etfoemina. Séba,
tom. i ,pag. 174. tab. i io, fig. 4 et 5.
DESCRIPTION.
FORMES. L'Aporomère piqueté de jaune ressemble UII peu au
Varan chlorostigme, par l'ensemble de ses formes et son mode de
coloration. La tète a moitié moins de largeur en arrière , qu'elle
n'offre delongueur depuis l'occiput jusqu'nubout du nez. Le dessus
en est presque plan , et ses côtés postérieurs , ou les tempes ,
sont assez renflés. On compte huit deuts iutermaxillaires. 1! y a
seize dents de chaque côté , à l.t mâchoire supérieure ; les cinq
ou six premières sont simples, et toutes les autres portent une
petite échancrure sur leur bord antérieur, près de leur pointe.
A la mâchoire inférieure , où l'on compte vingt deuts à droite et
vingt dents à gauche, les dix premières sont simples , et Içs sui-
P^èODONlES STKONGYLURES. G APOROMÈRE. I.
vantes échancrées de la même manière que les dents supérieures
qui leur correspondent. . - . ,,
Les dents palatines sont au nombre de quatre a cmq de chaque
côté de l'ouverture nasale interne.
Placés le long du cou, les membres antérieurs s'étendent un peu
au delà de l'angle antérieur de la paupière ; ceux de derrière, appliqués
contre les flancs , touchent par leur extrémité au devant
de l'origine des bras.
La plaque rostrale et la mentonnière , comparées aux labiales
proprement dites, sont assez grandes; celle-là est pentagone,
celle-ci quadrangulaire, plus étroite eu arrière qu'en avant. Les
labiales supérieures sont plus petites que les labiales inférieures ;
les supérieures, au nombre de douze à quatorze, sont pentagones
depuis la deuxième jusqu'à la septième ou la huitième , puis les
suivantes ressemblent plus ou moins régulièrement à des losanges ;
celle d'entre elles qui touche à la rostrale est plus dilatée que les
autres; sa figme est celle d'un pentagone irrégulier. Les plaques
labiales inférieures, bien qu'ayant réellement cinq côtés, afTectent
une forme carrée. Au-dessus de la rangée des plaques labiales supérieures
, il existe trois autres rangées de plaques juxtaposées ,
lisses, hexagones.
La région frênaie ou cet espace triangulaire , compris entre le
bout du museau et l'orbite, offre un pavé d'écaillés plates, lisses,
quadrangulaires ou pentagones, plus grandes que celles dont nous
venons de parler.
De petites plaques polygones , irrégulières, aplaties, lisses, protègent
le dessus de la partie antérieure de la tête ; d'autres également
polygones, irrégulières, et légèrement bombées , couvrent
la surface postérieure du crâne. L'espace inter-sus-oculaire
est garni de plaques un peu plus grandes que celles des régions
voisines, et disposées de manière à former comme deux
demi-cercles, qui se trouvent séparés, sur la ligne médio-longitudinale
du vertex, par une série de petites plaques fort
iri'égulières. Comme chez les Varans , les régions sus-oculaires
présentent chacune une rangée curviligne de plaques plus dilatées
transversalement que longitudinalemeat, et le reste de leur surface
est revêtu de scutelles hexagones , juxtaposées, lisses et un
peu renflées.
Les deux paupières sont garnies de petites éc'dlles hexagones,
juxtaposées ; toutefois celles de la supérieure sont moins petites.