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2 8 4 LÉ ZARDS LACEKTIEÎÎS OU AUTOSAURES.
de plaque occipitale. L'inter-parie'lale ressemble à u a losange. Les
deux plaques palpébrales forment un disque ovale, qu'un cordon
de granules entoure coniplétemont, et au devant duquel est une
petite plaque soude'e à l,i fréno-oculaire et à la fronto-inter-nasorostrale.
La frontale, deux fois plus étroite en arrière qu'en
avant, est creusée longitudinalement d'un sillon qui ne s'étend
pas jusqu'à son bord postérieur. Les fronto-inter-naso-rostrales
ont leur région mèdio - longitudinale relevée en dos d'âne. L'inter
naso-rostrale offre un léger enfoncement longitudinal. La
narine est située sur la ligne du eanihus rostralis. La plaque nasorostrale
droite s'articule avec la naso-rostrale gauche. La naso-frénale
inférieure est en rapport avec la naso-rostrale , avec les deux
premières labiales, la post-naso-frénale et la naso-frénale supérieure
qui est petite et triangulaire, limitée de chaque côt« par la nasorostrale
et par la naso-frénale inférieure ; en arrière , elle est bornée
par l'inter-naso rostrale. La post-naso-frénale est carrée et
fort peu développée. La fréno-oculaire a son bord supérieur replié
sur le ciZTz/Zuij rostralis. La sous-oculaire reste au-dessus des labiales
avec lesquelles elle est en rapport. On compte sept paires de
plaques autour de chaque lèvre. Les plaques sous-maxillaires
de la première paire sont excessivement petites ; celles delà seconde
sont près de trois fois plus grandes ; celles de la troisième
cinq à six fois ; puis, à partir de celle-là jusqu'à la sixième et
dernière , elles diminuent graduellement de diamètre. Au bord
interne de chacune des plaques sous-maxillaires de la quatrième
paire , est soudée une petite plaque dont la marge antérieure s'articule
avec une portion du pan postérieur de la quatrième plaque
de la même région. Le bord antérieur de l'oreille offre plusieurs
petits granules tuberculeux, un peu comprimés, qui le rendent
comme denticulé. Les deux paupières sont garnies de petites
écailles égales. Des granules très-fins revêtent les tempes, le long
du bord supérieur desquelles on en remarque plusieurs assez gros.
11 y a un sillon en travers de la gorge. Le repli que fait la peau
du cou , en avant de la poitrine , est grand , transversal, droit et
libre dans toute son étendue ; son bord libre ne porte de squames
que vers sa région moyenne, aussi le nombre n'en est-il que de
six ou sept. Les écailles gulaires et les sous-collaires sont complètement
semblables à celles de toutes les espèces d'Erémias. Les
squamelles qui composent le triangle thoracique sont fort petites ,
et par conséquent très-nombreuses ; elles ressemblent à des rhom-
COELODONTES PRISTIDACTTLES. G. SCAPTEIKE. I. 285
bes. 11 y a également beaucoup de lamelles ventrales ; elles sont
carrées et disposées par séries obliques de chaque côté de la ligne
médio-longitudinale de l'abdomen ; mais, en travers, elles forment
des bandes rectilignes, dont le nombre s'élève à trentedeux.
On compte jusqu'à vingt lamelles dans une seule des b ndes
transversales, choisie, il est vrai, p a r m i les plus étendues. La
région préanale offre plus d'une centaine de squamelles carrées ,
qui deviennent de plus en plus petites en s'approchant du bord
de la lèvre antérieure du cloaque. Le dessus et les côtés du cou,
le dos et les flancs sont revêtus d'un nombre considérable de petites
écailles circulaires, convexes, qui, au lieu d'être imbriquées,
se trouvent assez éloignées les unes des autres, et environnées
chacune de quelques granules extrêmement fins. Les écailles caudales
sont rbomboïdales; celles de la face inférieure sont lisses, et
celles de la supérieure et des côtés sont carénées. Le dessous de
l'une et de l'autre cuisse offre une série de seize à dix-huit pores,
percés chacun sur le bord d'une petite squame sub-circulaire. En
dessus, les bras sont recouverts d'écaillés en losanges, imbriquées,
mais non distinctement carénées ; le bord externe de l'avant-bras
porte une bande de scutelles hexagones, un peu élargies. Le dessus
des membres postérieurs offre à peu près la même écaillure
que le dos. La région postérieure des cuisses est finement granuleuse.
Deux rangées longitudinales de squames en losanges, lisses,
très-faiblement imbriquées garnissent les mollets,
C O L O R A T I O N . Un blanc grisâtre, lavé de verdâtre, règne sur
toutes les parties supérieures du corps- Le crâne et les tempes sont
semés de points noirs ; d'autres points noirs, mais plus fins et
plus nombreux, sont répandus sur le cou, le dos et les flancs,
et réunis les uns aux autres par des linéoles encore plus fines.
Quelques petits traits noirs se montrent épais sur la base de la
queue. Le dessus des membres est piqueté de noir ; toutes les régions
inférieures sont blanches.
DIMENSIONS. Longueur ioiale. . 21" 2"'. Te^E. Long. 2". Cou.
Lonç. i". Tronc. Long. 5". Memb. nniér. Long, 2" 5"'. Memb.
poster.'Long. 4". Queue, hon^. 10" 2"'.
P A T R I E . Le Scapteire grammique est une espèce africaine. La
description qui précède a été faite d'après un individu envoyé du
musée de Berlin à celui de Leyde , d'où nous l'avons reçu en
communication. Son étiquette portait qu'il avait été recueilli eu
Nubie.