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l a S LÉZARDS lacebtiens ou autosaurïs.
sous des bras est blanchâtre ; le ventre et la face interne des
pattes postérieures offrent une teinte bleuâtre très-claire, ou
comme lavée de blanc. Quelques taches d'un blanc-bleuâtre se
montrent aussi le long des côtés de l'abdomen. Deux bandes
blanchâtres parcourent longitudinalement le derrière de chaque
cuisse. De petites taches d'un blanc bleu sont éparses sur les parties
latérales de la racine de la queue.
DIMENSIONS. Les mesures suivantes sont celles d'un individu de
notre collection ; mais il en existe de plus grands, car nous nous
l'appelons très-bien en avoir possédé un autre dont la taille était
double de celui-ci. Ce bel exemplaire s'est malheureusement
gâté.
Longueur totale. 38". Tête. Long. 3". Cou. Long, i" 5"'. Tronc.
Long. 7" 5"'. Memh. anlér. Long. i". Memb. poster. Long. 8".
Queue. Long. 26".
PATRIE. Le Cnémidophore murin est originaire de la Guyane.
On le trouve à ce qu'il paraît aussi dans quelques Antilles.
Observations. Cette espèce nous semble tout à fait différente
de la suivante , que plusieurs auteurs ®nt considérée comme n'en
étant que le jeune âge. C'est elle que Séba a représentée sous le
n° 2 de la pl. io5 du tom. 2 de son Trésor de la nature , figure
d'après laquelle Laurenti a établi son Seps murinus. 11 est évident
que la description de ce Cnémidophore murin se trouve mêlée à
celle de l'Améiva commun dans l'article consacré par Lacepède
à l'histoire de l'Améiva. Daudin l'a également décrite sous le
nom de Lézard Améiva, mais en lui rapportant une foule de
synonymes qui ne lui conviennent nullement.Une chose fort singulière,
c'est que cet auteur ne se soit pas aperçu qu'il existe dans
l'ouvrage de Séba , au moins ne l'a-t-il pas citée, une figure parfaitement
semblable aux individus de notre musée, d'après lesquels
il a fait sa description.
2. LE CNÉMIDOPHORE GALONNÉ. Cnemidophorus lemniscatus.
Nobis.
CAEACTÈRES. Ouvertures des narines pratiquées dans la plaque
naso-rostrale et la naso-frénale.Des scutellessur la face supérieure
du haut du bras. Huit séries longitudinales de plaques ventrales.
SvNOKYMiE,-£accr/a. Merianiûétamorp. Insect. Siu-inam.tab. 23.
PLÉODONTES STRONGYLURES, G. CNÉMIDOPHORE. 2. I 2 9
Lacerta. Petiv. Gazophyll. natur, et art. pag. 10, tab. i5o,
fig. 11 [ cop. Mer. ).
Lacerta Brasiliensis de Bahia, Taraguira incolis vacata. Seb.
tom. I , pag. 144, tab. gì , fig. 3.
Lacerta Taraguira vacata. Klein. Quad, disposit. pag. io3 (d'après
Séba )-
Lacerta lemniscata. Daud. Hist. Rept. tom. 3, pag. i;5,
lab. 3(i , fig. i (jeune âge ).
DESCRIPTION.
FORMES. L'ouverture de la narine , qui est ovale, se trouve pratiquée
dans le bord de la plaque naso-rostrale et un peu dans celui
de la naso-frénale. La tempe, dont le milieu est granuleux, a son
< oiitour revêtu d'écaillés hexagones. La présence de deux séries
de scutclles sur le dessus de la partie supérieure des bras est un
des caractères qui distinguent cette espèce de la précédente ou du
Cnémidophore murin. Ces scutclles sont imbriquées et ont souvent
leurs angles arrondis ; celles de la première série , au nombre
de sept à neuf, sont hexagones et dilatées transversalement ;
celles de la seconde ressemblent à des losanges. Les scutelles
qu'on voit sur la face supérieure de l'avant-bras ont à proportion
plus de hauteur que chez l'espèce décrite dans l'article précédent.
Dans le Cnémidophore galonné nous n'avons toujours
compté que huil séries longitudinales de plaques ventrales , au
lieu de dix que présente le Cnémidophore murin. Des pores fémoraux
sont percés au centre d'une rosace composée de trois ou
quatre écailles. Les mâles portent de chaque côté de l'anus un
éperon semblable à celui de l'espèce précédente. «
COLORATION. Les jeunes Cnémidophores galonnés ont le fond de
leurs parties supérieures coloré en noir, sur lequel sont imprimées
neuf raies blanches longitudinales , une médiane quelquefois
fourchue à son extrémité antérieure, et huit latérales :
la médiane commence sur la nuque , parcourt la région rachidienne
et se termine avec le tronc ; l'une des quatre qui
existent de chaque côté prend naissance à l'angle de l'occiput,
et va se perdre en ligne directe sur la racine de la queue ;
la seconde règne depuis le sourcil jusque vers le premier
lier» de la région caudale ; la troisième touche au bord inférieur
de l'oeil, par son extrémité antérieure, et à la région iuguiiiale
par son extrémité postérieure; enfin la quatrième part
REPTILES , Y. q