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1 7 2 LÉ Z A R D S LACERTIENS OU AUTOSAURKS.
d e dix à treize pores, et ses squames abdominales forment environ
d i x séries longitudinales.
COLOBATION. Une teinte d'un jaune-rougeûtre règne sur les parties
supérieures du corps qui présentent deux ou trois raies noires
continues ou composées d'une suite de lignes ou de taches, parmi
lesquelles on en remarque plusieurs qui sont entourées d'un cercle
blanc plus ou moins complet. 11 y a, le long de chaque flanc , une
o u deux rangées de taches blanches constituant parfois deux bandes
n o n interrompues, dont une, l'inférieure, lorsqu'elle existe toutefois,
s'étend jusque sur la tempe. Des taches noires se voient, sur
l a portion del à queue qui est la plus rapprochée du tronc, dont
l e dessous , ainsi que celui des membres, du cou et de la queue ,
sont d'un blanc jaunâtre.
DIMENSIONS. Longueur totale. i3 à 33 centimetres.
PATRIE. Cette espèce de ïropidosaure habite les environs du
cap de Bonne-Espérance.
3. LE TROPIDOSA.URE MONTAGNARD. Tropidosaura montana.
Boié.
CARACTÈRES. Plaque naso-fréuale double. Squames des tempes
petites, égales. Membres postérieurs courts. Six ou sept pores sous
chaque cuisse. Région dorsale brune , offrant une raie médio-longitudinale
noire.
SYNONÏMIE. Tropidosaura montana. Boié, Erpet. Jav. manusc.
DESCRIPTION.
FORMES. Cette espèce se distingue du Tropidosaure Algire, i" par
une plaque naso-frénale double ; 2 " par des squames temporales
égales , hexagones , inéquilatéi-ales , carénées ; 3° par des pattes
beaucoup plus courtes; c'est-à-dire que, portées en avant, les
antérieures ne dépassent pas l'orbite , et les postériemes arrivent
à peine jusqu'à la moitié de la longueur des flancs; 4» par un
Jiioindre nombr e de pores fémoraux, dont il n'y a que six ou sept
d e chaque côté ; 5o enfin par des scutelles préanales plus nombreuses.
COLORATION. Le Tropidosaure montagnard est en dessous d'nn
oîivâtre-brun, offrant parfois u n reflet cuivreux ou doré. Une raie,
<jui semble être produite par une suite de petites taches noires ,
parcourt la région moyenne du cou et du dos. Celui-ci présente
à droite et à gauche une ligne blanchâtre qui prend naissance à
COELODONTES LÉIODACTYLES. G. TROPIDOSAURE. 3. lyS
l'angle de l'occiput, et va se perdre assez loin sur la partie latérale
de la queue. Une autre ligne blanchâtre commence sur la
lèvre supérieure, passe sur la région inférieure de l'oreille , s'étend
le long du bas du cou et du haut du flanc , et va se terminer
sur le devant de la patte postérieure. Ces lignes blanchâtres sont
Ixjrdées de petites taches noires anguleuses. Une suite de points
blanchâtres se fait remarquer de chaque côté de la queue. Les
régions inférieures sont uniformément d'un blanc-bleuâtre, parfois
gla:é d'or ; ou bien marquées , sur ce fond de couleur, de
nombreuses petites taches noires distribuées une par une sur cha-
(]ue écaille.
DIMENSIONS. Longueur totale. 10" 9"' . Téle. Long. 1" 2"', Cou,
l.ong. i" 4"'. Tronc. Long. 3" 8"'. Memb. antér. Long, i" 4"'-
Memb. poster. Long. 2". Queue. Long. 8".
PATRIE. Cette espèce est originaire de Java d'où le musée de
Leyde en a reçu , par les soins de MM. Kuhl et Van-Hasselt, un
individu d'après lequel le genre Tropidosaure a été établi par
Boié.
Observations. Nous-mêmes, nous avons été assez heureux poor
avoir cet exemplaire à notre disposition , grâces à l'obligeance de
WM. Temminck et Schlegel, et c'est sur lui et sur un second ,
que nous tenons de MM. Yerreaux frères, que la description qui
précède a été rédigée.