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4 5 4 tJÉZARCS CHALCIDIENS ÓU SAURIENS GYCLOSAURES.
sont encore séparés les uns des autres et armés d'un petit ongle
c - r o r l n i . Ceux de devant, insérés sur une ligne légèrement arquée,
laissent compter extérieurement, le premier et le qua-
Iriènie deux phalanges, et les médians, qui ont tous deux la
même longueur, trois ; ce qui fait qu'ils sont un peu moins courts
que les latéraux. Les doigts des pieds ne présentent pas un
plus grand développement que ceux des mains : le premier,
quoiqu'un peu plus court que le second, a cependant , comme
l u i , deux phalanges, et les deux autres en possèdent chacun
trois. Il peut arriver que le premier doigt postérieur n'existe ni
à l'une ni à l'autre patte ; mais parfois il ne manque que d'un
seul côté, en sorte que le même individu a quatre doigts à un
pied de derrière, et trois à l'autre. On rencontre bien aussi
quelquefois des sujets qui sont privés d'un ou deux doigts soit à
une patte, soit à une autre, mais il est facile de reconnaître
que cela provient d'un accident. La tête, un peu déprimée , est
légèrement rétrécie à son bord postérieur, ce qui donne aux
tempes une forme un peu arquée ; en dessus, elle est parfaitement
plane ; eu avant elle est obtusément pointue. Le Canthus rosiralis
est arrondi.
La plaque rostrale est située tout à fait verticalement ; elle
offre quatre côtés , un supérieur moins élargi que l'inférieur , et
deux latéraux un peu penchés en dedans : par le haut , elle s'articule
avec l'inter-naso-rostrale , par ses côtés avec la naso-rostrale
et la première labiale. L'inter-naso-rostrale est fort grande,
pentagone, rétrécie en avant où elle touche à la rostrale; à
droite comme à gauche elle est soudée à la naso-rostrale, et en
arrière aux deux fronto-inter-naso-rostrales, qui, quelquefois,
lui permettent de s'unir par son sommet à la pointe de la frontale.
Les fronto-inter-naso-rostrales sont, après les palpébrales, les
plus petites de toutes les plaques sus-crâniennes : malgré leurs
cinq côtés elles ressemblent à un triangle équilatéral. Les plaques
avec lesquelles elles se trouvent en rapport sont, l'internaso
rostrale , la naso-rostrale, la fréno-oculaire , la première
palpebrale et la frontale. Celle-ci large, mais néanmoins
oblongue , a sept pans, trois petits en arriére par lesquels elle
tient à l'inter-pariétale et aux deux pariétales , un à droite et un.
à gauche qui l'unissent aux secondes palpébrales, et deux en
a v a n t , lesquels forment un angle aigu , enclavé entre les deux
fronto inter-naso-rostrales, L'inter-pariélale qui représente un
PTYCHOrLEUKES. G. CHALCIDE. I.
quadrllalère rectangle fort allongé, occupe toute la ligne médiane
de la région postérieure du crâne; elle a , de chaque côté,
une pariétale excessivement grande, dont la figure approche
de celle d'un triangle isocèle ; son côté externe est légèrement
arqué. La première palpébrale est triangulaire ; la seconde
aussi, mais un peu plus grande ; la troisième est sub-trapézo'ide
et un peu moins développée que celle qui la précède, mais pas
aussi petite que celle qui la suit, et dont la forme est rbomboïdale.
La plaque naso-rostrale est quadrangulaire oblongue ,
tenant par son bord antérieur à la rostrale , par son bord supérieur
à l'inter-naso-rostrale, par le postérieur à la frénooculaire
, et par l'inférieur à la première et à la seconde labiale.
La fréno-oculaire est carrée , elle n'a pas la moitié de la grandeur
de la naso-rosirale. La première labiale est quadrangulaire,
du double plus haute en arrière qu'en avant ; son côté antérieur,
qui est excessivement petit, la met en rapport avec la rostrale ;
le postérieur qui l'est beaucoup moins , avec la seconde labiale ,
et le supérieur qui est le plus grand des quatre , avec la nasoroslrale.
C'est positivement au milieu de la suture qui unit ces
deux plaques naso-rostrale et première labiale, que se trouve
situé l'orifice externe de la narine. La seconde labiale supérieure
est sub-trapézoïde ou carrée; la troisième ressemble assez à un
triangle scalène , la quatrième à un rectangle , et la cinquième a
un triangle isocèle. Les deux dernières sont les plus petites des
c i n q , après elles c'est la seconde ; la première et la troisième
présentent à peu près le même développement. La plaque mentonnière
est petite, triangulaire, tronquée à son sommet postérieur.
Il y a quatre plaques labiales inférieures quadrangulaires ou
pentagones oblongues, de chaque côté. Les plaques sons-maxillaires
sont au nombr e de c inq, toutes fort grandes et rhomboïdales ou
en losanges. Les trois premières placées une devant et deux derrière
, sont soudées ensemble ; elles sont suivies de deux autres
entre lesquelles se t r o u v e n t des squames gulaires, sub-hexagones.
La paupière inférieure est dépourvue d'écaillés ; sa surface est
extrêmement lisse, ce qui nous fait croire qu'elle est transparente.
Chaque tempe est protégée par un pavé de huit à dix
squames en losanges.
On compte une quarantaine de bandes d'écaillés en travers du
corps, depuis la nuque jusqu'à l'origine de la queue ; celle-ci est
entourée de cent et quelques vcrticilles de equamelles hexagone»
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