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7 4 8 LÉZARDS SCINCOÏniENS OU SAUPJENS LÉPIDOSAURES.
quadrangulaire, et leur bouclier siiscrânien composé de
pièces se ressemblant presque exactement chez les trois
espèces que l'on connaît : ainsi la plaque rostrale est triangulaire,
malgré ses cinq pans, l'inter-nasale losangique ; les
deux fronto-nasales sont pentagones, inéquilatérales , aussi
longues que larges, contiguës ; la frontale est rétrécie en
pointe en arrière, et présente en avant deux bords formant
un angle très-ouvert ; les deux fronto-pariétales sont pentagones
ou hexagones, sub-losangiques , contiguës ; l'interpariétale,
de même forme et presque aussi grande que la
frontale, est aussi longue que les pariétales, dont le nombre
des pans est de cinq ou six, et le diamètre longitudinal
souvent à peine plus étendu que le transversal. Il y a, de
chaque côté , quatre plaques sus-oculaires, une série de
cinq à sept surcilières et ime langée de sous-orbitaires à
partir de l'angle postérieur de l'oeil jusqu'à la pénultième
ou l'antépénultième labiale supérieure. Les plaques nasales
sont grandes , rhomboïdales , s'unissant entre elles lorsque
le sommet de la rostrale ne s'articule pas avec celui de
l'angle antérieur de l'inter-nasale ; il n'existe pas de frénonasale
, et les deux frênaies, qui ont la même grandeur,
sont pentagones ou cari-ées ; la première des deux ou trois
fréno-orbitaires a beaucoup de ressemblance avec les frênaies.
Les deux paupières ont leur surface revêtue de petites
squames quadrilatères , régulièrement disposées par bandes
longitudinales. Les oreilles sont ovalaires obliques , situées
le long du bord postérieur de la tempe, immédiatement audessus
et en arrière de l'angle de la bouche. Les deux paires
de membres, ce qui est un cas fort rare parmi les Sauriens
en général, ont la même ou à peu près la même longueur,
c'est-à-dire le tiers environ de celle du corps, mesuré de l'épaule
à l'origine de la cuisse. Les doigts sont courts, gros,
presque cylindriques : aux mains , c'est le médius qui est le
plus long, ensuite le second et le quatrième qui sont égaux,
puis le cinquième, enfin le premier ; les trois premiers doigls
des pieds sont peu et régulièrement étages; le quatrième
SAUrvOPHTHALMES. G. CYCLODE, i. ^4 9
est un peu plus court que le troisième, et le cinquième
moins long que le second. Tous ont leur face inférieure revêtue
de scutelles élargies, épaisses, unies. La queue grosse,
conique, très-légèrement aplatie de gauche à droite, n'entre
guère que pour le tiers ou un peu plus du tiers dans la longueur
totale du corps, dont toutes les pièces de l'écaillure
sont lisses , hexagones , plus ou moins élargies. En dessous,
la queue oiFre une bande de scutelles dilatées transversalement
; les écailles préanales sont égales enti-e elles, excepté
celles de la dernière rangée, qui semblent être un peu plus
grandes que les auti-es.
C'est Wagler qui est le fondateur du genre Cyclode , auquel
nous rapportons trois espèces, dont deux deviennent
fort grandes.
TABLEAU SYNOPTIQUE DES ESPECES DU GENRE CYCLODE.
[non dentelées i. C. de la Casuabiwa
£ 1 dentelées : plaques ^ Irès-courtes. . . . 2. C. Noik-jauive.
® ' temporales!
^allongées, étroites. 3. C. de Boddaeht.
1. LE CYCLODE DE LA CASUARINA. Cj-dodus Casmrinoe.
Nobis.
Carictères. Oreilles sans dentelures; pas de sillon en arrière
de la narine ; plaque inter-nasale élargie ; frontale très-longue.
SYNortyMiE, Kcncux de la Casuarina. Coct. Tab. synopt. Seine.
D E S C R I P T I O N .
Formes. Cette espèce , de même que la suivante, a le museau
plus court et le chanfrein moins aplati que le Cyclode de Boddaert.
Ses plaques nasales ne sont pas creusées cliacuao, comme celles de
ses deux congénères, d'un petit sillon qui contourne le bord
postérieur de la narine ; l'échaiicrure de son palais est aussi beau