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/ i j G LÎZANNS CIIAF,C!CIR.V5 o u SAUP.IEN-S CVCLOSAUUJ-S.
1.03 paflos onl nue loiigne.u- égale à celle de la tile. La queue
n eutre pas lout à fait pour la septième partie dans 1 etendue
totale du corps; elle oflVe la même grosseur que le tronc, et .ou
extrémité est arrondie. ]1 y a six petits pores percés dans autant
de petits compartiments, non pas sur le bord même de lanus
mais en avant de sa lùvre antérieure. Le nombre des verticille^
que forment les petits compartiments de la peau est de six sur la
tete, de quatre autour du cou, de deux cent cinquante autour
du ti one, et de trente-six ou trente-sept autom- de la queue. Tous
ces compartnnents sont petits, à peu près égaux entre eux,
quadrilatères, un peu plus longs que lar-^es.
CoLORATiON. Une teinte fauve forme le fond de la couleur du
dessus du corps, dont tous les petits compartiments portent
une tache de couleur marron très-claire. Les régions inférieures
sont blanches.
DniEKSiONs. Longueur totale, n" 5"'. Téte. Lon-. i" Cou
Long. 5-. Tronc. Long. i f . Memb. antér. Long. "i". Queue
Long. 3".
PATRIE. Le Chirote cannelé est originaire du Mexique. Un individu
, très-bien conservé , nous a été donné en 1804, à Madrid ,
par MM. Mocino et de Sessé.
GENRE. AMPHÎ S B ÈNE . —AMPHISBJENA.
Linné (1).
[AmpJiishoena; Blaiius , Wagler ; Anops , 'BeW.)
CARACTÈRES. Dents coniques , un peu courbées ,
simples, pointues , inégales , distinctes les unes des
autres, appliquées contre le bord interne des mâchoires;
en nombre impair dans l'os in ter-maxillaire.
IN arines latérales, petites, percées chacune dans une
seule plaque , la naso-rostrale. Ni membres antérieurs,
ni membres postérieurs. Des pores pré-anaux.
( 0 do u b l e marcheur , marcliant dans les deux ;
GLYPTODERMES. é. AMPIIlSCiiSE. /^•j'j
Les Ampliisbènes sont des Reptiles Pleurodonlcs , de
même que les Chirotes et les Lcpidosfei-nes ; tandis que les
Trogonophides, autre genre de la sous-famille des Glyptodermes,
sont Acrodontes. Ils n'ont pas de pattes du tout,
ce qui les distingue particulièrement des Chirotes ; et, en
même temps qu'ils ne possèdent pas de plaques sur la région
pectorale, comme eu ont les Lépidosternes , leurs narines
sont autrement situées que chez ces derniers, c'est-à-dire
qu'elles aboutissent aux parties latérales et non à la face
inférieure du museau. Les dents des Amphisbèncs sont
fortes, coniques, pointues, simples, légèrement courbées,
et bien distinctement séparées les unes des autres. Leur
nombre varie suivant les espèces ; celles appelées inter-maxillaires
sont toujours impaires et inégales , la médiane étant
souvent une, deux et trois fois plus grande que les latérales.
Les narines, ainsi que nous le disions tout à l'heure,
perforent l'une à droite, l'autre à gauche du museau , une
plaque naso-rostrale. Les yeux se distinguent d'autant moins
au travers de la plaque sous laquelle chacun d'eux est placé,
que cette plaque présente plus d'épaisseur ; encore comment
apparaissent-ils chez les espèces dont les plaques oculaires
oili-ent le plus de transparence ? Comme un petit
globe, un simple point noirâtre sur la surface duquel on
ne distingue ni iris , ni pupille. La tête est courte , en général
elle est déprimée, mais parfois cependant les côtés en
sont aplatis, et de telle façon que sa partie supérieure est
tranchante et arquée ; elle a alors la même forme que le bec
de certains oiseaux , tels que l'Eurycère et le Hocco lioccan,
par exemple. Plusieurs espèces ont le museau tronqué i
arrondi ; chez d'autres il forme une pointe plus ou moins
aiguë. Les plaques céphaliques varient beaucoup sous le rapport
du nombre, de la forme et de la dimension ; pourtant
on retrouve toujours une rostrale et deux naso-rostrales,
qui prennent même quelquefois un développement considérable.
Ordinairement les téguments de la surlace crânienne
postérieure et des tempes ne sont pas diilérents de ceux des
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