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1 1 0 LÉ Z A R D S LACERTIENS OU AUTQSAUHES.
une série de dix-luiil à vingt-qualre pores complètement semblables
à ceux de l'Améiva commuii.
Les plaques ventrales forment trente rangées transversales ,
dont les plus nombreuses se composent de dix pièces, parmi lesquelles
les deux médianes , comme dans toutes les autres séries
transverses, ofifrent moins de largeur que celles qui les touchent
immédiatement de chaque côté.
COLORATION. Le dessus et les côtés de la tête, ainsi que la face supérieure
du cou, présentent une teinte olivâtre. Les jeunes sujets,
et ceux même d'un âge moyen, offrent, sur la ligne médiane du
corps , une bande d'un cendré bleuâtre plus ou moins pâle, ou
bien d'une teinte ardoisée , et quelquefois même blanchâtre, qui
prend naissance sur le milieu de la nuque, et qui va se perdre sur
le prolongement caudal. Cette bande, qui n'est qu'une simple ligne
en commençant, s'élargit graduellement à mesure qu'elle gagne
la partie postérieure du corps ; de telle sorte que, considérée dans
toute son étendue, elle représente pour ainsi dire un triangle isocèle
excessivement allongé. De chaque côté de cette bande médiane,
le dos est noir, offrant deux et quelquefois trois séries longitudinales
et parallèles, plus ou moins longues, de petites taches
d'un cendré bleuâtre, parfois si rapprochées les unes des autres,
qu'elles constituent de véritables raies. La même teinte cendrée
bleuâtre qui compose les taches dont nous venons de parler, est
répandue sur les côtés du cou , sur les flancs et sur les membres,
où ne se montrent d'une manière bien manifeste ni taches ni raies
quelconques.
La couleur noire des parties latérales du dos se prolonge en
bandes de chaque côté de la queue. Le dessus de celle-ci présente
une teinte tirant sur le vert olivâti-e , et toutes les régions inférieures
de l'animal sont lavées de vert bleuâtre, quand elles ne se
montrent pas d'un gris blanc plus ou moins jaunâtre.
Chez les sujets qu'on peut considérer comme adultes, le noir
des côtés du dos passe au brun olivâtre, ou à l'olivâtre pur qui
fiiit dispai-aître aussi peu à peu la bande rachidiemie en commençant
à l'envahir par sa partie postérieure. Par suite de cela , la
teinte du dos devient uniforme ; mais les flancs se marquent de
taches bleuâtres , dont quelques-unes se répandent sur les côtés
de la queue. Le dessous des doigts, les plantes et les groupes d'épines
des talons sont colorés en jaune.
DIMENSIONS. Longueur ioUde. 41" 5"' . Téte. Long. 3 " 2"', Cou.
PLÈODONTES STRONGYLTJRES. G. AMÉIVA. 3. II I
Long, i" 8"'. Tronc. Long. 7" .V"- Memhv. anlér. Long. 4" 5"'.
Memhr. poster. Long. 9" 5"'. Queue. Long. 29".
PATRIE. Cette espèce est originaire des Antilles : au moins tous
les individus, en assez grand nombre, que nous avons eu occasion
d'observer dans les différents musées de Londres, s'y trouvent-ils
indiqués comme provenant des diverses possessions anglaises dans
cet archipel. Notre collection en renferme seulement deux échantillons,
que la personne de qui nous les tenons nous a assuré avoir
reçus directement de la Jamaïque.
Ohservatioiis. Nous ajoutons d'autant plus foi à la vérité de
ces renseignements , qu'ils sont en quelque sorte confirmés par
la figure que Hans Sloane a donnée de cette espèce, dans la relation
de son voyage dans la plupart des îles des Antilles anglaises
; figure qui est réellement excellente pour l'époque à laquelle
elle a été publiée, et d'où date la connaissance de l'Améiva
de Sloane, que nous avons ainsi nommée pour rendre hommage à
la mémoire d'un voyageur instruit et ami des sciences.
Un second portrait, également très-ressemblant de l'Améiva de
Sloane , se retrouve dans un ouvrage , où , d'après son titre , on
ne le soupçonnei-ait guère. Cet ouvrage est l'Histoire naturelle des
oiseaux de George Edwards , qui a désigné notre Lacertien par le
nom de gros Lézard moucheté à queue fom'chue, cette dernière épithète
indiquant la manière anomale dont s'était reproduite, après
avoir été rompue, la queue de l'individu que cet auteur avait observé.
Une foule de naturalistes ont cité les deux figures dont
nous venons de parler , mais aucun d'eux ne les a appliquées à
l'espèce qu'elles représentent réellement,
3. L ' AMÉ I V A D'AUBER. Ameiva Auberi. Cocteau.
CARACTÈRES,. Écailles gulaires légèrement convexes, presque
aussi petites que celles qui garnissent l'espace compris entre les
branches sous-maxillaires et celles du dessous du cou. Pli ante'ropectoral
oiFrant des écailles beaucoup plus grandes que les gulaires.
Région humérale portant, en dessus , une série de six ou
sept scutelles hexagones, dilatées transversalement, très-légèrement
imbriquées; en dedans et en haut de cette série médio-longitudinale
près de son bord, deux autres séries de scutelles plus
petites, rhomboidales. Bord postérieur de la région humérale
granuleux. Dessous du coude garni de plusieurs scutelles subhexa.
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