-•Ih. I.:
D I E S D E L A PEAC.
s ; le prur i t étoil intolérable. Vingt douches méthodiquement admî-
Dartre disparut après huit mois de traitement. Troisième Observa-
;ée ilavescente(i/er/)es crustaceus flavescens), qui s'étoit tout-à-coup
tues. Les croûtes qui étoicnt d'un jaune verdàtre, tomboïent, et se
emainc. Je lui avois donné en premier lieu des bains de fumigations
lot. Ce moyen avoit été infructueux. Elle alla prendre les bains et les
j saison suiBt pour la guérir radicalement. Quatriènie Observation.
îminemment sanguine, étoit fort affligée d'avoir sur le front et les
perose {Herpes pitstulosus gutta-rosea). Cette éruption tuméfioit
agréable. Elle prit, dans l'établissement de Tivoli, une série de
;n douche , à une température Irès-éievée. Bientôt les boutons se
s. Je me borne à ces faits, dont je ne donne que les résultats. Je ne
(^8 MA L A
appliqué les pommades les plus adoucissante
nistrccs, calmcient toutes les souiTrances: la
iion. Madame F*** avoil une Darti-e crustac
manifestée sur le tissu graisseux des deux jt
renouveloicnt plusieurs fois dans la inùjue s
avec l'eau bou¡Haute de guimauve et de méli
tlouches dans rétablissement de Tivoli. Un^
Une dame fort jeune, d'une constitulion c
doux pommettes, une Dartre pustuleuse coi
et enlaidissoit son visage, qui avoit clé for
bains sulfureux qui lui furent administrés
desséchèrent sans être remplacés par d'autn
veux point multiplier les citations.
si les ht
espèces
int d'en
CCXCV. 11 imp o r t e , du reste, d'avertir qui
ê t r e , sont utiles dans le traitement de plusieurs
cas. C'est ainsi que j'ai été plusieurs fois contra
viennent à la suite des maladies laiteuses. Il pai
susceptibilité pari
spongieuse et si p^
liquide qui l'cnvii
des lassitudes, iir
qu'elle allaitoit se
crustacée fli
ulière laquelle le:
étrable, selon la re
me. Elle se ballonr
tat de malaise qui
ins et les douches, de quelque nature qu'ils puissent
de Dartres, ils peuvent être nuisibles dans certains
discontinuer l'usage dans les éruptions dartreuses qui
circonstances une
Cette substance si
rte imbiber par le
:s douleurs vagues,
it chagrin pendant
ns sulfureux. Ma
it elle étoit atte
t que le tissu cellulaire conserve dans ce
jédecins n'ont point fait une attention convenabl
irque de l'ingénieux Bordeu, se laisse en quelque J
se tuméfie; et alors j'ai remarqué qu'il survenoit {
;t très-diilîcile ù décrire. Une dame eut un vioh
)it son enfantj il se manifesta bientôt à la partie externe des cuisses et aux avant-bras, une Dartr«
escente {Herpès crusiaceus flavescens). Je lui fis prendre alternativement des bains tièdes et de
s bail
lté. Il s
, loin de lui procurer du soulagement, ne firent qu'accroître les douleurs vagu
ut une tuméfaction universelle, qui nous détermina à abandonner ce moyen.
CCXCVI. Les bains
lorsque la peau des ini
rompue. Ce phénomen
sans qu'on ait arrêté «
herpétique, ils ont di
vieillard qui avoit déji
s'avisa de prendre à P;
dans l'établissement d
11 m'arrive souvent.
de vapeurs sont quelquefois parfaitement indiqués. Je les fais administrer principalement
iladcs est sèche et aride, lorsque la fonction des cxhalaus est depuis long-temps inter-
D s'observe souvent dans les Dartres squammeuses qui ont vieilli dans l'économie animale,
ucunement leurs progrès. Si ces sortes de bains ne combattent point directement le vice
i moins pour avantage de préparer les tégumens à l'action des remèdes. Je traitois un
fait plusieurs voyages infructu
is une suite de bains de vapeurs; £
bains factices de Tivoli. A la quar
l'hôpital Saint-Louis, d'employe
rapeurs, avec un succès manifeste, pour remédier aux a(
•rustaceus procurnbens) ; mais souvent aussi ce moyen
lucienne, et qu'elle tend à prendre le caractère rongeant.
Barèges et à celles d'Aix-la-Chapelle. Il
la saison suivante, il prit des douches sulfureuses
ntième douche, son corps étoit parfaitement nétoyé.
• des fumigations émollientes, ou bains partiels dp
cidens de la Dartre crustacée stalactiforme ( Herpes
devient totalement inutile , lorsque l'affection est
CCXCVII. Les lotions et les fomentations agissent comme des bains locaux. On peut leschanger et les modifier
selon les indications médicinales. 11 convient généralement de les proportionner à l'état des propriétés
vitales de la peau, lorsque cette enveloppe est atteinte d'une irritation vive, et que la Dartre a un aspect érysipélateux
: c'est alors que les topiques éjnolliens sont très-favorables. J'ai souvent fait appliquer avec fruil,-des
vessies pleines de lait chaud sur des Dartres enflammées. La peau est-elle molle, humide et foible ? on cherche
à la ranimer par des eaux spiritueuses, telles que l'eau de Cologne, l'eau de lavande, &c.
CCXCVHI. Ces lotions et fomentations, dont je ne saurois assez recommander l'usa^
efficaces, lorsqu'on les pratique avec l'eau minérale artificielle de Barèges. MM. Triay
un moyen aussi simple qu'ingénieux de compi
et le résultat de leurs recherches est d'un avan
ne doit rien cacher de ce qui est utile. Je croi
afin qu'il puisse servir aux médecins qui exei
liqueurs contenues dans deux bouteilles, n" i
{sulfure de potasse), lequel est composé d'un«
dose d'acide sulfurique proporlionnée à l'énergie de la di
plus du carbonate de soude, du juuriatc de soude et de 1'
l'analyse des eaux de Barèges, proportions qu'on peut va
sulfurique, on peut employer avec plus d'avantage une eai
Il convient d'assigner maintenant quelle est la manière dont on peut composer l'eau sulfureuse do Barègi,., _
l'instant même où elle doit être employée. On remplit d'abord un vase d'eau élevée à la température de vingt-sept
m ont paru sur-tout
:t Jur ine ont trouvé
• cette eau à volonté, pour le besoin de la médecine humaine,
e qui mérite les plus grands éloges. La médecine philosophique
i conséquence devoir révéler ici le procédé de ces chimistes,
X l'art ailleurs qu'à Paris. Ce procédé consiste à préparer des
et n" 2. La première n'est qu'i
manière qui est propre aux au
^solution que je vi
u'giie préparée, da
"ier suivant la natt
chargée six fois de
ssolution de foie de soufre
.rs. La seconde renferme une
d'indiquer; elle renferme do
os proportions reconnues par
des maladies. Au lieu d'acide
ti volume d'acide carbonique.
M A L A D I E S D E L A P E A U. 99
degrés. On y verse ensuite alternativement une qiiantité égale des deux liqueurs que je viens d'indiquer. On
ajoute une proportion nouvelle d'eau tiède, pour que le mélange s'eflectue d'une manière complète. Telle
est la composition qu'on peut réaliser dans tous les lieux, et qui supplée efQcacement soit l'eau factice de Tivoli,
soit celle que l'on pourroit puiser dans les établissemens d'eaux thermales naturelles qui existent en Europe.
CCXCIX. On ne procède guère au traitement des différentes espèces de Dar t res, sans 1
qui modifient plus ou moins heureusement les propriétés vitales des tégumens. Il sembb
de remèdes sont spécialement recherchés du vulgaire, sans doute parce q
prompte et plus sensible à ses regards. Aussi l'esprit humain s'épuise en in
Je ne finirois pas, si je voulois détailler ici les emplâtres , les onguens, et toi
riques. On a mis sur-tout à contribution les répercussifs, les astringens, &c. Toutefo
mériter les éloges particuliers qu'on lui a de toutes parts prodigués. J'ai déjà fait ment
médicamenteuse dans l'article précédent. Le soufre est un remède éminemment diffusibl«
orande activité le système absorbant, et l'observation médicinale démontre qu'il a une actic
courir à des topiques
môme que ces sortes
U agissent d'une manière plus
ntions chimériques à cet égard.
?s les recettes banales des empyle
soufre me paroît
1 de cette production
1 pénètre avec la plus
Dufre dans un corps gras,
, &c. Avec de semblables
¡prouva un jour en se rasa
ou de petites pustules bla
•e toujours dans la Dartre
ochés les uns des autres, e
ours à différens topiques;
;t empêcha la Dartre de se
ammeuses qui se placent
i parti ulii re sur le
virus herpétique. On fait ordinairement incorporer la fleur de
dans l'axonge, dans le cérat, dans la pommade de concombr
m'a paru très-convenable. Un militaire de la garde de Paris,
très-vives au menton; à ces démangeaisons succéda une érupti
mais dont les bords étoicnt d'un rouge foncé, comme cela arri
( lierpes pustulosus mentagra ). Ces boutons étoicnt très-rapp:
les parties garnies de poils. Le malade avoit vainement eu reci
le cérat soufré, dont l'application réitérée calma le prurit,
même topique réussir merveilleusement dans les Dartres sq
aisselles, dans le pli des genoux, aux environs des parties génitales, &c. Le soufre, dans de sei
affections, n'a aucun des inconvéniens des remèdes répercussifs; et alors mêmeque la maladie est trop
pour que son action puisse la vaincre, le soufre convenablement appliqué, a néanmoins l'avantage d<
ou de modérer les souffrances intolérables auxquelles la plupart des dartreux sont condamnés.
empie,
•emède
excipiens, ce
mt des déman
nches dans le
centre
e pustuleuse n
lenlagn
!t s'étendoient à toutes
le seul qui réussit fut
1 reproduire. J'ai vu ce
aux oreilles, sous les
iblabiés
ivancée
calmer
CCC. Lorsque les Dartres sont invétérées, et qu'il faut un topique plus actif pour les combattre, j'ai
recours au foie de soufre {sulfure de potasse), que je fais incorporer dans l'axonge. Ce médicament excite
d'abord un sentiment très-vif de cuisson, qui change le mode d'irritation de la peau, et devient infiniment
salutaire. Un homme âgé de quarante-cinq ans, d'un tempérament bilieux, étoit tourmenté d'une Dartre
squammeuse qui occupoit spécialement le dos des mains et la partie externe des avant-bras. Il prit des bains
émolliens et les continua fort long-temps. Il essaya des bains de vapeurs, se fit administrer des douches avec
l'eau minérale sulfureuse. Il ne négligea point les remèdes intérieurs, et cependant tout fut inutile. J'eus alors
recours à la pommade composée avec le sulfure de potasse, qui augmentoit d'abord les démangeaisons à un
point extrême ; mais après un mois de son usage, la Dartre se trouva singulièrement amortie ; bientôt elle disparut
entièrement par l'usage des bains : la guéri ion se termina fort heureusement.
CCCI. Au surplus, les topiques qui agissent sur le solide vivant
conviennent principalement pour combattre la classe des Dartres ro
un siège plus profond dans les tégumens. La nature est presque touji
affreux qu'elles causent. Il faut alors réprimer d'une manière véhéim
un autre genre d'excitation qui change en quelque sorte le mode d^
pareil cas j'ai employé avei
vec une propriété irritante ou caustique,
igeantes. En effet, ces sortes de Dartres ont
iirs impuissante pour l'éparer les désordres
nte l'infection herpétique; il faut produire
talité du système dermoide. J'atteste qu'en
^ grand succès l'huile pyro-zoonique, vulgairement appelée huile animale de
Dippel, dans la Dartre rongeante scrophuleuse ( J / e /pe s exedens scrophulosus) : trois femmes à-peu-près du
même âge sont eu voie de guérisnn au moment où j'écris ces lignes. Je suis également parvenu à arrêter la
marche des Dartres au moyen de l'eau de chaux ou d'autres caustiques.
CCCII Souvent les Dartres, et particulièrement celles qui appartiennent à l'espèce des rongeantes, sont
accompagnées d'un état de phlogose très-considérablc.Souventmême ilsemanifestcdesdoulcursquifontredouter
qu'elles ne prennent les caractères du cancer. Il importe de réprimer la violence de ce mouvement morbifique,
qui va quelquefois si loin qu'il décide la mort, comme noUs l'avons vu arriver chez un malheureux perruquier
atteint d'une Dartre crustacée, laquelle s'étoit convertie en rongeante par l'effet d'un coup violent qu'il reçut à
la tète, dans une dispute. Lorsque les Dartres prennent un tel caractère, il faut recourir sans délai aux applications
narcotiques, aux dissolutions opiacées, aux préparations saturnines, &c. C'est alors que j'ai utilement
employé, sous forme de cataplasme, la pulpe fraîche des plantes solanées. J'ai sur-tout mis en usag,
la
= [hyoscianms niger), et la morelle [solanum uigrurn). Cette dernière a merveilleusement réussi che;
jusquian
dci ûdividus atteints d'une Dartre rongeante dont l'aspect étoit carcinomateux
CCCIII. On )it que le auteurs recommandent la saignée dans le traitement des Dartres. Il importe
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