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M A L A D I E S DE LA PEAU.
t frcquenunent gagner les ariiculations d' membres abdominaux ou thoi-ablanches,
]o sjsti'inc osseux. On les
cliiqucs, oL y siiscilcr des caries, des ti
tous les sysLt-mca; elle inlrcduit même
et. ceux ([ui rcriiseut (le croire à la dégéj
avec alLeulioii ce ([ui se passe à cet égari
riuLcricurdes narines une matière iclioreuse, q
nienl sur le cérumen qui découle do l'intérieur
sueur est d'un jaune verdiître, les ur
hôpilaux, qui contiennent un grand n
pas reconnoiti-e. Cette odeur est acesci
J'ai donné des soins à une jeune dai:
il la prcdomincnce du tissu cclluhiii
émanations qu'elle exlialoit à son rév
ment. Nul doute que pour se conser'
recevoir Taclion contractile des vaisseaux
caractère do vitalité, elles subissent des ait'
.le ne finirois pas si je voulois rapporte
etc. Eniin, la scrophule vulgaire est une maladie de
dans les sécrétions muqueuses un ferment corrupteur qui les détériore,
lérescence des humeurs dans l'économie animale, n'onlqu'à considérer
d dans la maladie (pii nous occupe. Il n'est pas rare de voir sumter de
li a des (pialilés plus ou moins âcresj il (aut porter le même jugedes
oreilles, et de la chassie qui s'accumule autour des yeuxj la
es sont presque toujours sablonneuses et sédimenteuses. Les salles de nos
nbre de scrophuleux, ont une odeur suigeneris, qu'il est impossible de ne
tej elleaquehiue rapport avec celle de la viande fraîche des boucheries.
d'une blancheur éblouissante, cl dont les formes agréables lenoient
par la présence du vice scropliuloux; il étoit difficile do supporter les
1, et lorsqu'on n'avoit point encore ouvert les fenêtres de son apparter
dans leur intégrité, les humeurs vivantes du corps n'aient besoin de
aux qui les renlermcul; des qu'elles cessent d'être frappées du même
qu'il importe de soumettre à l'examen le plus attentif,
i les faits extraordinaires dont j'ai été le témoin dans le
hôpital que je dirige. Ce sont surtout les d-
Souvent l'accroissemcnt s'arrête, et plusiei
commisération ou de rebut pour le reste de
d'c cuberai
fait ps
dres du système nutritif qu'il faut considère
individus, par leur petitesse ou leurdiiTorm
)mmes. Quelquefois c'est un phénomène coi
. :lans les puissances assimilatrices, qui imprime à tous les juembres des dim
litre naguère à mes leçons cliniques Pierre Du***, âgé de trente-deux ansj
jusqu'à la puberté; mais à cette époque, sa taille s'accrut à un tel point, (p
nt i
porta vstsidérable;
sn
nt scropimlei
pieds quatre poi
dire, du doubi.
X étoit rauque e
cpro t des tira
I bras, ses mains, ses cuisses et ses pieds étoiei
de l'état ordinaire; sa ligure étoit oblouguc,,sa la
ressembloit à celle d'un acteur qui conlrefait la voi
llemensdans les jambes et des douleurs continuelles d.
•ive, qu'il buvoit jusqu'à dix-liuit bouteilles d'eau pure tous les
ec tant d'abondance, qu'il produisoit une sorte d'inondation dan
infirmités, qui sont inutiles à décrire; il n'éprotivoit aucun attrait pi
ces qu'entraîne la diaihèse scrophuleuse, la plus redoutable est sans
au cancer. J'ai vu, à l'hôpital Saint-Louis, tme multitude d'indiv
tourmenté d'une soif s
colossal urinait parfois
trouvoitj il avoitd*autr
Parmi les degénéresci
conduit à la mélanose \
voient, déjà fiappés, sans aucun espoir, de celte maladie époti
présenloit une induration renitente et comme ébnrnée; les pl
s le;
table. Chez eux, le tissu >
ibles traits de la physi«
vaste
•dans cette maladie.
Lé, sont un objet de
itraire, et une sorte
ensions démesurées,
il étoit né foible et
l'elle arriva presque
n,rn„volnmciH-oiigLiG
d'une largeur
Hard. Ce
.s. Il étoit
jours. Cet homme
les lieux où il se
ur le sexe féminin,
eontredit celle qui
:lus qui nous arricllulairede
la face
lie étoient absolud'i
ment déligurés par la plus hideuse ti
déformé olfroit
le pourtour du
semblables à d.
supérieure avo
ecchymosées pii
tablea
l)ropoi
éfactii .J'i , dont le
visage horriblcll
e fille dont le frc
dacée et absoluir
e jeui
petit garçon de douZ(
s'y mépl endrc l'aspect de la tète d'un lionceau. Je me souviens d'i
y/, et le bas des paupières étoient hérissés de petits tubercules de coulei
hoomatoncies tubéreuses, par leur forme et leiu- consistance; l'extrémité du nez et la lèvre
nt monstrueusement grossi. Toutes ces parties étoient rougeàtrcs, et paroissoicnt avoir été
de fortes contusions; les dents des deux mâchoires étoient ébranlées; le menton étoit surmonté
de plusieurs tumeurs Iluctuaiitcs et remplies d'une matière sanguinolente et pultacee. Cette petite fille mourut,
et la dissection prouva que ces nombreuses éminences n'étorent que des carcinomes, tantôt lardacés, tantôt
mélanés. J'ai fait représenter dans cet ouvrage un de ces accidens, qui glacent d'épouvante les spectateurs.
Que n'anrois-je point à retracer encore, si je voulois consigner ici tous les pliénoniènos morbifiques que
j'ai eu occasion de rencontrer! Mais, je m'arrête, et si mes lecteurs jugent qu'il manque quelque chose à ce
s omissions seront infailliblement réparées dans la description générale de cette tnaladie, que je me
produire dans la seconde partie de cette dissertation. Afui d'éviter des répétitions fastidieuses, je
provisoirouient aux traits caractéristiques de la scrophule vulgaire. Les naturalistes ne procèdent
pas a eut dans leurs recherches; rien n'est plus utile que de les imiter.
Ohscìvatlons rclaûves à la Scrophule vulgaire.
DCCXXXVI. Première Oùsemation.—Voie] l'exemple d'une scrophnl
une intensité très-remarquable chez le nommé Claude Beer, employé dar
individu avoit eu peiulant son enfance les glandes cervicales plusieurs fois
puberté qu'il sentit à la région droite et vers la partie supérieure .du
col ur
sous le doigt; quelques semaines après, ell
t déjà triplé de volume et fi
oeuf de pigeon. Elle augmenta peu à peu e
Int, au bout de deux ans, si
gulièi-eracnt le malade |)ar son poids iuconii
peau n'avoit point changé. Mais cet état il
pungitive, et fut presque aussi grosse q
••oit point d'aillet
dura pas; 1:
c ; les tégur
devi
imode. Il n'y
adolence n,
ne tête d'hoiu
'est déployée avec
ins indirectes. Cet
is ce ne fut qu'à la
r qui paroissoit fuir
de la grosseur d'un
u'elle fatiguoit sinilammatoires.
vulgaire, qui
les contribut!
ngorgées; n,a,
petite tumeui
oit une saillie
volumineuse, q.
ours d'accidens in
tôt elle fut le si.
s qui la recouvr<
et la
'.gc d'une sensation
)ienL acquirent une
M A L A D I E S DE LA PEAU.
couleur violacée; 1
plus. C'est dans ce
dont il s'agit, s'éte
quatrième ou cinqi
un pareil engorgei
maxillairejusq
;s vaisseaux jugula
malheureux étal qi
idoit du côté droit et de h;
ièmecôte; elle avoit dans
lent, de la grosseu
ers l'apophyse gen.
gement s'étendoit jusqu'à la partie 1:
supérieure, que le lobe de Porcille se
dernière, pars(
es se gorgèrent de sang, augmentèrent de calibre; le malade ne dormoir.
l vint se faire admettre à l'hôpital Saint-Louis. La tumeur glanduleuse
iul en bas, depuis le condile de la mâchoire inférieure jusqu'à la
certaines parties plus de six pouces d'épaisseur. Du côté gauche,
du poing, s'étendoil de la partie postérieure du bord inférieur de l'os
, et là, se réunissoit àl a tumeur du côté opposé. Du côté droit, l'engorplus
postérieure du col; il éloit si considérable, surtout à la région
rouvoit refoulé et reployé en haut par cette volumineuse tumeur. Cette
énorme masse, euipèchoit le malade de mouvoir l'omoplate sur le tronc, parce qu'elle reposoit
partie sur le sommet de l'humérus, et en même temps sur l'apophyse acromion du scapulum. C'est avec
pareille infirmité que se présenta à nous cet infortuné, qui termina bientôt ses jours dans les plus cruelle."»
soufiran
Deuxième Observation. —Voici un exemple de scrophule qui se dirigeoit à la fois sur les glandes et les articulations.
La nommée Louise-Élisabeth Hareng, âgée de trente-quatre ans, présenta dans sa jeunesse tous les
symptômes d'une affection scrophuleuse; mais c'est surtout dans l'âge avancé, que plusieurs tumeurs lymphatiques
s'élevèrent de la partie externe et intérieure du col. Bientôt elles disparurent, et ce fut alors que la tumeur
articulaire dont je vais parler se manifesta. Elle venoit de faire une chute violente; dès lors gonflement et douleur
de l'articulation femoro-tibiale; il lui fut impossible de se tenir debout; il fallut se rendre à l'hôpital. Le genou
gauche éloit au moins doublé de volume; la peau qui le recouvroit étoit lisse, tendue et comme oedémateuse.
Une grande quantité de veinules se prononçoient sur le tissu cutané : les règles se supprimèrent. Nous fîmes
appl iquci- des vésicaloires volans, nous lui fîmes prendre les eaux de Vichy, et autres remèdes analogues à sa
situation; le gonflement lymphatique se dissipa, et la nudade étoit rétablie après dix-huit mois de repos.
• F
h
Troisième Observation. —Je pourrois citer beaucoup d'exemples de la scrophule cutanée. Laurette Genti étoit
née de parens sains; à l'âge de huit ans elle fut atteinte d'un petit bouton au bout du nez. Ce bouton ne larda
pas à occasionner dans cette partie un pruril très-incommode, qui contraignit la jeune malade à le gratter et à
s'excorier; une petite croûte se forma, et fut à son tour écorchée. Cette manoeuvre indiscrète exaspéra le mal,
qui lit en très-peu de temps des progrès rapides; des boulons et des croûtes de même nature se développèrent
en même temps sur Pavant-bras, le bras, et l'articulation huméro-cubitale droite. Une année s'écoula; même
accident sur la jambe et la cuisse du côté gauche. L'aspect de ces croûtes, leur étendue el les traces qu'elles
ont laissées dans les parties qu'elles occupoient, leurs irradiations, nous présenloient les caractères suivans :
L'éruption qui avoit.commencé au bout du nez, avoit envahi tout le lobe et les ailes de cet organe ; elle s'étoit
ensuite propagée sur toute la lèvre supérieure, où elle formoit un tubercule d'un demi-pouce et d'une couleur
noirâtre. Il y avoit autour de ce tubercule d'autres petites croûtes, prove
peau et de l'exhalation séro-albumineuse qui s'écouloit sans cesse à leu
ci'oùtes de même nature, à (juclques différences près pour la couleur, qi
prononcé; lorsqu'elles venoicnt à tomber, elles laissoient sur la peau des
glandes parotides et sous-maxillai
, on voyoit des sutu
des coutures mal faites sur du gros di
a p , e t qui dé,
cellulaire des mêmes glandes. Les yeux do la petite malade
Si de la face on portoit ensuite ses regards sur les croûtes qu
les caractères de la scrophule crustacée centrifuge; les boutoi
ou plutôt représentoienl parAtitemenl les circonvolutions, h
variés de ses nombreuses articulations. Dans les espaces rhoj
voient, on dislinguoit facilement les innombrables sutures qi
du coude présenloit surtout cette disposition, au point que la peau y
que Pavant-bras étoit retenu dans une demi-flexion sur le bras
it des ulcérations profondes de la
urface ; la joue droite offroit des
^toit ici d'un jaune vcrdiUre trèsatrices
légères. Dans la région des
légales et difformes, qu'on auroit pu comparer ù
lilcstement d'une perte de substance dans le tissu
étoient atteints d'un blennophtalmie chronique,
occupoient le bras droit, on y retrouvoit surtout
s croûteux étoient disposés en forme de chapelet,
I orbes que le serpent décrit par les mouvemens
.boïdaux, elliptiques, que ces croûtes circonscrii
se portoiont du centre à la circonférence; le pU
t perdu toute son extensibilité, et
les < ulto: m d'une
'èri labi (
ulair
brûlure; les boulons situéî
Í et serpigineusc.
• la et la ambe :chc iicnt pareillement une dispositic
I .i-
SiM
produire lascrophule vulgaire, est
ou plusieurs parties du corps; je
Quatrième Observation. — Un des phénomènes extraordinaires que pu
sans contredit celui des intumescences graisseuses qui se forment dans une ou plu
pourrois en citer plusieurs exemples, je me borne au suivant : André Larive, âgé d(
pendant long-temps d'une santé parfaite ; il fut atteint d'une maladie longue et dange
survinrent plusieurs tumeurs des articulations. Le vice scrophuleux dont le malade
bien manifeste; une tumeur située à la région cubitale inférieure de l'avant-bras
pus très-fluide; l'ouverture resta listuleuse ; le pus qu'elle fournissoit acquit de plus en plus de la consistance
Le jnalade soullroit beaucoup, lorstpi'il s'aperçut d'une grosseur qui se portoit à la partie inférieure et droit.
ingl-sept ans , avoit joui
use, ù la suite de laquelle
Sloit atteint, parut alors
ibcéda, et il en sortit un
de la région dorsale; plusieurs autres parli
pareilles. Deux surtout étoient fort remarqi
iorps, mais surtout l'a
: la première se trouv
nl-br¡
•il pia.
, devinrent le siège de tumeurs
à la partie externe, postérieure
m
: «•(