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i l-::fî!!
M A L A D I E S
en conservant toujours celte forme orbiciilaire, qui
d'IIerpes sgua/nmosus orbicularis.
Ces écailles qui constituent la Dartre que nous cléi
Dartre squanimcuse a pour signe extérieur le plus <
qui vont en s'agrandissant du centre à la circonféren«
de sa surface, et s'enli
centrifuge. { Voyez h
consistance dure au to
de certains arbres est
à l'exterieur du carpí
qu'il seroit aisé de
la dégenération di
tomber avec les débris
C'est sur-tout lorsqu«
ichoreuse, qu'elle pro^
versellenicnt enflanim
circoustance que l'eau
D E LA PEAU,
lui a fait donner, avec juste aisou, la dénomination
. ria
uche
et du
s , prennent des f
i t , de tracer dans l'ii
?pidorme s'altère, bli
c je désigne sous le
les écailles desséchée;
ne vcrdátre, q
:nes très-variées. Souvent la
ntérieur des mains des orbes
hit dans plusieurs points
n de Dartre squammeuse
et coriaces prennent une
;ulaircmeut. C'est la variété q
:lie XV, fig. 1.) Souvent aus
et jusqu'à la couleur d'un ja
:iimcnt recouverte, [ r o j c z la Planche XV, fig. a. ) La ressemblai
métacarpe, du tarse et du métatarse, aux extrémités des mj
'affectent les lichens dont l'écorce
'y méprendre. J'ai vu du reste dans la Dartre squammeuse lichénoïde
la peau, se racornir, et contracter différons vices de conformatioi
de l'épiderme. Pareille remarque a déjà été fait<
la Dartre squanmieuse suinte, et qu'elle est j
iquc les démangeaisons les plus violentes. Alo:
Ci, qu'elle devient rouge comme le cai min
qu'on jette sur leur corps se dessèche avec unt
parlent que d'ffcre/îc rfe , àe feu intérieur, &c. Il
dévore sans les consumer jamais. D'autres ressentent
•tement le visage ou d'auti cs parties du systêi
couleurs assez fortes, les tortures innombrabli
invoquent la mort. J'en ai vu qui éprouvoient di
fenêtres de l'hôpital Saint-Louis ; il y eut un 3
dont les malades se servent pour se soulever dan
de la Dartre squammeuse. La nuit, sur-tout, h
au sommeil, parce qu'elle provoque à chaque instant des démangeaisons m
qui, après avoir essuyé mille angoisses depuis la veille, se déchiroient encon
est qui se croient dans un
le des flammes qui monter
dermoïde. Aucun auteur n'a véritable
dont ces infortunés sont la proie. Da
atteintes si véhémentes, qu'ils vouloie:
Iheureux perruquier qui essaya de se
^e est si frappante
ns et des pieds,
les ongles suivre
, souvent même
dans la Teigne et dans la Plique.
luillée de toutes parts par la matière
i la peau est si vivement et si uni-
J'ai même expérimenté dans cette
rapidité étonnante. Les malades ne
s leur llit . Aucun repos
i rosée muqueuse qui
brasier ardent qui les
t et traversent subiment
décrit, avec des
is leur désespoir , ils
it se précipiter par les
pendre avec la corde
est pi
débris sanglans de leur épidi
«ouÎîrautes et des plus j)itloresqu(
Quelquefois pourtant les démai
Les malades ont des instans de rel
leur corps semble réceler des hu
•mis aux malheureuses victimes
Kle, les empêche de se livrer
relies. J'en ai observé plusieurs
lu point du jour , au milieu des
La situation de ces malheureux individu^
véritablement des plu
point
s'y atte
qu'elle
sons que provoque la Dartre squammeuse ne sont pas continuelles.
, pendant lesquels leurs douleurs paroissent totalement amorties. Mais
•s ennemies qui éclatent à la moindre cause. Tout-à-coup, et sans
ade, un nouveau prurit se manifeste. La sensibilité de la peau se réveille, et s'exalte à un tel
absorbe toutes les facultés de l'ame,
l'ardeur qu'ils ont à se gratta
enveloppe cutanée, et l'inforti
les cuissons que l'on éprouve
de la verge, eles fosses nasaL
est un aliment continuel pou
J'ai souvent vu survenir da
le corps des malades s'oedématier, e
avons été souvent contraints de trait'
s'appaisent alors communément ; i
L a d o
parcoi
jrsqi
pas eu
nobles
Il ar
elle ul
succèdi
vers k
poils
à - l a .
s'ex as
en pc
m
Plusi
La squammeuse cc
une desquammatio
liens ou autres im
phénomènes dont j
que je décris.
gémir des
icères de l'é
de la voûte du
rinflaimnation ;
j la Dartre squai
er, et le tissu cell
itases darti
lie animal
Dartri
des hydrothora:
iis ces fonction
imnunément que la Dartre sq;
ofondémcnt la peau et se con^
lté horrible maladie, et les i
. En effel, dans qu
i sa surface. On vo
:ere pr
lèpre
opère ¿
fois en croûtes et en éci
îèrent pendant la nui l , ain
i r r i i u r e j enlhi, on voit s)
s il est des variétés de la Di
l'ame. Ni les exhortations ni les reproches ne peuvent arrêter
aison s'étend à mesure que le malade tourmente et déchire son
rt ainsi avec ses ongles la totalité de son épiderme. Qui peindra sur-tout
sciuammeuse se porte sur la membrane muqueuse du vagin,
palais! L'Iiumeur qui lubrifie naturellement cette membrane
!t le supplice qu'on endure se perpétue souvent toute la vie.
imeuse les phénomènes les plus alarmans. J'ai vu le visage et
Jaire se bouffir et se gonfler par l'irritation herpétique. Nou.s
, des ascites, des anasarques, &c. Les douleurs et le prurit
internes s'exécutent mal. Combien alors n'avons-nous
ses et des cngorgcmens considérables qui s'effectuoient dans les plus
5 disparoissent sponta
inmeuse est entretenue et fon
•lit en Dartre rongeante. De^s
;icns disoient, avec juste rais(
4ques circonstances, la peau se gerce d'ut
l s'écouler de toutes parts une i:
illes. La fièvre hectique se décl;
i epie des démangeaisons universelles. Le;
ivre de très-près le marasme, l'insomn
rire squammeuse qui, dans aucun cas, n'o
ntérieur;
ncore- peu
•ayoit la i
;la chiUe des
t à certaines époques de la vie,
ifuge est une des alTectiojis cutanées les moii
uccessive de l'épiderme des mains. Certain:
ns aussi simples. Au surplus, je ne finirois pa.s,
été le témoin. Je prendrai l'exemple le plus frapp;
tèe par un vice
lux plus graves <
que le lichen fra
nanière affreuse;
lière purulente et fétide, qui se convertit
c. Il se manifeste des douleurs vives epii
orps dégénèrent, pour ainsi dire,
isomnie et la mon.
js, n'ont une terminaison
t sont remplacées par d'à
filcheuses. Elle cesse na
t pa
mssi déplo
utres inliri
lades guérias
si je voul.
Il dans ch;
able,
li tés.
iturellement par
des bains emolís
raconter ici tous les
iquc variété de l'espèce
M A L A D I E S DE LA PEAU.
Observations relatiyes d la Dartre síjutiinniBusCt
CLXXXI. Première Observation. — J'ai observé 1
madidans), chez le sieur B***,né en 1760, à Troyes ci
J'air très-mal-sain. Ce malade no fui d'ailleurs cxei
Sa tète lut eouvcrtc par les croûtes de la teigne ti
vérole, qu'il lui en resta une surdité, laquell
prescrivit le célèbre médecin Bouvard. L'alTccti(
de sa vie; mais ce fut sur-tout vers l'âge de di
1 Dartre sq
1 Champagn
ammcuse humide ( Herpes sqttammosu.-
ille entourée d , q u
mpt d'aucun des exanthèmes qui sont propres à 1'
nuqueuse. Il fut même tellement maltraité par li
disparut néanmoins par des purgations réitérées
1 cutanée dont il s'agit se développa dès les premie
if ans qu'elle éclata avec une extrême viol
idcnt
enfance.
1 petiteque
lu,
rs temps
Elle se
porta à la tète d'une force singulière, et sortoit pa r le front cl les joncs, où elle déposoit des écaille épai.s.ses
d'un aspect aiTreux. Tout e la tète étoil enflée, ainsi que le col, le dessous du menton, et les parties .pii
nent les oreilles. On y observoil un grand nombre de glandes engorgées qui se prolongeoient jusqu'aux a
Ce mal horrible influoit sur toutes les fonctions du malade ; il dormoit mal, étoit' toumientè par di
pénibles, perdoit l'appétit, et tomboil de jour en jour dans un état de foiblesse et de langueur. Je supp
arrêter qu'à la partie descriptive de la maladie. Il s'opéra i
[fortuné ayant horreur de lui-mcmc, se réfugia à la campagne
. Une matière iehoreuse et roussâlre s'échappoit de son corps
c des lingc.s qui s'y eolloient et y adhéroient sans cesse. Certes
-i les arcanes divers auxquels le malade avoit recours, dau.
,a les remèdes dont il lit ui „
irruption de la Dartre sur la li
pour n'être exposé aux regard
On essuyoit cl on ahsorboit 1'
je le répète, il seroit trop lo:
, pour ne ni
•e, que cet i
de personne
umidité avec
S de détaillei
isselles.
me telle
le desespoir où il se trouvoit. Les drogues qu'il avala, le fatiguèrent l, un tel point , qu'elles opérèrent en
quelque sorte une révolution dans son tempérament. Il devint semblable au vieillard et n'éprouva nkis
aucun attrait pour le sexe féminin. On remarquoit néanmoins que cette effroyable Dartre avoit des temps de
calme, et qu'elle sév.ssoit par intervalles, selon que le sieur éprouvoit des chagrin», des inquiétudes
' .mestiques, selon qu'il étoit exposé anx intempéries de l'atmosphère, ou à d'autres causes irritantes. C'est alors
que le visage se ehargeoil d'une manière épouvantable ; I
les joues et les oreilles, au point qu'elles devenoienl d'un
pulsations analogues à celles qui se manifestent dans un
sur-tout ne pas oublier dans le tableau de cette alfectio:
si subits et si violens, que le malade se gratloit par m
sang. Quelques efforts que l'on fit alors pour l'arrêter, quelq
appaiser cette fureur de prurit extraordinaire. Les crises décl
de la nuit, quelquefois le jour, dans le bain ou hors du ba
o écrit lui-même im rapport très - étendu de ses souffrances,
l'affligent, à ce que sa mère devint enceinte de lui, dans le
contrainte do sevrer un autre enfant qu'elle allaitoit. Cette <
ferment de corruption dans son sang. Ce qui le confirme dai
jouissent de la meilleure santé, e'est que ses frères et soeur
herpétique, &e. Au surplus , I
de soulagement. Ainsi la preii
l'ilge de cinq ans, c'cst-à-dire,
mplion ,
épaisseu
partie 0
désastre
impuis
it vive et très-enllammée; elle gonfloit
xtraordinaire. Il disoit y ressentir des
il surviendroit un abcès. Ce qu'il limt
^ ce sont des accès de démangeaison
involontaire , et s'écorchoit jusqu'au
Í pouvoit
idle
donc quatorze
en sorte qu'ell.
de douze ans,
inquiétudes, si
autre atteinte ;
cependant, à 1
suceombe
ans do
dur
e t q u
. Ensuit
! relàehc. Alors, commença
environ dix années. Enfin, nouveau eah
¡onduisit le malade jusqu'en i8o5. Penda
lie inévitable des vestiges de son ancienne affect
il a suivi tous les conseils; il a employé tous le
heure oii j'écris, it est enco
¡Souvent, dit-il, la douleur me réveille ei
une étrille qui la déekire et la brûle tout
Bientôt le prurit triomphe de sa surveilla
peuvent peindre les angoisses de l'état que nous déer
homme un lissu continuel de tourmens et d'amcrtun
l'espèce humaine que la lièvre udynamique ou la périp
les discours qu'on lui tînt, rici
irantes se déclaroient quelquefo
n. Le malade, qui s'étudie eontinuellemei
dans lequel il attribue les symptômes q
temps de la menstruation; même
mse, à ce qu'il prétend, jeta dèss
son opinion, c'est que son père et
n'ont jamais éprouvé la moindre
fut
!re
-uptii
:ur B*»* a obtenu, dans le courant de sa vie, des intervafles très-remarquablf
e invasion dartreuse qui avoit eu lieu à l'âge de cinq mois, parut s'adoucir
.765, par l'apparition de la petite-vérole et autres maladies de l'enfance, aux
lasanté du sieur B**'' ne subit aucune altération jusqu'en janvier i779.Voil
de
irruption, qu
l e , qui se com
It ce temps, il
on. Enfin, ce m
remèdes ; il
position. Il ne pcul
laitue, qu'il me si
il a beau se contenir
dans la plus trist
arsaut ; die est
-la-fois. Alors,
:, et il .se déchire a
se prolongea jusqu'en 1789;
ma pendant environ l'espace
'éprouva que quelques légères
igles. Quell
lUx citoyen a essuyé une
lis à tous les moyens. Et
jouter le moindre repos.
ibk avoir sur la jambe
pour ne pas se gratter,
tpressions assez fortes
lalh
est SOI
s ! Quelle cxisteiice, que celle qui fait des jours
Un semblable fléau n'cst-il pas plus affligeant
nonie, dont le péril est au moins d'une courte d
Deuxième Observation. — L'histoire du
la précédente. Cet lioinmc, âge d'env
qu
guéri ; mais depuis cette époque, il y entra une seconde f
avoit cxereo lonij-tenips le métier de tisserand, à Noyon
geux. Ses parensétoicnt d'ailleurs bien portans, etontfoui
HieurcuxFa
•aiite-cinq an
't offre des cifconstances aussi déplorables que
nt à l'hôpital Saint-Louis en l8o4. Il en sortit
cause d'une rechiite qu'il avoit éprouvée. Il
irtcment de l'Oise, pays humide et marécapeiil
dépi
que s'étonner de la ressemblance frappante de cette maladie
nguc carriere
ce celle que j
Sous c
ai déjà
point de VI
(posée très détail.
ÍN
i!| i.