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Ni
M A L A D I E S DE LA PEAU.
i l u , doi t -on songer à l a guérison,
l i n e r le principe morbifique par
?urs avantages, l'espèce de dépu
à l'hôpital Saint-Louis, confirme
is qui sont enclins k rhémorragi<
Li moins qu'ils se débarrassent i
a v a n t d'avoir préalablement changé l'ordre des mouvemens qui tendent
r e t t e voie? N'est-il pas utile de favoriser des évacuations qui balancent,
a t i o n que la nature cherche à efrecluer? U n e observation intéressante,
b i e n ce que nous avançons. On y remarque assez constamment que les
n a s a l e , ou à un flux d'urine très-fétide, sont moins sujets aux Teignes,
vec. plus de facilité de ces exanthònìes que ceux chez lesquels aucune
chev(
k éliii
p a r l
f a i t e
c n l i u
o u d
e x c r é t i o n ne se développe. On explique, d'après le niêi
T e i g n e sévit avec violence, ne sont presque j
n i m ême d'auti
; point de vue , pourquoi les individus cliez lesquels la
ts d u catarrhe de la m emb r a n e muqueuse des narines.
a f f e c l i o n s h abi tue l l e s chez les
t été parfaitement sentie par Hippocrate et ses
i dérivat ion par l'emploi de quelques substances
g e , du pissenlit, de la bourrache, et
ion, le b e c c a b u n g a , le trifolium fibri-
, en infusion ou ou aposème. D'après
des moyens intérieurs, les modernes
L U I . Au surplus, la nécessité d'un trailcmeiit intern
v é r i t a b l e s disciples. De là vient qu'ils cherchoient à opéi
l é g è r e m e n t purgatives. Ils conseilloient aussi l'usage de la chicorée sau^
a u t r e s plantes réputées rafraîchissantes. Ils recommandoient aussi le cr(
n u m , &c. Ces dilfércns végétaux étoient administrés plusieurs fois le jo
ces idées, émises par les anciens sur l'utilité qu'il y a de procéder pa
ont proposé successivement la jacée, la prinie-vère, la violette tricolore, le tussilage, &c. qu'ils font prendre
e n c o r e , en les faisant bouillir dans du lait ou sous une autre forme. Il est vrai qu'on a s ingul ièrement exagéré
les vertus de ces plantes, qui agissent, assure-t-on, en provoquant abondamuicnt l'excrétion des selles et des
;pétées à l'hôpital Saint-Loui s me permettent peu de croi
moins qu'on ne sache les combiner habi lement avec le traitci
d homme vonloit aussi q
n e ; il vouloit enfin , qi
î aux effets mei
e n t externe.
tous les alimens lourds <
n surveillât avec un soi
dans la Teigne muqueuse , lorsqu'elle
t r o p abondante. Il faut alors changer
Qs interne s que nous venons d'exposer
es , d'éviter une rélropulsion funeste,
s inconvénient. Ces secousses diverses
u t a i r e au système dermoide , et prou
r i u e s . Les expériences que j's
v e i l l c u x qu'on leur accorde, à
L I V . Je reviens à la méthode d'Hippocrate. Ce gr.
i n d i g e s t e s fussent interdits aux enfans affectés de la T . _
e x t r ê m e toutes les part ies d u régime. Ce p r é c ept e est sur - tout applicable
est fomentée et entretenue par un lait trop épais ou par une nourriture
l a nourrice , ou répr imer la trop grande voracité de l'enfant. Ces moyc
o n t l'avantage de n'introduire aucun épuisement dans le système des for<
e t de faire concourir l'administration des topiques avec certitude et sai
p r o v o q u é e s à l'intérieur , communiquent d'ailleurs un ébranlement sa
c u r e n t u n avantage incontestable pour la guérison.
A R T I C L E IX.
Du Traitement externe employé pour la guérison des Teignes.
LV. On a multiplié à l'infini les recettes pour le traitement local des Teignes. Chaque auteur semble
a v o i r ambitionné l'avantage de proposer u n topique de son invention. On a toui'-à-tour mis à contribution
t o u t e s les substances caustiques, acres ou narcotiques. Il seroit trop long de les décrire. On connoît l'emplâtre
c é l è b r e qu'on appliquoit du temps d'Ambroisc Paré, où l'on faisoit entrer à-la-fois l'ellébore, Porpiment,
l a litharge, le vi triol , l'alun , la chaux v ive, les cendres gravelées , le mercur e éteint dans de la graisse, en
y ajoutant le suc de plusieurs plantes , telles que la bour rache , la scabieuse , Poseille , et en y mêlant aussi
l e vinaigr e concentré, la poi x de Bourgogne , la cire , &c. Qui pourroit tenter encore de mettre en crédit
c e t t e monstrueuse composition ?
L ^ l . A ce topique, dont la confectir
est si compliquée, on en a substitué d'autres dont l'application a eu
p a r exemple, que le trai tement barbare, vulgairement désigné sous
. i n t e n u dans nos hôpi taux. La manière dont on exécute ce traitement
é t e n d r e sur de la toile une préparation composée avec la farine de
p l u s o u moins d' inconvéniens ; c'est ain
l e nom de calotte, s'est plus ou moins
n ' e s t ignorée de personne. Elle consist«
s e i g l e , le fort vinaigre et la poix. C'est après avoir préalablenr
' a g i t , et qu
t ramol l i et fait tomber les croûtes par des
l e laisse séjourner et sécher sur le cuir chevelu,
e n o u v e l l e l'application. On continue de suite cette
e certaine quantité
i r r a c h c r la calotte,
•'ires qu'on emploie
J i i i b a t l r c . Ils n'ont
c a t a p l a s m e s , qu'on pose l'emplâtre dont il ;
T r o i s jours après, on l'en arrache avec viol<
o p é r a t i o n si cruelle pendant plusieurs mois, et chaque pansement entraîne l'avulsion d'u
d e cheveux. Ni les soufTrances, ni les cris des enfans, pendant qu'on les torture pour leur
n ' o n t pu faire abandonner ce procédé extraordinaire. Les c jnpi r iques ou plutôt les mèdica
p o u r ce déplorable ministère ne connoisscnt pas même l'espèce de Teigne qu'ils ont à
d ' a u t r e guide qu'une aveugle routine dont ils n e veulent pas se départir.
L V n . Pers
c e p rocédé do
plus de Te
n o i t ? Je
inne peut-être n'
it j e viens de fair
i été plus i
: Pexpositic
m ê m e que nous d'apprécier les avantages et les inconvéniens de
L ' h ô p i t a l Saint-Louis est celui de toute l'Europe où se r endent le
i g n e u x , et pendant très-long-temps on
lis les transcrire ici avec l'exactitude h
n p a r l i a l e
it-on sav( • ( | U . . l 3
V.
, tels qi
i soigni
u l l a l s o l n e -
M A L A D I E S DE LA PEAU.
r G a l l o t , que je
3 p o u r obtenir la
d e concert avec M. le docti
mois au moins étoit nécessa
v o y o i t une assez grande quantité qu'on ne pa
mois. 3". Nous en avons compté plusieurs qi
f a l l o i t ordinairement trois ans pour guérf
5 '
y
Nous l'a
. ou plusi
n a l a d i c s graves ap:
k o i s associé pour ce genre d'observations. 1
é r i s o n des enfans , cL c 'étoi t le plus petit nt
:noit à dclivrer de la Teigne que du neuvii
g u é r i s s o i e n t dans le courant de la deuxiti
chez lesquels cette maladie se niontroit 1:
vue persister quelquelbis après cette époque. 6°. La guérison n'est pas toujot
r é c i d i v e s qui ont nécessité u n traitement nouveau. 7". Enl în, certains enlans
l a guérison des Teignes par le procédé dont il s'agit. Noi
guis ichectiques après l 'ext irpat ion du favus p a r la calotte. Q u e pr
iillis d'après une grande masse d'individus, et sur lesquels j'appell
v o u e r a sans doute que l'arrachement des bulbes capillaires par la
i h e v e l u , et en changeant le mode d'action des propri,
d a n s quelques circonstances, l'exanthème teigneux ;
O n avouera sai
excessive au ci
f a i r e disparoîti
l ' e m p i
d e cette mé thode , no sauroient , dans aucun cas, en compense
L'espace de six
i b r e . 2". On en
l e au douzième
e année, i'. Il
plus opiniâtre,
u r s radicale, et il
s ont éprouvé des
u trois rester lanauveut
maintenant ces diver s résultats,
! l'attention sérieuse de mes lecteurs ?
c a l o t t e , en imprimant une irritation
;tés vitales sur ce même organe , peut
m a i s les foibles avantages qui suivent
;r les inconvéniens.
L V I I I . Doit-on ajouter plus de confiance au conseil que donnent certains praticiens d'arracher les cheveux
u n à u n avec de petites pinces destinées à cet usage? Cette méthode n'est-el l e pas plus défectueuse , pour ne
pas dire plus barbare, que la p récédente, par les violences répétées qu'el l e fait exercer sur le cuir chevelu? Ne
f a u t - i l p a s , sous le m ême point de v u e , rejeter la cautér isat ion, que certains auteurs subst i tuent it l 'avulsion des
c h e v e u x , quand la peau de la tête est tondre et qu'on ne peut l'épiler sans s'exposer à déchirer les parties? 11
e n est qui ont recour s à u n e pommatle de cantharides, dont l'application si irritante fait naître une multitude
d e vésicules autour des bulbes capillaires. C'est à l'aide de ces vésicules qu'il s'établit une suppuration facile à
e n t r e t e n i r par des onguens digestifs. J'ai connu un homme absolument étranger à notre art, qui employoit
u n topique de cette nature qu'il s'obstinoit à garder secret, et dans lequel néanmoins je découvris qu'il faisoit
e n t r e r de la c h a u x ; on observa qu' i l p a rvint à guér i r près de soixaute-dix individus dans u n temps très-limilé,
e ' e s t - à - d i r c dans l'espace de six mois. L a manière dont il met toi t son arcane en usage étoit très-simple : il se
b o r n o i t à en frotter la partie de la tète qui étoit alfectée de la Teigne, dont les croiitcs ou squammes étoient
d é j à tombées par l'action ramollissante des cataplasmes. Qu'arrivoit-il? Les cheveux tomboient pour renaître
d a n s un autre temps, d'abord avec une couleur pàlc, ensuite plus foncée, et l'exanthème disparoissoit ; mais
il survenoi t assez souvent des rechutes.
L I X . Parmi les n omb r e u x remèdes proposés pour le traitement externe des Teignes, on a principalement
d i s t i n g u é différens oxides métalliques. Murray, par exemple, composoit une pommade avec une part i e de préc
i p i t é blanc de mercure et hui t parties d'onguent rosat. Le soir, on frottoit avec ce topique les par t ies malades
d e la tète des enfans pendant l'espace d'une semaine. On administroit ces frictions d eux fois le j o u r , quand
la circonstance l'cxigeoit. On les cont inuoi t quelque temps, alors même que la Teigne avoit disparu. Murray
d i t qu'il a souvent été étonné de la p rompt i tude de la guérison, et qu'il n'a jamais vu de i
l ' e m p l o i d'un pareil moyen. Le cuir chevelu, dil-il, se nettoyoit parfai tement , et finissoit par rocoi
i n t é g r i t é première. Ce procédé doit être secondé par l'effet de quelques purgatifs, adn
e o m m e n c e m e u t . Il faut aussi surveiller le r égime, et ne donner que des ahmens
d e manganèse réduit en poudre et incorporé dans l'axonge? Plusieurs pr
h ô p i t a u x , et p r é t endent avoir réussi
le succès des expériences, en préseï
i r q u a b l e
elfets s
listrés même dès le
icr de l'e
,age dan.
n ont eu ien de très-ren
. J e n'ai pas eu le m ême bonheur , quoique je
i c e de plusieurs témoins fort attentifs. Les ai
, et n'ont diiféré en rien de celles qu'on obtic
;. Que pe,
ont l'ait 1
•ien négligé pour assurer
allons qu'on a observées
d ' a u t r e s topiques.
L X . Ce que je dis des oxides métalliques, je pui s le dire également de quelques
c a u s t i q u e très-puissante, et dont on n'a pas craint d'invoquer l'emploi. Tels sont
m e r e u r i e l corrosif et l'aeétite de cuivre, part icul ièrement conseillés par D
nui ne permettent pas d' y ajouter une grande confiance; et quand je n'a
cr les expériences plusieurs fois tentées à l'hôpital Saint-Louis. J'ai
•esseurs. Je faisois faire des cataplasmes î
allé,
édéi
: i t o i t d'aifreuscs démangeaisons, la tête des
érison permanente. Nous n'étions pas plus 1
n f a u s étoit au m
î u r e u x quand nt
• r t -de -gr i d a n s q u e l q u e s e i r c o ns , l'c
d e u r nalurelle, il y avoit presque toujours une
r i i o n s opérées avec ce remède. Il est vrai que le
tient d 'une nature Irès-opiniâtrc. C'étaient, pou
2squ'aussi-lôt après la naissance.
iels doués d'une propriété
p a r exemple, le muriate
ncan. Mais Mu r r a y a tenté des essais
rois pas cette autorité, je pourrois
ibsulument imilé le procédé de mes
et l a dissolution de sublimé ; leur application
l y r e , et nous n 'avons jamais p u produi r e uno
s avions recours à l a p omma d e d'axonge et de
i d e p a :
- t h è m e paroissoit anéanti, si le cuir chevelu reprenoit sa
r é c i d i v e quelque temps après qu'on avoit discontmué les
espèces de T e igne que nous avons attaquées p a r ce moyen,
l a p lupar t , des Teignes faveuses qui s'étoieut développées
L X I . La vogue e
l ' i d é e de le meure
d ' a b o r d d'un certaii
t r a o r d i n a i r e obtenue pai
c o n t r i b u t i o n pour le tr,
c r é d i t . Tous les pratici
1 y a peu d'années, a soudainement suggéré
l ' a c i d e nilriqu
i l e m e n t des diverses Teigi
ins se sont empalés de ce
:l la pommade oxigénée a joui
»de. Le succès pourtant n'a pas
6