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M A L A D I E S DE LA PEAU.
te générale; et souvct
répondu H l'att
renaître les puslul
tensile qu'aupai
avaiiLagesj else;
!t les rroùtcs avec le
t , après avoir nettoyé la tête par son application :
incmc caractère. Le mal Guissoit par se déployer a
Sitérée, j'ai
ec autant d'i
ani. Au:
îsultats £
i M. Chiarugi, qui
iccordent avec les i:
^asion de l'administrer, ne lui accordc-t-il pas de gra¡
substances proposées
l'eau phagédénique,
nde tabac, &c. On a
iac dissoute dans le
:t dont on recouvroit
Ci ton
•s, ainsi qu
, la décocti
LXII. Dans quels détails ne faudroit-il pas entrer, si l'on vouloit énuméror
pour le traitement externe des Teignes ? La pommade citrine a eu ses prôncu
l'arsenic, le cobalt, l'eau de saturnc, le bourre d'antimoine, la poudre à canoi
beaucoup recommandé, dans le Journal do Chirurgie de Desault, la gomme amni
vinaigre. On en composoit un emplâtre assez consistant, qu'on élendoit sur de la toile
le cuir chevelu afieclé. On assure que ce lopiqtio a fait obtenir plusieurs guérisons. On le laivsse pendant près de
deux mois sur la tète des enfans, et lorsqu'on l'oulève après cette époque, on ne trouve aucune trace de l'ancien
exanthème. Il ne paroît pas, du reste, que ce médicament se soit maintenu dans l'art. Au surplus, la fureur des
recettes fut jadis portée si loin, qu'on alla jusqu'à conseiller la poudre de crapaud brûlé, l'ivoire râpée, et
autres substances pour le moins aussi insignifiantes.
LXIII. On sait qii
Murray a essayé de constater les bons effets de l'administration de la ciguë, soit à l'inté-
1-. L e 20 janvier de l'an 1780, une jeune malade, confiée aux soins de cet homme célèbre,
rieur, soit à l'cxtérie
commença à faire u;
le soir. On faisoit er
bouillie. L'eau qui a
l'application. Da
petits abcès pleins de pus
entrefaites, les glandes di
se contenta de recourir ai
isage de deux grains de l'extrait fourni par cette plante, à la dose de deux grains le matin et
n même temps porter à l'enfant, la nuit et le jour, un cucupbe de la même plante sèche et
ivoit servi à la décoction, servoit à laver le cuir chevelu, toutes les fois qu'on renouveloit
les premiers jours, les croûtes tomboient, et il se formoit à la base des cheveux de trèslesquels
se crcvoient d'eux-mêmes, ou lorsqu'on les pressoit avec le doigt. Sur ces
col se ramollirent. Aux approches du printemps, on supprima les pilules, et on
c cataplasmes de ciguë, dont on n'usoit même que la nuit. L'ancienneté de cette
Teigne, et peut-être l'inexactitude avec laquelle on exécutoit le traitement, rendirent la gucrison fort lenlc.
Mais il n'est pas moins vrai de dire que ce moyen, joint à l'administration sage des purgatifs, firent qu'au
milieu de l'été, l'exanthème étoit presqu'entièrement dissipéj en sorte qu'on pouvoit promener l'enfant sans
lui couvrir la tète. C'est par ce moyen simple que Murray dit être parvenu à guérir complètement cette
jeune fille, infiniment chère à ses parens par la vivacité de son esprit. Personne peut-être n'a mis plus de soin
que moi à répéter de semblables expériences à l'hôpital Saint-Louis. J'ai essayé les cataplasmes de ciguë sur huit
sujets, dont quatre étoient atteints de la Teigne faveuse, et quatre de la Teigne granulée. Trois de ces derniers
ont été parfaitement délivrés de ccttc affection après cinq mois de traitement. Les autres ont eu des rechutes.
J'ai eu recours à d'autres plantes. J'ai employé successivement les applications de la morelle, de la douceamere,
de la patience bouillies, les baies de genièvre réduites en poudre et incorporées dans du saindoux.
Toutes ces applications n'ont point eu des effets assez avantageux, pour qu'on doive les recommander.
LXIV. Il est enfin un dernier topique
journaux allemands. C'est de la poudre d'
par ce remède. Mais quel avantage peutétoit
l'espèce de Teigne dont se trouvoieni
dicjue pas même quelle est l'espèce d<
dont j'avois lu la relation, j'ai succt
paru obtenir des effets plus rr
avoit obtenus, dépendoient sa
grandes louanges dans quelques
1 exalté plusieurs cures opérées
>n ne nous dit pas même quelle
auquel on a prodigué naguère di
charbon que je veux parler. On
1 retirer de pareils récits, quand
oient atteints les individus sur lesquels on a expérimenté, quand on n'inharbon
dont on s'est servi? Quoi qu'il en soit, voulant constater les essais
ivejnent adopté le charbon de bois et le charbon de terre. Ce dernier m'a
•qués; ce qui m'a donné lieu de présumer que les résultats salutaires q
doute du principe sulfureux que contient cette substance, lorsqu'elle est
de fossile. Alors je pensai que, pour l'usage ordii
à la poussière de charbon de bois, que nous pouvion
brcux qui ont.assisté à mes essais, savent que fort souvent nous avons vu
d'un succès incontestable. Par le secours d'une pommade composée ave
céral ordinaire, dont on frottoit la tête, après avoir préalablement coup^
les cataplasmes les plus émolliens, nous avons vu survenir des guérisons
plus certaines que par les moyens précédemment exposés. Sur trente indi
quatre mois d'un pansement assidu, les autres en sept o)i huit mois; deux ont été ti
et ont éprouvé des rechutes. Mais, en général, on peut assurer que ce topique a paru l
adapté, par .sa propriété pénétrante et diffusible, à l'état morbifique du systôjue lymphaliqi
l'état
oufre
; o l , f r
on pouvoit associer avantageusement les fleurs dplus
facilement nous procurer. Les témoins assez nom
;ette nouvelle application couronné
le mélange des deux poudres et I
les cheveux et nettoyé la peau pa
tjui nous ont paru plus efficaces t
idus, treize ont guéri après cnviro
pendant plus d'un an
neilleur, et plu
!t des glandes d
flu
:quemmint engorgées. La réussite étoit 1
de la saison ou> celle de l'atmosphèn
éniens des remèdes irriiar
bout d fa
i i l , e t qu
elative à la nature du mal, au tempérament des
, &c. Ce mode de curation n'a présenté, dans
res et caustiques, auxquels les empiriques ont journollemer
e disparoîlre une Teigne faveuse chez une pelilo lille de o
étoit tourmentée depuis sa première enfance. M'étantmên
m fai
cas , les
urs. Par
ce moyen, je suis veni
m'avoit amenée d'Auti
les effets du mélange étoient d'autant plus favorables, que la proportion du soufre étoit plus considérabl
(lu'on
•rçu que
M A L A D I E S DE LA PEAU,
avions fini par supprimer la poudre de charbon de bois, substance à-pcu-près
sauroit avoir qu'une action très-médiocre.
Tte, qui, par elle-môn
L X V . Les accidcns des diverses Teignes se faisant particulièrement ressentir sur la périphérie du system,
dermoïde, tous les procédés curatifs dirigés vers ce système sont d'une utilité plus ou moius marquée. On peu
donc adopter, si les circonstances le réclament, les saignées, les cautères, les vésicatoircs, &c. proposés pa;
Ambroise Paré, Forcstus, Gui-de-Chauliac. Les empiriques seuls ont pu dédaigner ces moyens puissans, parct
qu'ils sont incapables d'en apprécier l'action. Ces moyens remplissent clairement l'indication de détour
diminuer, autant que possible, l'irritation vive qui existe sur le cuir chevelu. Je dois aussi ajouter
mon expérience, que lorsque le favus attaque les différentes parties du corps, l'immersion dans W
a réussi très-bien à l'hôpital Saint-Louis. Un paysan étoit couvert de plaques faveuses : après douze bain
successivement, tout disparut. Un enfant étoit atteint de la Teigne muqueuse ; il y avoit un gonfle]
che
lor et de
d'après
au tiède
lins donnés
nt extraordinaire
du cuir chevelu. Je fis appliquer des sangsues derrière les oreilles, et je procurai un soulagement
subit. Il est donc incontestable qu'il faut faire concourir plusieurs procédés différens pour effectuer avec sûreté
la guérison des diverses Teignes. C'est aux médecins modernes à opérer ce changement heureux.
L X V I . Il est des Teignes qui n'exigent que des soins de propreté, lorsqu'elles ne sont point parvenues à un
degré d'intensité très-considérable. Êléonore Marillou, âgée de treize mois, ayant les cheveux très-blonds,
me fut présentée avec les restes d'une gourme muqueuse, qui lui causoient un prurit très-incommode. On
voyoit sur les parties latérales et à la partie supérieure et moyenne du front des croûtes inégales, d'une couleur
verdàtrc ou d'un gris sale, qui s'enlevoicnt facilement du cuir chevelu. Je fis appliquer pendant six semaines,
sur la tête de la petite fille, des linges trempés dans l'eau de guimauve. Au bout do ce temps, il ne restoit
aucun vestige de l'affection cutanée. Élise Motiot, âgée de deux ans, blonde comme la précédente, fut incommodée
d'un suintement considérable des tégumens de la tête, lesquels se trouvoient ulcérés. Le Iluide qui en
découloit, étoit épais, muqueux, et se colloit aux cheveux, sous forme de croûtes jaunes. Je suivis un procédé
absolument analogue à celui du cas précédent. Bientôt le fluide qui s'échappoit, devint moins visqueux et moins
abondant ; la rougeur du cuir chevelu ne larda pas à disparoîlre. Au bout de cinq semaines, la petite malade
n'cprouvoit pas le moindre symptôme. Je pourrois alléguer plusieurs faits de ce genre, relativement à la Teigne
faveuse et à la Teigne granulée. S'étonnera-t-on maintenant que des bonnes femmes guérissent journellement
certaines espèces de Teignes, en couvrant la tête des enfans avec des vessies préalablement imprégnées
d'huile d'olive? Galicn, Ruffus, Rhazès, étoient grands partisans de ces moyens doux, et proscrivoienl avec
raison les moyens répcrcussifs et irritans.
LXVII. Mais s'il est des Teignes qui cèdent aux applications les plus simples, il en est aussi dans lesquelles
tous les efforts paraissent absolument infructueux ; je veux parler sur-tout de celles qui sont compliquées d'un
vice scrophuleux ou d'un vice siphilitique héréditaires. De pareils cas se présentent souvent à l'observation dans
l'intérieur des hôpitaux. Le fait suivant mérite d'être cité. En matière médicinale, la bonne méthode consiste
à retracer avec candeur jusqu'aux circonstances où l'art a désespéré de ses ressources. Rose Garin, âgée de
vingt ans, d'un tempérament lymphatique, d'une constitution foible et d'une stature aussi petite que celle des
nains, étoit née de parens sains et bien portans. Sa mère avoit eu six autres enfans, tous morts des suites
du carreau. Celle-ci nous fut envoyée à l'hôpital Saint-Louis avec les symptômes les plus graves de la Teigne
faveuse. Non-seulcmenl sa tête étoit infectée de croûtes jaunes, creusées en godet, relevées par leurs bords,
exhalant une odeur fétide et à peine tolérable ; mais on remarquoit qu'il y avoit eu un retardement trèsextraordinaire
dans l'accroissement do cette jeune fille. Tout annonçoit en elle l'existence la plus chétive. Elle
IX caves et enfoncés. Ses règles n'avoient paru qu'une fois depuis un an, encore
es souffrances. On remarqua néanmoins qu'à l'époque où la menstruation se
;ment de trois pouces. Depuis ce temps, elle a resté dans le même état. Sa voix
étoit pâle, émaciée, avoit Icsyi
éloit-ce au milieu des plus vi
nuuiifesta, elle grandit soudaii
ne rend que des sons frêles bien digne de remarque, >
commissure des lèvres, li
; ses
organes génitaux sont sans activité; le pubis est dénué de poils. Mais ce qui est
'est que sa physionomie, ridée dans certaines parties, particulièrement au front et à la
i donne l'aspect d'une femme qui louche à l'âge de quarante-huit à cinquante ans.
nt l'apparence de celles d'une femme déjà vieille. Il semble,
lédiaires de l'âge aient été franchies, et qu'elle ait passé soudainement de l'enfa
fille, les glandes cervicales, axillaires et inguinales, éprouvent un engorgemi
II? L'art a écfioué dans tous les procédés qu'on a mis en usage pour la guérir;
:în un mot, que les époques
nce à la vétusté. Chez cette
lit considérable. Qu'est-il
et après quatre années d'un
trailem«
faveur.
nt infructueux, cette infortunée est encore dans l'attente de ce que la nature peut seule opérer en sa
LXVIII. Je ne saurois donc assez le redire; l'existence d'une Teigne quelconque suppose généralement i
obstacle aux autres excrétions, et l'indication consiste souvent à enlever cet obstacle. Quand on perd de vue l
semblable but, tout traitement externe devient préjudiciable. Une dame de Paris confia sa petite fille
nourrice qui habiloil la cajupague : au bout de quatre mois, explosic aidérable d'une Teigne muqueuse, qu