1 iHiliíLl
M A L A D I E S DE LA PEAU.
I S 8
Les pusUiles sypliililiciucs paroisscnt
l a i r o ; leur explosion csl (iiu-lqucfois p
peau. Plusieurs malades sout atteints
dans les exanlhêines aigus , el mcint
sypliilititpie.
L'éi-iiplion est tl'abora prccéilee par
dans le tissu retieulaire de la p
être le résultat d'
•eeédée d'une sor
d'un prurit inco
des doni.
I travail morbifiqu<
qui s'établit dans le tissu celluet
d'une tension générale de la
Drle d'orgasme fébrile,
commode ; il en est (J
istéoeopes, signes inraillibL
i éprouvent des sueurs comme
la présence du virus
de petites taches rouge;
Insensiblement, les pustuli
alors qu'elles prennent une i
cffi-ayantes, des pustules volii
ultitudi do foi
qui IK
différente:
l'es, qui résultent d'un l
se dess
Il faul
donn
à leu:
le nom de com-onne de Vénus. Les
'élev nt en i
masqu
lelo
rible se détaeli
ent de vives d
• g'
•face, s
issent le front de certi
tes qui 1.
, en pyra
sionoinie. Lorsqi
n u les papilles nerveuses, el <
Il est des pustules disposée;
comme des tubercules ronds ou o
tubercules rassemblés en tel nomb
tubercule pisiforme au bout du ii:
des urines.
Les pustules tuberculeuses se rassemblent queltptefi
qui sont rangées symétriquement les unes à la suite de
Plusieurs se disposent en cercles; d'autres sont imill
pustules que l'on prendroit pour des miires, des me
•eoui •ent, pi
i d e s , c l i m p i
T engorgement opere
t deviennent très-apparentes; e'est
¡ p t e r , parmi les variétés les plus
naïades, et auxquelles le vulgaire
digicusement épaisses et sillonnées
ut l'aspect le plus hideux à la pliyxcavations
profondes qui mettent à
leur
lissent
•Iciuclbi
les cav
ippe, qui ne fou
;des, qui sont q
îur le visage, qu
ibre viril, qui gèi
cxsiulalion ùtc elles se montrent
grossci
lies en
^ (F
liés nasc
I SU lier e:
nt r
rtai
r très-considérable
6toiont obturées. On
érection de la verge et la sortie
forme et la
observons fréqi
à la partie supc
cuisses et les ja'
peau. Lorsqu'cl
Les pustules
imperceptibles, envii
sont récentes, d'un ro
une petite pellicule bl
plus souvent sur le tV
rentes parties du c
La maladie vcii
absolument aux b'
OJ
-innient
¡euro (111
ibes: cll(
parties de la peau. On en voit
• c omme des grappes de raisin,
u n point commun. Il est des
dont elles ont absolument la
figure des lentilles. Nous les
s p a r groupes sur c
is autres, au point de form
tiplos et senibleiit adhérer
•rises ou des baies de cassi
aves qui ont absolument la figu
?z les jeunes femmes ou les jeune
multiplient à l'excès; elles atta«]
se, et contrastent singulièi
ildats. Elles se placent
t aussi l 'abdomen, les
ec la blancheur de la
?n remarque de moins gr
l'hôpital Saint-Louis, cbc
•ol et de la poitrine, et se
sout d'une teinte cuivreu
disparoissent, elles donnent lieu à une légère desquammation de l'épiderme.
iliaires sont plus rares que les précédentes; elles sont rondes, élevées en pointe, souvent
ivironnées d'une aréole inflammatoire, &c. Leur couleur est d'un rouge ardent lorsqu'elles
1 rouge pâle lorsqu'elles sont près de se guérir ; à l'instant où elles s'évanouissent, il survient
ûcliàtre, qui se détache en partie et adhère e
sont d'un
qu'on a •
p a r t i r u l i i
est légère:
et con foi
,t que partout ailleurs : on en
'ps. Ces plaques sont d'un roug(
•ienne produit des pustules qu'
tons de la gale; ce sont des vésii
ore à leur base. Ces pustules se manifestem
issent et se groupent p o i t q u i s e i a r plaques sur diffémaranthe
•i petit volume qu'elles sont à peine apen
)mparées aux piqûres des fourmis. Enfm, i
e , les pustules ortiées ; ce sont des ampoules
ent aplati, el dont la hase est plus ou moins é
roll appeler psoriques, parce qu'elles ressemblent
mlenant un liquide séreux. Elle en produi t aussi qui
s sur la peau; ce sont de simples taches rougeàtres,
s avons eu occasion d'observer, avec une attention
tumeurs boursoufflées, irrégul ieres, dont le sommet
due. Ces pustules sont tantôt isolées, tantôt groupées
1 pou
lies co
vable;
ne suppurati
de f(
d'ai
dant deux ou trois j
;nt en plus ou moir
éteignent successivemei
vénérienne, il en est peii
ent pas seulement à for:
n acre qui la corrode I
grai
elles offrent
)nt rosacées;
m bout de c
ide quantité
ibsoUunent l'aspect qu
la plupart sont dures et
! temps, elles s'affaissent
: il ne reste plus sur la
idues avec d'autres, affectant la plus grande diversit
produiroit la percussion des orlies. TI en est qui sont blanch,
rénitentes. Elles restent dans le même état pei
et fournissent de petites écailles qui se détacl:
peau que des taches brunes ou rougeàtres qui
Parmi les pustules qui naissent de la maladie
que les pustules serpigineuses; elles ne se bon
sur la peau ; elles y produisent
cicatrices. L'ulcération gagne k
du corps.
li soient d'i
r des spiral,
i-iblement.
Q caractère plus opiniâtre
s ou des contours sinueux
ît la couvre de honteuses
système membr aneux, les os, les cartilages, et parcourt les différentes parties
Au surplus, ces pustules que nous venons de décrire sont susceptibles de varier à l'infini, et de se transformer
les unes dans les autres, de manière à déconcerter l'observateur le plus attentif. Les pustules miliaires i)cuvent
devenir lenticulaires; les tuberculeuses se convertissent en serpigineuses; les scpiammeuses en crustacées, &c.
3'ai vu aussi, dans quelques circonstances, plusieurs de ces variétés se développer à la fois sur le môme individu.
Observations relatives à la Syphilide pustuleuse.
DCXXXIX. Première Observation. -
ontracté un écoulement vénérien, qui fut
: P * * * , ûgée de
Cinq mois apr
brûlante, qui
3 elle éprou
î faisoicnt r
i-Marguerite-Co
nésponlanémen
lal-aise général, de:
.• p r incipalement dcj
dé
ière le
igeaisons ^
j épaules.
ngt-sept {
Li'onyapportcUlen
nies, accompagnée
la poilrinu, l'abdo.
i d n
:hale
b n
len et l
M A L A D I E S DE LA PEAU. 189
Quelques semaines se passèrent sans qu'aucune éruption se manifestât; mais, au bout de ce temps, il survint
dans les différentes par t ies que nous venons d' indiquer , des taches d'un rouge obscur, de forme irrégulièrement
ronde. Ces taches ne dépassoient pas d'abord le niveau des téguraens; mais ensuite elles s'élevèrent peu a peu,
sur-tout vers les bords qui étoient plus saillans que le centre; ceux-ci se couvrirent bientôt de petites écailles
blanches, qui se renouveloient presque aussitôt qu'elles étoient tombées ou détruites. La malade consulta plusieurs
médecins, qui la crurent atteinte d'une affection herpétique, et la décidèrent à se faire admettre à
l'hôpital Saint-Louis. Elle étoit dans l'élat suivant : la région gauche externe et inférieure du col présentoic
environ une quinzaine de pustules rougeàtres, rondes et squammeuses, ce qui les faisoit aisément prendre pour
des dartres furfuracées. Ces pustules avoicnt des bords durs, élevés et circulaires. Le centre étoil d'une couleur
plus pâle ; on y remarquoit de légères aspérités recouvertes par des écailles épidermoïques ; leur teinte cuivreuse
dëceloit leur nature vénérienne. Lorsqu'elles disparoissoient, elles laissoient sur la peau des cicatrices blanches
et profondes qui indiquoient encore l'existence de la Syphilis.
lée à Arcueil, âgée de trente ans, se n:
avec elle, après son retour de l'armé^
un tempérament lymphatique, d'une
li se suppr ima inopinément :
•ps, sur les cuisses, les jambi
. Ces croûtes avoient diverses f
• de tubercules. Elles étoient sit
inbloienl à des cristallisai
lux de murailles. Lorsqu
li ne s'effaçoient qu'avec le temps >
inégales, excavées dans leur mil:
icun prur i t , ni d'aucune cuisson.
Deuxième Observation. — Marie-Adélaïde M , 1
trois ans, avec un soldat, qui cohabita quelque temps
enfans. Ses couches n'eurent rien de fâcheux. Donée d
et détériorée, elle contracta un éconlement vénérien qi
d'une éruption de croûtes sur tou
parties du co
le cuir chevelu et le visage eu éto
r-lout chargé;
t roi ent sous la ligure de mame l o n s ; le; jtres sous cell
tantôt horizontalement. Il y avoit des croûtes qu
hérissé, que, vu
soient sur la peai
difficulté. En géi
sillonnées; elles 1
il offroit comme des rrénc
1 des taches de couleur amaranthe, q
é r a l , ces croûtes étoient rugueuses,
¡'étoient d'ailleurs accompagnées d'ai
•ia, il y a environ
Elle en eut deux
e constitution foible
ppression fut suivie
les bras, le tronc, &c. ;
les unes se moniluées
tantôt obliquement.
Le front en éloit tellement
. se déiachoient, elles laisec
la plus grande
et profondément
Troisième Observatioii. — Jean Lef . . . . . . âgé de vingt ans, contracta x.
qui se manifesta d'abord par des pustules, et peu de jours après le coït,
ne affection syphilitique; affection
sans offrir aucun autre symptôme
et très-peu élevées au-dessus des
ixules, disséminés sur le scrotum,
is de celle d'une sphère. Ces tuberurface
vénérien. Ces pustules qui, dans leur principe, éloient petites, rondes
légumens, changèrent peu à peu de nature; elles formèrent de vrais tube
offrant chacun une figure différente, mais se rapprochant tous plus ou moi
cules occupoient les deux parties du scrotum, que sépare le raphé. Leur ;
étoil lisse, luisante, el d'un
rouge paie; elle n'étoit point ulcérée; elle laissoit seulement transsuder une espèce de sérosité jaunâtre, dont
l'action irritante et caustique excorioit la peau par le contact. Chacun de ces tubercules étoit environné d'une
aréole inflammatoire. La verge étoit saine; mais la cavité de la bouche éloit couverte d'ulcéi-ations syphilitiques.
Le voile du palais étoit dévoré par un ulcère, lequel s'étendoit du pilier antérieur gauche jusqu'à la
p a r t i e la plus reculée de la voûte palatine.
Quatrième Observation. — Le iné R . . . . eprou
lembres; il étoit excessivement foible, et la fièvre ven
et abdominaux étoient recouverts de larges pétéchies s
tumeurs noires plus ou moins volumineuses, sur-tout
absolument semblables à dos merises ou aux fruits du cas
on les eut prises d'abord pour des mûres. On en observoit au
rouge tirant sur le jaune, résultat des anciennes pustules qui s
oit des doulei
it l'attaquer t(
orbutiques. Si
variées dans h
s ; plui
rs sourdes et profondes da
us les soirs; ses membres tl:
ir ces pétéchies on voyoit î
u r forme : la plupart étoic
ultiples et disposée;
I to
i étoient petites, isolées,
n i affaissées.
5 les
jrachiques
élever des
it rondes,
1 grappe
'régulières, d'i
soldat au premier régiment de la garde de
et natif du département de Seine et Oise,
lis réclamer nos soins, pour une affection
son entrée. Cet homme fut couvert d'une
iculièrement sur les jambes, les cuisses et
1 autre symptôme syphilitique. Il y avoit
Ciriquièmc Observation. — L'histoire de Julien-Joseph L,
Paris, présente beaucoup d'intérêt. Il étoit âgé de vingt -deux ans.
Il avoit toujours été valéludinaire. 11 vint à l'hôpital Saint-Loui
de poitrine, dont il fut radicalement guéri soixante jours après s
éruption boutonneuse dans toutes les parties de son corps, partie
les lombes. Celte éruption se déclara spontanément et sans aucun
cinq mois que l'individu ne s'étoit point livré à un coït impur. Les
forme lenticulaire ; elles étoient tantôt groupées, tantôt isolées; elle
sur la peau, devenoient coniques, puis s'aplatissoient, et prenoient
dures et rénitentes; tantôt passagères, tantôt permanentes, ne laissai
une légère élévation du système cutané. Les parties géniiales én
l'éruption que je viens de décrire, phénomène rare et curieux. N'
rent l'assaillir avoient une
t par de petites élévations
b r u n foncé; elles étoient
l'une tache cuivreuse, avec
lairenient recouvertes par
stules qui ^
;ommençoi
le teinte d'
après elles
n i extraor
devons ajouter qu'il se manifesta, sur Ja
xnlérieuro du coronai, près la bosso nasale de cel os, uno lumeur doni l'accroissement fui très-rapide;
) i t du V
me et de
la forme d'une r
c; elle se déclara ave
des douleurs violentes, qu
augmenloitle
:r, et qu
Î propage
)ient dans Tinléri
• du crâne. Les paupi
;res étoient oedémaliées. UJ
e tuméfaction
r