íiiüi;
lini:
70 MA L A D I E S D E L A P E A U .
sur le corps des humnics bilieux et hjpochoiulriaques, ainsi que celles ([ui dérivent de la cachexie scorbii
tique, et que j'ai si IVéqueinmcnt observées dans l'intérieur des salles de l'hôpital Saint-Louis ?
' î reprends le tableau de la véritable Dartre pustuleuse. Rien, sans contredit, n'est plus digne de notr.
étude que ces loyers ou centres particuliers d'irritatiou, dan
levain inorbillque du corps vivant. J'ai déjà parlé de la i'o
herpétiques ; mais j'ai eu sous les yeux d'autres phénomène
pas rare de voir la peau géuéralement bosselée, et c
désordre dans les glandes sébacées, que la surface d(
matière huileuse se déclare principalement le long des a
Les malades la font aisou]ent sortir, lors(
de la cire, ou du suif,
occasion d'indiqtier les principales part
vu qu'elle se manifeste sur-tout au m
lesquels vient, pour ainsi dire, se déposer tout le
me et de la disposition qu'alTcctent les pustules
dont il est important de faire mention. Il n'est
des joues, S
la consistani
J'ai déjà eu o
tuleuse. On a >
qu'elle se déploi
quelquefois ce r
de cette espèce i
éminemment ly
sévissoit avec ur
mine p
l'épide
ailes d
squ'ils
arsemée de durillons. D'ai
nue en est totalement gra
u nez, sur les pommettes,
pressent la peau avec leui
Ltres fois, il 7 a un tel
ise et onctuen.se. Cette
iur les parties latérales
s doigts, et alors elle a
de
e aussi dai
cdoutable
îur la tête
mphatique. Cett.
le telle violence.
quelqi
anthèi
chi
déme
deux
se propagi
itre aussi tous les jours qu
icxes, et alors, des observ
fection syphilitique. Enfjn
tpage jusque sur la membri
)ins l'exercice de la visio
1 que soit, du reste, le sié
se po
im hoi
qu'afFeete d'ordi
l partie supérieure
î (
e cutai
lient iver di
ine ui
Dartre puss,
au front,
:^paules. Mais
é une Dartre
des jou,
ère les
li obser'
t li
uli< vec l'état
'à ce jour le
intéres.sant,
Ü). L'
,id,i a^
au sujet de la variété que j.
•n de cette Dartre se troui
teint jaune et bilieux. Ce qi
t couverte d'un plus grand j
particulière de l'utérus sur
mente considérablement d'il
a , pour ainsi dire, un gen
Its D,
rupt!
>it le
la pea
1, à h
jnstances sur le devant de la poitrine ou dcrr
r d'autres parties de l'organe cutané. J',
dont les sourcils étoient blonds,
et dont la constitutioi
! Dartre disparoissoit pendant l'hiver ; mais durant le cours de l'été ,
que ce malheureux pouvoit à peine mettre un chapeau. L'expéricnei
i la Dartre pustuleuse peut atteindre les organes de la génération dai
iteurs superficiels l'attribuent quelquefois sans aueuuc sorte de fondent
elle s'introduit assez fréquemment jusque dans l'intérieur des fosses n
ne muqueuse de la bouche, attaque les bords des paupières, etobstru
1, par l'irritation continuelle qu'elle entretient sur le globe de l'oe
qu'occupe la Dartre pustuleuse, je dois ajouter que cette affection
inorbilîque des viscères. Je pense même que ce point de vue n'a
tieiens qui se sont occupés de l'étude des affections herpétiques. J
désigne sous le nom d(
oit coïncider avec un e
'il y avoit de ti
lonibre de boutt
la Dartre pustii
tensité à l'approche de la menstruation !
toit
;sales,
3 plus
rapports très-singi
assez frappé jusqu
témoin d'un fait
pustulosus miliar
manifeste. L'indi<
du coté droit étoit constami
ici le lieu de rappeler l'acl
se convaincre que celle-ci
Chaque espèce d'exanth
circonstances les malades atteints de la Dartre pustuleuse éprouvent
dans d'antres circonstances ils ont la face
toute enflammée, et souv
l'eau fraîche pour appaiser les feux irritans qui la dévorent : c'est (
est couperosée. Ils ressentent comme des bouffées de chaleur qui le
igé, après le coït ou après un exercice fatigant. C'est sur-tout f
ilorique excite sur la peau
:s do plusieurs aiguilles ;
a des
point
ai été
Dartre miliaire {Herpes
engorgement du foie trèslarquable,
c'est que la joue
3 celle du coté gauche. C'est
qui n'a pas eu l'occasion de
de prur ^ lui est pi
le quelques
douloureusement affectés. L'action d
roient occasionner les piqûres siiniilti
d'autres fois un prurit brûlant. La pus
le soir ; c est un
sur la peau. Dai
se trouve dans 1
véhémentes et si
La Dartre pi
apparente, et li
papule blanchit et s
encore, si l'individi
boutons grossissent
visage que des rou{
cette forme, que les person
importance. Ce n'est que It
mentagre et la pustuleuse di
picotement I q
s la pustuleu
n état de ton
inentpa
istule :se varie
pe
fois une matière ichoret
Ig"
lu ne présenti
remplit d'une
se plonge dan;
et parvicnncn
•urs légères qu
es qui I
•sque 1,
qu
tibie de
jpre. Si dai
démangeaisi
ints de la bi
arrive souvent à ceux de
entent à la tète, après qu
'ils s'approchent du feu ,
sensation analogue à eclk
lelquefois une douleur pu
use mentagre donne lieu à dos fourmillemens q
[uelque rapport avcc celui qui résulte d
l'appi
au q
iginentent sul
tion d'une me
icouvre les te:
liliaire, qui attaque spécialement le front, la pi
1 fort incommode. Dans la pustuleuse dissémim
tervalles. Elles occasionnent comme un grand fc
rlièrcment par l'intensité de ses symptômes. Quelquefois,
c qu'un aspect papuleux. Mais insensiblement le point ci
certaine quantité de pus. Ce phénomène s'cffcctuc avec plu;
s un bain chaud, s'il se livre au sommeil. Alors la peau di
t ra])idenient à maturité. Mais il est des cas où on lï
les démangeaisons
ciut. La maladie est même i
avent toute leui
bles, coimne p.
it la guérison ; et
s quelques
ins légères,
ligner dans
nt la figure
on a bu on
qu'ils sont
que pouragitive,
et
•tout
nt
elle est a peine
iitral de chaque
de promptitude
. leur matu
animent et enflamment le
I sont aflcctées la portent s
boutons .sont très-eonsidéi
, que les malades chcrchei
vient roug
ippcrçoit ;
qui a uni
; ulcératif
une i ritabl.
sans y
:emple,
9 bou loi
s, et qui
Ttaine fétidité, qui se convertit en croùti
joulcr la:
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est U1Ò111C
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S très-sains, n'avoil élé
sons. Pai'venu ù l'atlo-
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])¡xupüon
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M A L A D I E S DE LA PEAU.
Obseruations relatives a la Dartre pusluleuse.
CXC. Première Observation. — Pierre Dnchemiii, agendo ircntc-deux ans, ué de par
sujet dans sa jeunesse qu'à de légères fièvres, qui sur%'euoient au renouvellement des
lescence, il Jut conduit en Hollande, pour y faire la guerre. Il eut beaucoup à souIlVit
sur la terre ; aussi devint-il malade, et long-lemps il resta dans l'impossibilité de se ser
huit mois environ s'étoient écoulés depuis son retour u Paris, lorsqu'il éprouva sur le menton une
forte de petites pustules, très-rapprochées les unes des autres, élevées en pointe, ayant une couleui- d
ibucé ou amaranthe, se couvrant par leur dessiccatiou d'une croûte mince ou écaille blanchâtre. Ces pustul
étoient accompagnées de cuissons assez vives, qui contraignoient le malade à se gratter sans cesse. Le mal
s'accrut, malgré les remèdes que l'on mit en usage. Les boutons s'enflammèrent davantage par le déiaut do
régime, se réunirent, et formèi-ent bientôt une plaque tuberculeuse, dont l'aspect étoit hideux. Les démangeaisons
étoient plus considérables aux approches de la nuit. Le soufre administré en topi(|ue, des bains
généraux et partiels émolliens parvinrent à guérir cette dégoûtante afiection , qui forme une variété de la
Dartre pustuleuse, à laquelle j'ai donné le nom î^Herpes pustulosus nientagra, à cause de la partie du
visage qu'elle affecte le plus (amilièromcnt.
Deuxième Observation. — Un parfumeur, âgé de cinquante-deux ans, fort et bien constitué, avoit
éprouvé dans sa jeunesse plusieurs maladies vénériennes et psoriques, dont il disoit avoir été complètement
guéri. Long-temps après il fut atteint de la Dartre pustuleuse mentagre {Herpes pustulosus mentagra). La
maladie n'oiTroit à son début que deux pustules séparées entre elles par la sjmphise du menton, ayant tous
deux le caractère du Clou ou Furoncle, fournissant une grande quantité d'un pus jaunâtre et des bourbillons
très-consistans. Les croûtes qui recouvroient ces pustules furent enlevées par le rasoir. Dès ce moment, il
en parut beaucoup d'autres, et en huit jours elles environnèrent toute la houppe du menton , et se grouppèrent
-sur cette partie. Aujourd'hui, cette Dartre est formée par trente ou quarante petites pustules, plus
ou moins grosses, tantôt rapprochées, tantôt éloignées, ayant pour base une peau maculée, cicatrisée et raboteuse.
Chaque petite pustule, après que le pus c
évasée est rouge et enflammée; les pellicules qu
s'enlèvent facilement. La couleur de la Dartre
humide. La matière qu'elle fournit est tantôt u
une matière séreuse, roussàtre, très-fétide, doi
valles, le malade éprouve des démangeaisons
I est sorti
recouvre:
différé ci
pus blai
offre une forme d'entonnoir, dont la partie la plus
pustules sont minces, d'une couleur blanche,
selon que celle-ci est enflammée, sèche ou
nlôt uu pus sanguinolent -, d'autres fois, c'est
ipare l'odeur à celle des marécages. Par interr
tout quand la Dartre est à son début. Les
t le malade (
intolérables,
douleurs sont aussi très-considérables lorsque le pus est liquide et sans consistance; lorsque les symptômes
locaux sont portés à un très-haut degré, il survient une chaleur générale très-forte, l'insomnie et quelquefois
la lièvre avec éruption de taches rougeàtres, qui ne s'élèvent guère au-delà du niveau de la peau, et disparoissent
en partie quand la Dartre du menton est très-humide.
Troisième Observation. — L'observation que je vais citer se rapporte à la variété de la Dartre pustuleuse,
qu'il convient de désigner sous le nom de Dartre pustuleuse couperose {Herpes pustulosus gutta-rosea).
Marie Lemercier, âgée de trente-six ans, d'un tempérament sanguin, n'avoit eu d'autre maladie que
deux ulcères aux jambes, qui étoient depuis long-temps guéris. Elle perdit son père, et en ressentit un si
vif chagrin que ses règles se supprimèrent pour ne plus reparoître. Dès-lors, une petite Dartre qu'elle avoit
sur le dos du nez, se répandit sur les pommettes, sur le front et sur le menton ; la peau se tuméfia, devint'
rugueuse, se masqua de taches rosacées, et prit en un mot tous les caractères de la couperose. Les boutons
qui s'y manifestoient étoient de la grosseur d'une tète d'épingle et contenoient un fluide jaunâtre. Ce fluide
eu se desséchant, formoit de légères croûtes grises, et laissoit par dessous la peau très-rouge. Elle éprouvoit
des démangeaisons très-vives le soir et moine pendant la nuit; c'est sur-tout à la suite de ces démangeaisons
et de cette chaleur que les boutons étoient plus nombreux.
Quatrième Observation. — Nous avons traité à l'hôpital Saint-Louis une jeune femme, qui avoit un
penchant continuel à l'ivrognerie. Cette funeste habitude finit par développer sur une partie de son visage,
vers la racine du nez et les deux pommettes, une éruption de pustules rouges, peu éloignées les unes des autres;
ces pustules
I peu dures, obtusemcnt doulo
uppuroient avec lenteur, et se terminoient par une
desquammat:
II furfuracée. Les écailles adhère
moins avec assez de force à la peau. La femme avoit
eu plusieurs grossesses
durant lesquelles la ce
Ltperoi
ugmentoit d'une manière si frappante, que la face
étoit d'une couleur lie de
En général, to
Ltes le;
uses stimulantes, tant locales que générales, contrilu'on
buoient beaucoup à son d
nt. Los
lui adressoit, les agitations de la crainte, &c.
paroissoient redoubler l'éi
nquieih Observation. — J'ai fait de; dans •age la tète d'i :)iselle
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