4
Irl
M A L A D I ES
serré J ai
la conio
ver.
l'ava
Je
Ello
sont
oisinage des apone'
roil avec la Tcign
les plaques clartreu
it-bras,
i fréqne
leia (lu
1 Ii>
islo
roses. De là vi
qni porte le
DS qui se rem;
•e spéeillque.
¡irliculalion a\
e sur les som
lUtes les parti
<1
D E
m la 1
A PEAU,
contre qnelqn
de
i de son
: vue placc
allaquer li
;rsellcmeiit couverts.
La marche de cette Dartre est tr6s-^
le siège qu'elle a d'abord occupé , dans
sous la même forme. Il semble luèmii q
espèces do Dartre sont plus lixes, et ii
Je lerai observer en outre que la D;
peau. Ce phénomène qui s'opère ai\
7ierpes, &c. que les auteurs ont pi
par les pathologistes modernes.
C'est à l'aide de ce mouvement de reptatioU;, que les plaque
sur le système cicrmoïde. Alors elles perdent quelquefois la form
gulaires. On en voit qui affectent la figure d'un cfoissant; leur ce
fois sur le cuir clicvelu.
{Linca fu/furacea), si une longue Jiabiti
it d'ordinaire sur le reste du corps, ne déccloii
le plus souvent, on la trouve à la partie ex
brasj à la partie antérieure de la jambe et du genoi
c'est alors qu'elle est trcs-rcbellc au?
noyen;
l'appareil tcgumcntaire, cl il est des
ulividi
. e t qu'on
ide d'obmt
d'une
; terne de
&c.
uratifs.
qui ciï
iec. Car, si dans quelques circonstances, elle
ulres cas, elle disparoit soudainement pour
:ctte mobilité soit un de ses caractères disti
•hangent presque jamais de place,
c furfuracce exécute une sorte de rampe
!C beaucoup de lenteur , explique l'etimologi
initivcment imposé à ce genre d'alTectiou, et q
! long-temps
irc'aillcurs
• les autres
eprodu
ctifs :
ment, à la surface de la
i des noms de serpigo,
li sont encore employés
; furfu
rondi
Ure se gi
et de
grandissent
LMinent ovale
'étalent
ou tri
ent commune nt j les bords
seuls restent rouges et élevés. Ces dispositions sont inlii
liment dignes do remarque pour un médei obser-
vateur. Mais ces disques ou cercles furfuracés sont dans
Tta.
inbr
ils recouvrent, ain:
queje l'ai déjà dit, la totalité des tégumens. Le derme
•rite et s'enflamme
de plus
en plus, et il n'e;
pas rare de voir la Dartre furfuracéc se changer en Da
squanimeuse. Cette
sion est de mauva
augure, parce que les malades sont exposés aux plus vi
souffrances, et qu'
;is peu'
•cnt tomber dans 1
cachexie scorbutique.
J'ai décrit la forme physique et les principaux caractères extérieurs de la Dartre furfuracce. Il me reste
à parler des démangeaisons qu'elle occasionne. Ces démangeaisons, quoique peu considérables, sont souvent
plus incommodes que les plus fortes douleurs. Elles se déclarent avec plus ou moins de vivacité, selon le
siège epi'elles occupent. C'est ainsi qu'elles sont très-fa ligan tes à l'anus et sur la région du cóccix, chez
les liommes dont L
attaquent les pa
organes, contribi
pendant plusieurs années si
qui les fomentoit ! Dans ci
4-aison une aifection organiqi
furftiracée attaque les cils ou k
ilifFicile de calmer. Les nialad^
talion. On peu-t du reste avancer géné
intense, qu'il a attaqué des parties plus émini
manifeste si vivement sur le visage. On y épi
approcher du feu. La chaleur du lit l'aug
furfuracce
en souffre
, désirent
Dartj
; de l'utérus, c
5 paupières,
s ne cessent
aleni
circonscrites,
nissoil une m
démangeaisor
râtelier, conti
Au surplus, c
humaine. Les
ie est liabituellement sédentaire. Elles deviennent sur-tout intolérables, lorsqu'elles
génitales des deux sexes. Alors, l'humeur onctueuse cjui lubrifie naturellement ces
gulièrement à les enU-etenir. Combien de fois n'a-t-on pas vu qu'elles se continuoionl
nées sur les grandes lèvres des femmes, sans qu'on se doutât du virus herpétique
des praticiens ignorans ou inattentifs faisoient redouter sans
tout autre accident non moins chimérique. Lorsque la Dartre
lie y provoque une sensation de fourmillement, qu'il est trèsilors
de frotter leurs yeux, ce qui ne fait qu'accroître l'irriit
que le prurit qu'excite la Dartre furfuracéc est d'autant plus
lemment douées de la sensibilité. C'est pourquoi ce prurit se
e quelquefois une telle ardeur, que les malades n'osent
nsidérablement.
porte d'ailleurs aucune atteinte aux fonctions intérieures du corps vivant. Les
Dnt un appétit dévorant et des forces digestives très-puissantes. Ils sont robustes
xercent éncrgiquement le coït, &c.
urfuracée n'est pas seulement une maladie particulii
pèdes. Je l'ai observée sur les n
Dreilles. Celte éruption constituoi
La Dartn
ndividus qi
vigcureu
Il paroît que l
;sl commune chez différcnles espèces de quad:
dlc s'étoit propagée successivement jusqu'aux
l'homme, et qu'elle
c d'un cheval, d'où
plaques arrondies,
isolées, comme dans 1'
iltitude d'écaillés fines, tra
s qu'enduroit ce pauvre a:
e les p:
des variétés elonl j'ai purlô {herpes furfu trctceus ctrcuiciiiis). Elle fouransparentes,
entièrement analogues à celles du son de froment. Les
il étoicnt si vives, qu'il se frottoit perpétuellement contre le
des murs, &c. Les endroits de la peau où siégeoit la Dartre étoient durs et desséchés.
quant a sa mi
iterinaires ont i
:rche (
égligé
t à ses symptômes, ne didcrc
de la décrire avcc les détails
it en r
qui lu
m de
appa
Dartre furfui
mnent.
Observalioas relatives à la Dartre furj'uracée.
CLXXVIII. Première Observation, — R,
avons vu venir réclamer nos
le Tellier, étoit âgé d'enviro
chauvt; oflroit çà et là quelqL
de plus triste que l'histoire du malheureux malade que nous
dans différentes circonstances à l'hôpital Saint-Louis. Il se nonimoit
ante-huit ans. Sa peau étoit d'une coule:
eux 0ns et entièrement blanchis. Il viv.
r brunâtre. Sa tòte presqu
it du travail de ses maini
M A L A D I E S DE LA PEAU,
•ant la révolution de France, il servoit en qualité de valet-de-chamlirc
Paris. Nous croyons utile de rapporter cette particularité de sa vie , par
ment de l'alTcction cutanée dont il fut ensuite la victime. Voici le fait
-eux que nous venons de rappeler. Un jour qu'il traversoit l'un des pon
us supplice de la guillotini
e manifeste soudainement
indignement traîné vers l'affrf
•, qu'une éruption furfuracce :
nd h
: fa:
aifection pi
l'aspect d'u
la partie p.
déclara e
même
indicible d.
se g
quelquefois
furacée et prurit
peau, qu'il suffiso
considérable. Sou
et d'elle-même
plaques arrondies
et se résolvoit en
régime le plus <!
lui donnèrent une
affection herpétique
rison solide et pern
années, qu'il tomb:
Dartre furfu
•e prineipalen
e des deux hi
si vives, que
i bail tiedes
table caractère de la
lie très-blanche qui recouv
re du col, la partie cxteri
temps des démangeaisons
•atter. Lorsqu'il prenoit de
ement. Mais passoit-il plusieurs jours sans recouri
intolérable. Nous observions que cette matière fi
It de frotter légèrement les membres avec un linge
vent même cette matière se formoit en si grande i
ians aucune cause mécanique. Cette éruption da
ou orbiculaires, comme il arrive communément,
squammules furfuracées, ou en molécules farineuse;
oux. Des bains émollicns qui lui furent assidùmeii
e apparence plus saine, finirent même par détruiri
Mais cet homme étant sorti de l'hôpital, néglige
Luentc. Il éprouva par sa faute des récidives tell:
dans l'affoiblissement et le marasme. Enfin, il i
chez u
;e qu'elle iuthi
tel qu'il eut 1
'1'
e. A ce spectat
sur toute la p:
L'éi,iderme s
e front, le mento
a poitrine, l'abd:
naïade s'abandonn
mbre du Pai lc,
ir le dévi
:u da:
la Seil
:1e , il ,
il 1
op-
11 ps
)it a
it frappé d'une telle
i iphérie de son corps. Cette
;xfolie légèrement et offre
ton, les tempes, l'occiput,
t les cuisses. Il se
réserve an besoin
irit étoit moindre, et même s'appaisoit
r à ce moyen , nouvelle exfoliation fur
rineuse se détaehoit si facilement de la
pour en faire tomber une quantité assez
ibondance, qu'elle tomboit spontanément
:-treuse dont je parle , n'ctoit point en
Tout le système dermoïde étoit affecté
ises. Nous traitâmes cet infortuné par le
lent prodigués, assouplirent l'épiderine.
l'ennui. Cette variété de Dartre, qu
ont désignée sous le nom do Dartre
ñqu'ínfinimi
furfuracce •
jusqu'aux moindres ti-accs
tous les soins qui rendent i
ment réitérées durant le cour:
iccomba au sein de l'indigen
;n grave dans cette occasion, étoit celle que
:)lante {herpes furfuravcus volitans).
celte
e guée
trois
et de
nteurs
Deuxième Observation. —La variété dont je vais maintenant retracer l'histoire est celle qu
; m an i fes
le plus commi inément. Je l'ai indiquée plus haut sous le nom (JCJierpes furfuraccus circinatus. Je n'ai jamais ^ u
de cas où cette alTection ait été plus opiniâtre. Un jeune homme nommé Girou, qui exerçoit à Pari« l'état de
boucher, en fui atteint eîix-huit mois après sa naissance. Il la conserva plusieurs années, sans eju'c
l'alta-
quât par des remèdes. Ou redoutoit une répercussion funeste, et d'ailleurs, on présumoil que cette
uption
s'évanouiroit à la puberté. Espoir chimérique! Au contraire, la maladie fil des progrès considérables, qu
nd le
sujet dont il s'agit, fut parvenu à l'âge de vingt ans. On le traita alors par différens moyens, dont quelqu
parurent réussir ; mais la Dartre ne disparoissoit que pour un temps -, elle se niontroit de nouveau a
: la
même gravité qu'auparavant. Voici quelle étoit la manière dont elle se développoit. Je voyois d'abord la peau
<le l'individu se couvrir de très-petites plaques à-peu-près rondes, dont les bords s'étendoient par degrés, et
s'élevoient très-sensiblement au-dessus du
matière farineuse d'un blanc grisâtre, qui s'«
n'eût été long-temps mouillé par le contact d'i
Ces disques dartreux, répandus çà et là sur toi
occupoient la poitrine, l'abdomen, les cxiréi
où la peau étoit
bsolum
hideux et de repc
•ussant,
fonctions intérieur
'S, d'ur
comme il arrive <
lUX hoii
homme, après sii
Peut-être n'eùt-il <
modération constai
cfiTcts curatifs. Ce m
;prouvé
lté. Ma
alhcure
nt sai
au po
u des tégumens. Ces plaques étoient toujours recc
nlevoit fort difficilement, à moins que le syslô
m bain tiède j mais alors elle ne tardoit pas à s
lies les parties du corps, masquoient principalem
iiités supérieures et inférieures, et laissoicnt di
ae et naturelle. Cette
; de 11
disposition donnoit au n
t que personne n'osoit habiter avec lui. Il joi
té vigoureuse. Ses bras étoient musclés et volumim
qui vivent habituellement au milieu des émanali
litemcnl, sortit guéri de l'hôpital Saint-Louis,
le rechute, s'il eût continué de prendre des baias,
personnes du peuple font rarement ce qui convient pour
toujours pour perdre le fruii de
les du peuple font
/e tous les ans à l'hôpital Saint-Louis; <
5 soins que nous lui avons prodigués.
•tes d'il
;e dermoïde
roproduij'e.
lit le visage,
intervalles
ilade quelque chose de
ssoit du reste, dans ses
IX, ainsi que ses cuisses,
ns des boucheries. Cet
u moins en apparence.
;t s'il eût vécu dans une
idre durables les
Troisième Observation.—Ce cas a beaucoup de rapport ave(
Jacques-Philippe Adam, âgé de cinquantc-trois ans, d'un tei
d'une constitution pliysique très-forte, vit incarcérer un de ses
chagrin, par la suppression d'une place qu'il occupoit. A la
l e p n
ipérar
ncillci
t s'il en sort parfaitement rétabli
-elle
ier dont j'ai fait mention. Le
at bilieux-sanguin, doué d'
amis. Trois mois après, ii
de ce malheur, frisson très
i cell
:st
)nimé
lleurs
aveau
•fort,
•ommençant par les pieds, se portant avec rapidité à la tète, et y produisant un bruit scmblabh d'uu
•oup de pistolet. Je rapporte los propres expressions du malade ; ensuite chaleur considérable, et sueur
ibondantc la nuit. Le lendemain, érysipèle à la face, terminé au bout de sept jours, par les remèdes
d'usage. Mai 1 resta des petits boulons que le rasoir ne fit qu'écorcher. Alors la peau devint rude, rougi
se couvrit d'
che bla
très-facilom
nt en po
châtre, absolument semblable, po
au moindre frottemenl, et la pes
: l'aspect, à de la fa
i qui ou étoit recom
. Cette couche to
;rte ne présenloit ai
iboit