^^ MA L A D I E S D E L A P E A U .
qu'il es. Au-ilc do reconnoitre, si elles pénèlrcnt <la„s 1» bouche. Les ,uniques et autres vitemens de soie teints
en rouge, prennent une conleur bleue, a cause de l'acidité do ce principe sécrété par les poils sub-axillaires
Ceux qu, se servent long-temps du même bonnet pendant la nuit, le trouvent enduit d'une n.alicre onctueuse
jaune. Le meme phonomeno arnve sur lo linge du corps. Les parties de ce linge qui touchent les cheveux
de la nuque et a barbe du menton, en sont pareillement recouvertes. Les personnes qui portent les cheveux
CXXXIV II y a, du reste, une foule de matiires qu'on sépare de la tête par le moyen du peigne et qui
domontrent également la faculté excrétoire des cheveux et des poils. KnipiLf cite l'autorité', fprdleu
sur 1C5 1 acmes îles cheveux, que les vaisseaux transmettent
une humeur dans leur paîiip Iimni^
d abord à les alimenter, et qui devient ensuite excrémentitielle. Mais cette idée avoit été dé "n^ùe Z r
H.ppocrate, a.ns, que le remarque for, sagement M. Lanoix, dans un Méntoire qu'H a publié u, I I n er
de conper les cheveux dans quelques casdes n.aladies aigués. Oippoerate, en effet, les croyoit d e s thl p l '
le superflu de l'hmmde que /iltro.ent les^ilandcs, et A s'en nourrir. C'étoit, selon ce grand bonnne 1 1 " , de
«yphons soulnan, à leur profit les fluides ga.eux ou les liquides que les forces v.tales faisoien fflun ans !
cav.tes nueneures du cerveau. Ainsi donc les poils de la moustache et de la barbe servoient à " 1 pu, a il
des sucs saUvatres. Ceux des parties génitale, étoien, réservés pour l'exorétion du résidu de iqu^ sé^n
Les po.ls des soureds e, les c.ls avo.ent des rapports do fonction avec les lar.nes ; ceux des fosses nasaleT " vec
e mucus filtre dans ces cavttés &c. Au surplus, si ces vérités n'ont point pour „ ; observateur v ^ c'a I
tére frappant de 1 evtdence e l e s .udutsen, du moins à penser que les cheveux e, les poils jouent un rôle .ré
important dans le système des lonctions humaines; et, sous tous les rapoorts ce „.ie, , ,
rech^^es et de n . ^u. profi,ndes méditations.Le; découvertes q u C ' ^ ^ ^ i : ti l -
A R T I C L E VI.
Des résultat, fournis par l'Autopsie cadavérique des sz^jets qui ont suceombé à la Plinue,
ou qui sont morts pendant l'existence de cette affection.
CXXXV. L'EXAMBN anatomique des sujets qui son, morts victimes de la Plique, ou qui ont nerdn 1»
vte par toute autre cause pendant qu'ils é,oient en proie à cette affection, n'a fourni encore' cune k m é
uffisante pour expliquer complettement sa théorie. M. de Lafontaine a procédé à la dissection de p „
•nd.vnlus .qm n avo.ent éprouvé la PI,que que peu de tcnps avant leur mort, et chez lesquels, par cou^éqû m
el e e,o„ encore près de la téte II a trouvé que les bulbes des cheveux étoient plus vo un,i „Lx q," Tordi:
naro; quand ,1 prévoit ces bulbes, il en sortoit une liqueur jaunâtre, laquelle étoit absolument'an lo.u à
celle qu, auro„ pns la route des cavités capillaires, si la mort n'avoi, point intercepté cet écoulem , t cë°p a
t e,en d a,lle„rs n'a eu occasion de faire aucune autre observation qui lui ait paru mériter d'être con i ! l e
dans son ouvrage. Pour ce qui nous concerne, nous n'avons reeueill, que les deux cas qui suitent! ®
S a t o T r ' f " T " - " y F » î' ' ' - apporta dans l'amphithéâtre de l'hôpital
Sa,nt-Louis, le cadavre d'un vieillard très-robuste, don, M. Aumon, li, la dissection. Après un mûr e x a i C
nous nous apperçumes que les cheveux de la région occipitale étoien, réunis en une masse d'un ,issu très-sen^'
Ces cheveux, peu abondans d'une finesse extrême, d'une couleur claire, voisine du blond, étoient c r é Z r J:
n êles, reunis par une matière grasse, jaune, fétide, et formoient une espèce de feutre, semblable à'celûi que
pre entent les cheveux plique. Des divers points de sa surface procédoient plusieurs mèches d'une g," ,em
mediocre, ofl-rant beaucoup de densité jusqu'à la moitié de leur longueur. Là , elles se bifu,-quoient pou
d t i r e u r t ? T""""" "" oaput-mMu.oe lacuJa). Le cadavr
f l ri'hômr" 7 \ T P- l» des autres parties n'étoi, en au,-une man
altéré. L homme qu, fan le sujet de ce„e observation, étoit né à Fontenay en Brie, de parens IVancai, l
M A L A D I E S DE LA PEAU
masse cespUos.). M. Lenoble procéda 'à l'ouvert^t de so^ '7""" ' ™
mènes qui suivent : les cheveux réunis, mêlé, considrab men '^e' u's"
particulière. Cette agglutination villeuse formoli une large calot,;! , ¡ 1 , "" "
tous les che^
'eux jusqu'à la racine j le cuir chevelu étoit couv t 1' uvroit toute la tòte, et coiiipreuoit
trouvoit dans des pe,i,es dépressions qu'oflVoit cette même partie Le" U ^ î ' f i î ==
coutume. Le poumon du côté droit étoit sain ; celui du côté gauche du, ,e,w. f. ' ^
cules pnrulens, plus nombreux à la partie supérieure qu'à l'inférieure • , 1 7 'j'"''
d'autres offroient de petits point, noirs et très-,fur,. La pÎèvre ruTZrôit'c
fausse membrane yabdomen nous présenta le foio «-s-volumiLux ^ HU'S^
gastrique du coté droit, et occupant la région ombilicale du côté gauche La m n r n '"^P""
volume ordinaire. L'intestin rectum s'étoi, déplacé, et se, n i e n i b r a n r ; a L i ^ Z r : : t : r ¡ :
d'exagération dans les phénomènes qu'ils ont rapnor le7Hi ; r , ' T 7 ils ont mis beaucoup
que les résultats obtenus par l ' a n aLi i e " u' /e"e^ C
donnés à la direction qu'a pu prendre dan's l'éeo„Vm¡: t i : , : " f Z iSiilTt^^^^^^
verilable état de phlegmasie dan, le parenchyme des plus nobles viscère,, tels e po i n ,e ft^ ^ T'
vessie,^tantôt ce sont des ulcérations profondes dans le tissu cellulaire ou dlns leLmsc es tZô , e,- ^ M '
au,,, hideuses que celle, qui caracérisent les affection, syphililiques • amôt Z c^ - , , '
eoncrét,onstophacéc,,qui attestent les douleurs
A R T I C L E VU.
fmmm&Des résultats foi,mis par l'analyse chimique des cheveux et de la matière de la Plique.
CXXXVII. Pour mieux pénétrer la nature d'une maladie aussi extraordinaire nue I» Pl;„, rnim
. • • i • x - - - - -
leve, X ¡1 ' P- M- Vauquelin, sur la nature des principes constitutifs de,
11 , A " " ^••""Wnaison du fer avec le soufre, et à une hu e
a 11 asse de matiere animale; ce qui scnble donner du poids à cette opinion, c'est que les cheveux blancs
piennen, une nuance beaucoup plus foncée, au„i-lô, ,iu'ou sépare cette huile, par le l y e n de l'alkool
V o n n ^ h l L l J ^ ' T ' ' " '' •11'''«'-»"'»» 'fe rf'eveux, on
T e i r t t l n l " I r " " "" <Ii,tinguent. La couleur noire seroit, par exemple,
l l I ^ , e ^ e n t d ' ' "" Les couleurs rouges e
une p t i ,eTa Tv"' T ' T " ; """S«' ou jaune, dont l'intensité, diininuéf par
ain,i one d-,„ T T , "'"i,'^""""™' P«'!'" ^^ substance. Il paroit que dans les cheveux , ouges et blonds,
blanc. Tel ' ^ " "" ''' ; 'l^^'l <"• y Wl ique des oxides ,nélalliques
blancs, tels que ceux d'argent, de plomb, de bismuth, de mercure, &c. ils noircissent très-promplement Le
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