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M A L A D I E S D E L A P E A U . ,,
PREMIÈRE PARTIR
FAITS relatifs à l'histoire particulière des Pliques.
E S P È C E PREMIÈRE.
P L I Q U E MULTIFORME. P LICA caput-medusoe. Planches V I et V U .
Pliquc dans laquelle les eh.veu. o„ les poils se milem et s'agglutinent par »éehes sépares plus ou moins grosses plu, ou '
longues, plus ou „0™ feueuses, ce qui les fait .-essen.bler i des eord», et les , fait eon,parer I des s";»'.' "
OBS. Celte espèce comprend pinsieu,-, «arito, parmi Icsqu.Hes on dislingue sur-tonf
2;. LA PIIQUE AUITIPOMS EB ÏRJIIES. Cette Pliaue tremi ,»„ , j ,•
se rotdeut et s'entortillent à la mauière de. „illes ,.'on „b.ecve dans certains rfgi^u^" ' ' " ' l"
T A B I . E A D DE LA PLIQUE MDLl'IFOKME.
LXXXI. DE mé,ne que dans l'état de santé les cheveux ou les poils de l'homme peuvent nuelouefois ,E
desuntr naturelletuent, et se disperser en boucles plus ou moins nombreuses, de mcLe, dans ' I de
maladie que nous décnvons, tls peuvent se séparer et s'aggluttner par mèches distinctes les unes des ,m c^
Tout ce qu'on raconte de la tétc de Méduse et des autres Gorgones, n'a rien de plus effrayant ,,uc k sp et 2
que nous offre alors la Pltque multiforme. Souvent ces différentes mèches conservent, en s'aloLe L •
dent- et la cons.s.ance des cables les plus forts; souvent elles forment des inflexions, d l , ondulaZTana „gu ¡
a ce les des serpens, ce qut leur donne une sorte de ressemblance avec ces reptiles, et communique 'asne
I t : 1 —' -en, on observe s u r i trajet des m ^ r s ^ u Z l
lenuemens et nodosités considerables. Dans quelques
cas, les mèclies vont en diminuant de ralíl» î
dautrcs cas, elles augmentent .le volume, et chacune d'elles se termine en une énorme massue n'L p"s
trcs-rare .lue les meches affectent une forme applatie, au lieu de prendre la fortno cylindrique o" I citó
dans quelques ouvrages l'exemple d'un individu qui portoit plus .le soixante Pliques immenses. Ce VliquI;
surpasse,ent la largeur d'une queue de castor, et descendoient jusqu'au cóccix. Skum.novius prétend le av
coupees. Qtt on s'tmagtne l'epouvante que doivent répandre autour d'ettx les indivitlns atteint de cette espé
de P .que, lorsqu't s se livrent aux excès de la boisson, et par suite aux emportemens de la coler - Q tan.
l u n des deux tnendtans polonais que j'ai observés à Paris étoit plongé .lans l'ivresse, ce qui lui arrivoit fréa
J t r p r i e s ' L t k s " "'""vemens continuels de ses bras, lui douaient l'air d'Oreste
Si la maladie est grave, les cheveux sont pliqués jusqu'à leurs racines ; si elle est peu intense, ils ne sont
colles que par leurs extrem.tes : souvent aussi ils sont divisés vers le milieu de leur trajet, et sont fortement
agg utines vers leur base „11 vers leur, pointes. Il n'est pas rare de voir, lorsque les symptômes de la Pliqi.c
multiforme diminuent des cheveux sains remplacer les cheveux malades, lesquels s'isolent et se séparent de
la tete; qucUiuelots enfin on apperçoit les cheveux sains au travers des cheveux malades, et l'oeil exercé les
distingue aisément. ' » exuce les
Les Pliques peuvent tomber et se remplacer successivement ; mai, les secondes ne se forment que lorsque les
prenueres commencent a se séparer, et que de, cheveux nouveaux ont paru. Le Journal de Médecine, publié
pa Vandennonde fait mention de l'épouse d'un bourgeois de Bitche, parvenue à sa soixante-deuxième
l a i n e U ' 'l™ ' P- difficile de prévoir sa chttte pré!
chatne. Une cmquieme Pltque, d'environ trois pouces de longueur, croissoit à côté pour lui snccétler On
assure que celle qui étoit sur le point de tomber, étott longue de quatre pie.ls, et quc'sa ci n" j
etoit de deux ponces, présentoit trois ou quatre noeud, fort larges ' '
. i u ! l m e r l ' ' . r e ^ l ' " " " " r " " " P'"^ 1«™- " - chez les femmes. On l'a observée
' u ™ ""¡.•veau-nés : ce cas du reste, est exeessiventent rare, puisque M. de Lafontaiiie n'a pu
Lleet" „ n avo" " " ' " " -» ^ n t été atteinte, de la même
allçeti.,„ . ,1 avoit en cm., I rèrc, pareillement venu, au monde avec les cheveux pliqués
Je „ a. voulu, du reste, retracer .lans ce tableau que les caractères physiques qui signalent particuliérenicnt