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M A L A D I E S D E L A P E A U .
toutes les parlies de la tête. La pauvre malade fit crimuiles cITort, „r,„n „ . • „
s'agglutinèrent de jour en jour, et formèrent une épais et w 'LC t 7,°: f ' f f,'. ^
bloit asse. Bien au eorps d'un ehapeau dont on auro' cntièremem c 2 ^ w i C 1 ' l'" ' " " T r
c'est que lorsque oette grande masse villeuse étoit humide, la n o i t Z r ^ ^ ''" '•'-'«luablc.,
eas contraire, quand l'humeur visqueuse se des,,échoit, il e d I d e s an ' S ""M "" " "
de la respiration. Les crachats devenoient sanguinolens. Cepend n, et Z
du vin et des liqueurs fortes. Un jour, les maîfres qu'elle servot e n - IZl lTZ
et couchée devant le feu. Ses vètemens étoient en 'partie brûlés. On la c Z de r l i s ' 7" ' " "
quelque temps après, à cause de son extrême fidélité, et de quelques autres ,ua 1 s „u i
ment reconnues. Après plusieurs années de soum-ances, cette\naLureuse",^:,tl.ré^
Samt-Louis, expectorant le pus, en proie à une fièvre continuelle, enlin avec tous les » vmn tZ! 1 I ^
somplion pulmonaire. D'autres infirmités sembloient .,e réunir pour l'accabler Elle avo Î T
des roiblesses et des langueurs d'estomac. elle étoit en outre tour';nen.ée d'un! c^^^^^
prodigua, des soms pan.euhèrement ceux qui devoien, tendre A appaiser l'irr.tation de la p„ trin et d!
qu,ntes de toux qu. la dech.rotent. Un jour , elle se leva en sursaut pour prendre un bouillo7,
^euxiéme Observation. - Le fait que je viens d'exposer a beaucoup de rapport avec l'observation suivante
de M. de Lafontame, qu, pratique notre art avec une grande distinction à Varsovie. Une dame, âg e de -i g
SIX ans, souffro.t depuis long-temps d'un point do côté, avec toux et palpitation de coeur. Ces s ymp t Z ,
disparurent, et elle recouvra sa santé. Après un excès d'eau-de-vie, quille aimoit beaucoup, U su vm u!
crachement de sang, et enfin des ulcères au poumon. On administra le quinquina, le lait d'/nesse le 1 h n
dislande, &c La malade se trouva sensiblement mieux; mais elle éprouva de fortes douleurs à k téte uô
vesicatoire a la nuque parut la soulager. Il survint des sueurs grasses au cuir chevelu, et enfin une grande
Phque en masse. Le retour de a santé, la cessation de la toux, ainsi que des crachats, lui rendirën le got
pour les liqueurs spintueuses. Après de nouveaux excès, elle succomba au bout de six Semaines. ®
Troisième Observation. - C'est encore à M. le docteur de Lafontaine que je dois la communication du
fait^ que je vais rapporter. Il a bien voulu y joindre l'échantillon de la Plique qui fait le sujet de l'observation
e ^ a i pu en faire un examen très-attentif. Il s'agit d'une dame qui, jusqu'à l'âge de quarante-six ans, n'avoi!
éprouvé aucun genre de maladie. Elle avoit accouché de six enfans très-sains. Vers l'an tSoo, elle ressemi
une douleur au-dev«t de la tête; oette douleur ne se faisoit ressentir que dans un espace d^environ d™x
gnes, a 1 endroit meme ou les cheveux commencent à se développer. Ce qu'il y a de surprenant, c'est que
le mmndre al ouchement exerce sur celte place, occasionnoit des convulsions, tandis qu'on pouvoit presser
impunément les autres parties du cuir chevelu, ainsi que le front. La sensation que la malade éprouvoit
eloit brûlante, comme si elle eût été produite par un fil d'archal enflammé. C'est en vain que, pour en diminuer
la force, on avoit recours à l'eau froide, à la glace, à la neige, &c. Celte douleur extraordinaire fut
accoinpagnee dun accident aussi pénible pour la dame dont il s'agit, que pour ceux qui l'entouroient La
malade commença bientôt à exhaler une odeur si fétide, que son mari, ses enfans, ses domestiques même ne
pouvoient rester un quart-d'heure dans sa chambre. On avoit beau mouiller les habits et le lit avec des eaux
odorilerantes avec du vinaigre, &c. on avoit beau remplir les appartemens des parfums les plus exquis • rien
ne pouvou pallier ou artbiblir cet excès de puanteur. L'urine, mais sur-tout la sueur et les règles, surpassoient
tout ce que le mot de mauvaise odeur peut exprimer. Après une sueur abondante, la surface du corps de la
malade prit une couleur brune, assez analogue à celle que donne la lèpre dans certaines circonstances. Ce n'est
qu avec beaucoup de peine, et après qu'on l'eut bien lavée, qu'elle recouvra sa blancheur nalurelle. Celle matière
miecte, qui dégradoit et souilloit ainsi le système dermoide, n'éloil autre chose que l'exsudation iricliomalique
devenue si abondante, que les cheveux ne suffisoient point à la contenir. Le linge conservoit toujours, après la
menstruation, des taches brunes que les lessives ne pouvoienl faire disparoîlre. Celle malade passoil son temps à
a campagne, faisant fort peu de remèdes. Enfin elle résolut de se rendre dans une ville voisine, pour y consulter
les gens de l'an. Elle contracta dans la route une fièvre catarrhale, accompagnée d'une violente inHammalion
des yeux. Les soms qu'on lui donna, furent infructueux. Après un séjour de [rois mois, elle se détermina à
venir chercher des secours à Varsovie, où elle réclama les conseils et les soins de ÏU. de Lafontaine. Comme
elle arriva fort aflbiblie, ce dernier ne songea d'abord qu'à rétablir ses forces par un régime restaurant et par
le repos. Au surplus, tous les accidens annonçoienl une Plique larvée. D'ailleurs, sa grand'mère et sa mère
avoient éprouvé jadis cette maladie. jVÎ. de Lafontaine ordonna divers médicamens pour en faciliter l'éruption
a la tête ; entr'aulres moyens, il employa extérieurement une décoction de plantes aromatiques, qu'il unii à
de la moutarde. Dans la troisième semaine qui suivit l'usage de ces remèdes, le dépôt critique s'effectua dans
les cheveux, lesquels éloient fort longs et fort touffus. Il se développa une Plique d'un volume prodigieux.
Durant ce temps, la malade eut plusieurs fois des convulsions, qu'on appaisoit par les opiacés. L'extrême
lelidilé dont j'ai déjà fait mention plus h aut , disparut quelques heures après l'apparition de la Plique ; mais la P -
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