
à-peu-près égale ou coup-d oeil, m, aniso ne-nfceourlee maefinnt pqouu’ifl s lac hbaefaleuntét qt«uues d edsu même pied : en fécond lieu , il eft rare chiens de cette taille foient aufli vigoureux
d&io acurfel.i requérans que ceux d’une taille plus méchQevuaiclopnoquurer
ac odnen moîêtrma el ecso pnrnoopïtorret icoenlsle ds ’quune b le’oanu jeaxmigbee sp poruor puonr tbioenaun éceh iàe nla c ogurarnandet.u Lr ad uh acourtepus r; dleess &ép abuileéns patettaictehsé efa}n lse ê ptriee df eprreéteits ;* llae sb oduoitgutrse fdinésl ié&e fuann sp eeutr ea llfoonrgtées; ; lleas têotree iblluefsq utoéme ,b aunnte ps ej u lcea rnreéze carré 5 les reins courts 8c élevés un peu en dos de * «c«a rfpre0 yP les cunifil etrso npe rcvoeuurfbeés ,& charnues ; le jarret che trop bas ; la queue bien 8act ftuacr-htéoeu t pas attafine
, ni trop épaiffe. Les défauts que l’on3 pneiu tt rroep
amvaercq duee rg, rfoosn dt odieg ltos ncgaumeas rjdasm : bceess; cdheise npsi efodns tc oourdrtis-
emftû rvermaie nqtu ber icporelefquurse 8tco puejouu arstt ailcsh oésn tà lleas v ooriee i;l leisl jhaamubteess &co luer tneesz a pvoeicn dtue. -gLroess apuiterdess dméofauust s& f opnlta tlse s; lgeus eéupra,u lnéis lcéhgarènrueetés ,: cdeés mchêimenes nq’uoen tc jeaumxa iqsu ni i ovni-t ii lceusi félepsa ulolensg useèsc hes & ferrées, les reins bas, les ' qui ont la queue8 cto purlantéees ,n e& fo lnet jjaamrraeits bvaigs.o uCreeuuxx
hnoanu tp, l&us e;l lcee rse tcohmienose ofunrt llea dqouse uene faet ttaocuhrénea nfto ernt ©troumvepret .& I lq vu i af odnèts f uchjeietsn sa qui ont lê poitrail trop Ce prendre des épaules.
Des chiens anglois.
. ® certain qu en général les chiens anglois b ont pas autant de noblefîe que les beaux chiens efrfapnèçcoeiss ,; mais il y a des chiens anglois de plufleurs : pour les bi8ecn pcahr ocifoinr.f éSqiu, ecnotm ilm fea uotn llees pcroéntennodïtoriet aquu’tirle efofti sb, ieunn ccohiifefné c, ocu’reafnt-tà -nd’eirfet ,b eqauu’a, uqtaun’at uqtua’nilt aci ldeés qoureei llleess clohniegnuse asn &gl opiesn, dantes , il eft bien déon
a coupé le bout des oreillàe sq u, i^d odiev etnotu tê ttreem rse tgeasrd,
és& c ofmoumvee ntrtè rse-lveivlaéienss ;a vmeca ilse unrosu so rpeeilnlefos ncso auur-- jqouui rodnht uleis d qiuffaélrietéms mqueen tj,’ alio dréfqcruiete nso cuis- deenf ltïrios,u vnoonuss les recevons fans les chicaner fur leur coiffure.
Les anciens veneurs prétendoient que les chiens anneg clroiiosi enn’at vpoaise ;n qt up’ailss ndee b naettzo inein dt ep asfo l’recaeu ; ; qquu’’iillss fno’eietonite qnut paa vs ureéq :u éilr aenfst c,'e r&ta iqnu ,’ emnfoiny einlsn annet ccehlaaf -
que les chiens anglois étoient alors de très-mauvais
chiens coitfans ; mais il n’en eft pas moins vrai que
ceux qu’on cho:fit depuis long-tems pour îa véner
ie , n ont pas , à beaucoup près, les mêmes défauts.
Je conviens qu'ils ne crient pas aufli bien,
& ne mettent pas aufli régulièrement le nez à erre
que nos chiens françois ; mais en général ils font
plus légers 8c plus vigoureux ; ils prennent leur
parti, & fe fervent deux-mêmes; ils partent 8c
repaflent les rivières chaque fois que l’ occafion
s’en pjéfente ; & enfin ils chaflent, 8c plufieurs
d’entr’eux rapprochent au moins aufli bien que les
chiens de tout autre pays. Bien plus, fi dans les
grandes chaleurs le chien anglois eft obligé de s arrêter
pour fouffler, il reprend haleine en peu de
tems , & charte enfuite jufqu à la fin du jour ; au
lieu que le chien françois fe rend , 8c fouvent met
bas fans reflource.
- Les chiens anglois font fougueux 8c têtus dans
leur jeunefle ; mais quand ils iont drefles on peut
compter fur eux , tant pour la fagefle que pour les
autres qualités neceflaires à un chien courant. On
leur coupe , en Angleterre, le bout de la queue
& des oreilles-, pour leur donner., d it-o n , un
air plus lefte 8c plus éveillé ; mais nous ne les recevrions
pas moins, quand bien même ils n’ au-
roient pas ce genre d’agrément. L’efpèce de chiens
anglois, la plus commune en France, eft celle
qu’on nomme chien du renatd ou chien du nord3
leur taille ordinaire eft de vingt à vingt-trois
pouces. Il y a une autre efpèce de chiens anglois
que l’on nomme chiens de parc ou chiens du cerf ;
ils font ainfi nommés, parce qu’en Angleterre on
chafle le cerf avec eux dans des parcs : ces chiens
qui ont des vingt-quatre à vingt-cinq pouces , font
moins vîtes,- mais pins fouples 8c plus aifés à
dreflèr que les chiens du renard. Ils n’ont ni la
queue, ni les oreilles coupées, 8c ils reflembîent
beaucoup à nos beaux chiens françois; mais la
belle efpèce en eft très-rare.
bigles font d’autres chiens anglois qui n’ont
que de feize à dix-huit pouces, 8c qui ne fervent
que pour charter le chevreuil & le lièvre; à la
taille près , ils font faits comme ceux que nous
nommons ici , chiens du nord, 8c font aufli vîtes
& aufli vigoureux.
Nous nous ap percevonsdepuis quelques ann
é e s ,, que la race des chiens anglois eft un peu
changée, ils font un peu plus épais 8c plus tra-
verfés qu’ils ne l’étoient autrefois : il y a apparence
que quelques-uns de nos chiens normands, tranf-
portés en Angleterre, ont opéré ce changement ;
nous ne nous en plaindrons point.
Des ch:ens normands.
Les chiens normands ont toujours été plus étoffés
que nos, chiens d’élèves ; mais comme dans Je
nombre il s’en trouvoit de légers, & que.d’ailleurs
ils chafloient, rapprochoieut & crioient bien,
on en faifoit venir autrefois pour entretenir les
meutes de la vénerie, 8c pour en tirer race ; mais
les beaux font devenus tres-rares, & la bonne 8c
ancienne race eft dégénérée , depuis fur-tout que
les chafleurs fe font décidés pour les chiens anglois,
chiens d’autant plus à la mode aujourd’hui, qu’on
veut aller v îte , 8c prendre à. tel prix 6c de quelque
façon que ce foit.
Des chiens de Saint - Hubert & autres.
Les chiens de Saint-Hubert étoient autrefois
recherchés ; mais ils font dégénérés, fans doute ,
puifque de fix ou huit que.babbé de Saint-Hubert
donnoit chaque année, il étoit rare qu’on en gardât
dans les meutes ; on en a drefle quelques-uns
pour limiers, 6c qui fe font trouvés b o n s , mais
ceux de cette efpèce font plus rares que jamais,
8c on n’y compte pas plus que fur les chiens cou-
rans.
À l’égard des anglois, des normands & des
élèves , il y en a de beaux & de bons, chacun
dans leur genre : ainfi les maîtres d’ équipages
peuvent choifir & fe fatisfaire. Ceux qui aiment
a aller vîte 8c à prendre plufieurs cerfs en un jour,
& à charter dans toutes les faifons, doivent avoir
de ces chiens anglois nommés chiens du nord ; ceux
au contraire qui aiment à voir chafler leurs chiens,
qui fe contentent de prendre un c e r f , & qui
même après une belle chafle , ne font pas fâchés
de le manquer , doivent avoir de ces chiens de
parc & des normands ; 8c ceux enfin qui veulent
avoir des chiens moins vîtes que les uns & plus
légers que les autres, doivent en croifer les races,
faufles rifques 8c les frais de faire des élèves.
Des lices & des élèves.
Pour faire des élèves on ne tire race que des
lices q u i, par leur taille & leur conformation,
font faites pour porter; il fau t, outre c e la , que
les lices chaflent b ien , qu’elles foient de bonne
race , ainfi que les chiens deftinés à les couvrir ;.
que les uns oc les autres n’aient aucun défaut naturel
, comme par exemple, de tomber du haut-
mal l ou d’être lunatiques, c ’eft-à-dire , voyant
clair en certains tems, & en d’autres voyant à
peine à fe conduire ; & que même lés pères 8c
mères de ceux dont on veut tirer race, n’aient
point eu quelques - unes de ces infirmités , parce
que les petits, ou du moins quelques- uns d’én-
tr’eux , s’en reffentiroient ; cependant fi le chien
ou la lice font aveugles par accident, on n’ a rien
à craindre pour la portée. On ne tire jamais race
des chiens 8c des lices qui ont la queue tournée,
parce qu’ ils en font ordinairement d’autres avec la
même difformité , qu’on ne doit par fouffrir dans
une meute, quand on veut qu’elle foit régulièrement
befle. 11 faut qu’ un chien $c nne lice aient
deux ans avant que de tirer race ; sâils étoient plus
jeunes , on afto bliroit leur tempérament, &
d’ailleurs la portée ne réufliroit pas. L’ufage étoit
autrefois dans beaucoup d’équipages , de faire
couvrir une lice deux fois par le même chien , en
deux jours différens ; mais je ne vois pas à quoi
bon : on fa it, & l’expérience le prouve, que
quand un chien & une lice font bien noués, &
qu’on leur donné le tems de fe dénouer fans y être
forcés , la première opération fuffït, & il eft à
préfumer que quand elle ne réuflit pas, une féconde
ne doit pas avoir des fuites plus heureufes ; d’aiL-
leurs la récidive ne p eut, à la longue, que diminuer
les forces & abréger même l’exinence du
chien. On doit fans doute s’intéreffer à la. propagation
, mais on doit aufli faire en forte que ce ne
foit pas au détriment de la bonne efpèce; je dis
de la bonne efpèce , parce que les chiens choifîs
font , ou du moins doivent être les plus beaux
& les meilleurs d’une meute.
Il faut, autant qu’ il eft poflible , faire couvrir
les lices à la fin de 1 hiver ou au commencement
du printems , par la raifon que les jeunes chiens ,
à qui les froids font toujours nuifibles , ont pour
eux deux étés contre un hiver , & qu’en conséquence
ils s’élèvent plus aifément.
On ne doit jamais avoir qu’une ou deux portée*
du même chien avec la même lice ; il eft prouvé
qu’ à la troifième & à la quatrième , l’efpèce dégénère
; comme elle dégénère aufli dans une meute,
lorfque de tems en tems on n’en fait pas couvrir
les lices par des chiens de race différente : une lice
françoife avec un chien anglois, ou une liçe an-
gloife avec un chien françois, font prefque toujours
de beaux & bons bâtards. On a remarqué
que les portées du chien anglois, avec la lice fran-r
ço ife , réufiiflent mieux que celles du chien françois
avec la lice angloife ; mais on trouve rare*
ment des lices angloifes aufli étoffées que nos lices
françoifes ; les anglois les gardent pour eux , ou
ne nous les envoient que coupées. Au refte, il ne
faut pas croire que toutes les belles lices fartent
toujours de beaux chiens ; il eft même prouvé que
certaines d’entr’elles n’en font fouvent que de
vilains, quelqu’attention qu’on ait de ne leur
donner que de beaux mâles,
On ne doit pas avoir plus de trois à quatre pëvr
tées d’une lice , & en général il ne faut pas tirer
race d’un vieux chien mâle ou femelle, parce que
leur tempérament étant affoibli, ifs ne peuvent
faire que des chiens médiocres & délicats. Lorf-
qu’une lice a fait des petits, on lui laiffe pafler
fa première chaleur, afin de lui donner le tems de
fè repofer 8ç de fe rétablir, Une lice porte ordinairement
foixante jours , quelquefois deux ou
trois jours de plus, 8c rarement un ou deux de
moins, Quand elle 3 beaucoup de chiens, elle pa-i