
Fig. 8 , 9 , io. Le trébuchet oenologique
de Saierne.
Fig. n , 12, 13. Le trébuchet battant.
Fig. 14 3 iy , 16, 17. Le trébuchet fans fin.
P l a n c h e X X .
Petites chajfes & -pièges.
Fig. 1 ; 2 y 3, veloppemens. 4. La mefangette & Tes dé-
jF|î|J y , 6 y y y 8 j 10. Les tendues
d’hiver.
1% . i j , 11 y 13. Du collet à reflort.
Fig. 14 * i j , 16 , 173 183 19. Du.rejet.
P l a n c h e XXI .
Petites chajfes & pièges.
Fig 1 , 1 3 3 3 4 3 y , 6. Du rejet portatif
& fes développemens.
P® 7 • S , 9. L’afîbmmoir du Mexique.
Fig. 10 3 n 3 11 y 13. La pince d’Èlvaski.
Fig. 143 i j . Les pantières..
P l a n c h e X X I I .
Ckajfe des petits oifeaux.
La chajfe des petits-oijeaux a tabreuvoir comiïiî nce
fur la fin de juillet 3 temps où les petits oifeaux
ont celle de niçher, & viennent en bandes boire
aux . mêmes endroits. Les heures favorables font
depuis dix heures jufqu'à o n z e , depuis deux jufqu'à
trois, &■ une heure & demie avant le coucher
du foleii. Cette cliaffe fe fait ou aux gluaux 3
ou au filet. Il faut que l ’endroit foit .découvert &
a l'ombre -, rendre l'accès facile où l'on fend le
piège 3 & em barra fier les'autres par des branches,
de l’herbe & de la terre, du chaume, & c . Plus
il fait chaud , plus la chaffe eft sure. En têrrïs de
pluie 3 elle eft mauvaife c'eft la chaiie au filet
qu'on voit dans cette planche XXII. Le filet
eft long d'une aune & demie, ou environ, fur
trois quarts de large de fil retors. On pratiquera
dans un lieu tranquille &? commode un petit abreuvoir
, à-peu-près de l’étendue du file t, & large
d'un pied , plus ou moins. Il faudra que l'epdroit
aille du filet à l'autre c ô té , en talus ou glacis >
que l’eau foit couverte aux environs , que ces
difpofitions fe faflent quelque temps avant la
chafle, afin qu'elles ne paroiffeiit pas étranges aux
oifeaux. Tendez le filet comme yohs voyez. Cachez
vous derrière un arbre , une haie, ou quelque
autre couvert ; que les extrémités des bâtons
qui tiennent.le filet drefle foient légèrement arrêtées
, ou au filet 3 ou fur les bouts des pieux 3 afin
qu'en tirant la corde qui fe rend au chaflis, ils
échappent promptement,
Fig. 1 . a b y l'abreuvoir j c d , le .filet ; c f
d g y bâtons ou appuis du filet; h i 3 pieux >
g f k y corde du chafleur , qui doit être éloignée
du filet de quarante à cinquante pas.
Traineau pour la chajfe aux alouettes.
Fig. i . Cette chafle fe fait la n u it, quand elle
eft obfcure. Ce traineau eft un filet dont les
mailles ont un pouce de large. En chaflant, on
en laifife pendre derrière foi un pied de long. Il
y a à cette extrémité des epines attachées & dif-
perfées fur t o u t e d a l a r g e u r . On le tient élevé de
t.rre d'environ deux pieds. 11 faut deux hommes,
chacun eft à fa perche : ils marchent vite , 8c
laiflV-nt tomber le filet, quand ils entendent les
oiteatix s'élever.
My le traineau ; a 3 b , les chafleurs ; c f 3 d e ,
les perches latérales qui tiennent le traineau tendu J
g g g g g > épines qui font attachées au bas.
Chajfe des alouettes au miroir.
Fig. 3 , 4 , 5. La faifon de cette chafie eft depuis *
le mois d’octobre jufqu’en hiver. Ayant un miroir
tel qu'il eft représenté fig. 4 ; que toute fa furface
a y b y c y d3 e y f foit couverte de morceaux de
glace ; que fes faces latérales c d foient en talus,
afin que le miroir tournant fur fon pivot g avec
vï telle , forme à l'oeil un corps folide, continu,
convexe &, brillant. Le miroir a b étant mû, la
corde h s'enroule d'une certaine quant'té fur la
partie de la broche fc, qu'on voit dans l'entaille
du pivot. Cette corde tirée fait mouvoir le miroir
a b en fens contraire ; & ce mouvement fait ren-
vider la corde fur la même portion de broche, &
ainfi de fuite ,• d'où l’on conçoit aifément que le
miroir ne s'arrête point. On place ce miroir entre
les nappes d'un filet A B ; fon éclat attire les
alouettes, fur-tout le matin. Quand elles font
pofées dans l ’enceinte du filet , où- d'autres
alouettes, qui y font attachées .par le p ied , les
appellent encore ; ou lorfqu'elles voltigent au-
deflus, à une hauteur convenable , onTair louer
les nappes par le moyen des cordeaux 1 , 2 , 3 ,
4 , 5 , 6 y y y 8 , 9 , 1 0 , 1 1 , dont le mouvement
s'entend aflez.
Fig. f . Miroir avec fa b roche, féparé de fon
pivot.
Chajfe des alouettes . perdrix , $ autres oifeaux, à
la tonnelle murée.
Fîg. 6. Ce filet doit avoir dix pieds de haut à
fen embouchure : on l'étend comme on voit 5
1 eft la queue du filet ; 2 x l'entrée ; 3 , 4 , y ,
6 , les filets & le mur. Vous placez des appellans
y y y y 7, 7 , y , dans l'enceinte; vous chafîez les
alouettes des environs vers ce piège., où elles nè
manquent pas de donner, fi vous prenez les précautions
convenables.
Chajfe des èécajfes a la paffée.
Fig. 7. C'eft dans les bois taillis &: les hautes
Futaies qu'elfé fe fait à la chute du jour, aux environs
as' la Saint - Rémi ; elle ne dure guère!
qu'une demi-heure. On choifit une clairière de fîx
toifes au moins, nette, longue & large : le \ filet fe tend en pantière, entre deux arbres ,
comme on voit. Lorfque l'oifeau donne dedans ,
le chafleur3 placé au loin , le laiffe tomber , & .
l'oifeau eft pris, a , b , c, d , les arbres ; A , le \ filet ; 1 , 2 , les cordes qui lesjient aux pieds des j
arbres ; 3 , 4 , les anneaux du filet; y , le tour- i niquet pour le tendre ; 6 , 7 , les cordeaux pour ■
le tendre & le laifler tomber.
P l a n c h e X X I I I .
Chajfe fingulière des bidets, ramiers & tourterelles.
Fig. 1. On tend un filet A , un peu penché par
fa partie fupérieure ; derrière ce filet, il y a un
chafleur C , prêt à le laifler tomber ; au-devant,
un autre chafleur B, juché dans une machine telle •
qu'on la voit. Lorfque les oifeaux paflent, il lance
une flèche O , qu'ils prennent pour un oifeau de
proie j alors, ils s'abattent de frayeur, Se donnent
dans le piège A .
Nappes a prendre des canards.
ri. vFièjgr-e ,z ‘ oCùt oi l tend ce filet dans un endroit de y ait au moins un demi-pied d’eau.
Il faut que ce piège foit bien cache , 8e placé de
manière qu'en plongeant, l'oifeau ne puifle s’échapper
par-deflbus. On attache au-devant du filet des
appelans privés. Lorfque les canards fauvages font
placés à la diftance convenable , 011 lâche le filet,
qui tombe avec d'autant plus de vîtefle, qu’il eft
chargé de petits poids de plomb : a , le filet; b , c3 les appellans; d . d , d 3 les canards fauvages;
e f partie fupérieure chargée de plomb. Ce
piège joue comme les autres filets : fa partie g , h plonge dans l'eau ; M , chafleur caché qui attend
la chute de ces oifeaux, pour les tirer au fufil.
~ Chajfe de la perdrix au filet & à la chanterelle.
Fig. 3. On appelle chanterelle une femelle. On
fe fert de ce piège un peu après les Rois, lorfque
Je dégel commence , & cela peut durer jufqu'au
mois d'août.. L'heure favorable eft depuis le coucher
du foleii iitfqu'à minuit, & depuis la pointe
du jour jufiju au lever du foléiL On choifit un
lieu voifin de h lifière d'un bois. Le filet eft tendu
autour de la cage qui renferme la chanterelle. Son
cri appelle les maies amoureux, qui fe prennent
au filet ou tramailler qui entoure la cage. A , la
jcnhâalenst eqreulil ea;c cBo u,r enCt., D , le filet, E , F , les
Chajfe particulière aux corneilles avec le duc, efpèce
de hibou , drcjfé pour cet ufàge.
ï ' g . 4. Elle fe fait entre les grands arbres. On *
place le duc au pied d’un grand arbre ébranché .
qui fert à tendre le filer. L’ oifeau crie & fe meut;
les corneilles & autres oifeaux qui le baillent,
l’entendent, le voient, accourent, fondent fur
lui ; & l'homme , d’ intelligence avec l’oifeair
trompeur, tire lé filet & les enveloppe, a , le
duc ; b, c , le filet.
A n c h e X X I V .
h'ajfe dCu faifand 6* autres oifeaux de la même
efpece. f
Fig. i. Elle fe fait ou avec des huiliers ondes
file ts, delà forme des poches à lapins. Placez
ces filets fur les fentiers des forêts fréquentées
par ce gibier ; femez du grain aux environs. Le
filet prend tour ce qui y donne.
La poche fe tend fur une baguette légère courbée
en arc , dont les bouts fichés légèrement
en terre, peuvent s'échapper au moindre mouvement,
& laifler tomber le filet fur l'oifeau qui y
relie embarraffé , i , z , halliers, 3, poche avec fa
ficelle.
Chajfe de nuit aux perdrix dont on tonnait les
habitudes.
Fig. 1. Le chafleur A fe rend à l'endroit du
gibier. Il porte le filet triangulaire B C D ,dont
les côtés font de bois léger : plus ce filet a d'étendue
, meilleur il eft. La partis du fommet de
l ’angle eft circulaire ; elle embraffe le corps du
chafleur au-deffus des reins , qui lui fervent de
point d appui ; le refte s'exécute comme il eft
facile d'imaginer.
■ Autre ckajfe de nuit. Ptnfonnée.
F;g .J . On fe tranfporte dans un bois-taillis
avec des corps lumineux & combuftibles. On
fait du bruit ; les oifeaux partent de deffus les
arbriffeaux où ils repofent; ils accourent à l'éclat
desdumières; ils fe repofent fur des branches
qu'on leur préfente, & on les tue à coups
de palettes. 1 , 2 , 3 , 4 * f . chafleurs occupés
a cet amufement avec leurs flambeaux, leurs
baguettes & leurs palettes.
Autre ckajfe de nuit h la rafle.
, F‘g- 4* 0 eft une efpèce, de tramail ou de pan-
tiere contremaillée. Un chafleur 1 tient un flambeau
, un autre 2 , bat les buiffons ; & deux au-
tres 3 ,4 , placés entre les deux premiers laiffent
tomber la rafle fur le gibier , qui choifit naturellement
pour s'échapper le lieu tranquile ,
obl'cur & perfide qui eft entre le bruit & la
lumière.
P l a n c h e X X V .
Fig. 1. Trébuchet.
Fig. 1. Autre trébuchet : 1e méchanifme en eft
évident.