
7 PERCHOIR I c’ elh en fauconnerie l’éndioit où
fe perchent leioiréaux'de proie'. , - . * !v;
PERDREAUX , jeunes perdrix.
* Le d’avoi„rc aurancet ènreu apnrcien cbiplaarlic npeo&u\ra ùl e:bs opuetr ddree acuhxa qeufet -
jpalmumaies dgea rlneiu rdse a pileetsi ,t e&s pleluumr efsr oéhgta léens , eon,turtere enll eesft. ; Ils perdent le nom de perdreaux quand ils font
devenus auffi forts que les pères 8c mères.
PERDRIX, f. f. y.oiféau du genre des gelinottes.
Les perdrix ne'fe perchent jo in t ; ordinairement ;
fur les arbres ; el.es 'font du bruit èn Volant
leur; vol eft bas, dure p e u , & a peu d étendue.s
Elles" ont quatre doigts , dont trois devant St
un deriîere f'leui' queue- eft. courte. Les perdrix
ië trouvent dansprèfque toùte l'Europe. L .auteur
de Xagronome. Indique plufieursd moyens ' de
multiplié? ies*® qui font’ recherchées a
caufe de la délicateffe & de l'excellent gour de
■ leur chair.; . '
moii°s . dIe1‘ fia’auntn eéep'alergs nemr èrpeesn d8adn lte ulerss fpixe tiptrse.miers ,
letemps eft doux au'imois de janvierf oh rencontre'
2°. XI faut exterminer les mâles que la ja-
loufie engage à nuire aux perdrix ap.provifeés..
g°. On'%oît faire une chaffe exajfte des bêtes
càmafïieres & ‘des oifeaux de proie. .
2 y4 ®à. 3O on :p pieedust' faavierec * conftrupliaren chuen e chvaorlgièéree ddee i pqluaactéree; dLoai gvtao ldièer e' tMererrea cfouru velarqteu e.allge réemllee.-n, fte drae cehxapuomféee^-oàu l 'dOer itueinlet,s S; e- .oonn my'ieàtitfrfae .rdaa nUs ncee cfeanbeintreet cêera udxiv deer st-eernrder joaiutsn eq“u ahtarue tso ud’ ucni pnqie dp e&ti tlsa,r gmeso dne
_vdoeluixè r;e apdréè s tous ces "préparatifs , on garnit la. poules-ordinpaeirrdersi x; s qoun'e lne s fnaiotu rcroitu vde’or rgpea rS adfefès : ffrudpmerfelnust, ; &ve rosn lfee npiti'nutne mcos mopnte ' -ebxifaféet ‘daelsle. mr âcleess < ddearnnsi elress leesn durnosi tasp roèùs loesn afuutprepso"f,e o: uqu o’nil lens* jpèo«rnt.ea .
point. Avec ces précautions i une terré où l’on
a long-temps chaffé eft bientôt; repeuplée.
|y câQcui acnet aquux’e dni vdeirtf els’ aeufpteèuere sd deè 'pl’eerxdcreixl lecnotn nturaeist é,
de b chaffe au fufil. '
De la perdrix grife.
' Les perdrix, grifes ‘s’apparient au printems,
plus tôt " ou plus tard J fuivant 'que la faitSn eft,
plus ou moins douce. En certaines années que
4éjà,de^sèoupïës jamais dè|.;que le froid
revient, elles’ fe déco é p i e n t S e fe remettent
en compagnies. Dans lés 'terrés bien gardées,
on ne lès tire plus: ’depuis ja Chandeleur , quoi-
qüeTotdonnancedes chaflès ne l’interdife • qu a
. compter .du premier mars.' *
La perdrix; pond dans tôtit le mois de mai, ,
& le commencement de juirf y très-rarement da’hs
le mois d’avril : il'm’èft arrivé , pne feule fois,
de trouver des oeufs dans res-derniersjjburs de ce
! mois,. Elle fait fôn nid fur la terré j avec quel-
quesbrins d’herbe feulement, arrangés fans art,
àu. bord d’une pièce de ble -9 dans un pre, une
bruyère', &c. Sa ponte, eft dq quinze ,à vingt
oeufs.
■,,, Les perdreaux les ,-plus avancés commencent
à voler vers.les derniers’ jours dè juin} d où
! vient le proverbe' - Ji In Saint-] tari'-perdïcaux
"vol-ans. Mais’ , communément, ils ne font bans
à tirer que vers la' mi-àqnt >| lorfqu ils ^oits
^brèches L ee qui-veut dire qu’ ils commencent a
perdre leur première -queue & a pouffer ce
qu’on appelle du- revenu , c ’eft-à-dire , des plumes
de'lavfeconde queüe> Tant q«e iocet,re fécondé
queue n’ a pas acquis toute fa longueur , on dit
que les perdreaux ont un d o ig t, deux doigts
de revenu, y 8c lorfqu’elle a pris toute , fa crue, |
alors on dit qu’i l f fbrit revenus'de ^queue. A me-
fure que la nouvelle queue pouffe & s alonge ,
les premières plumes?; du deffous dé la gorge |
5e du jabot , qui éfioient d’ un blanc fale ou jaunâtre
, fortt remplacées par des plumes mouchetées
de gris y & lorfque cës phimes fonp entièrement
pouffées, ce qui aTieuvërs la mi-feptenabre,
plutôt aux, lins . pfutafd aux autres , fiiivant
que lès compagnies font plus ou moins avancées,
von dit'que les perdreaux fontt mailles. Viennent
enfuite' lé^s plujnes rouffes fur là tête appuis ce
rb û p ; qu?o'ht 1# perdrix aux^tempes y . entre l’oeil
Sc l’orèilîe, ce qu’on appel\è^ pouffer le rouge.
Enfin, des plumes rouffes & 4noirâtres;commencent
à former un fèf-à-cheval fur 1 eftoîÿiac dés
mâles , bien moins marqué chez, la feinelle -, ce
qui arrive vers le premier otftobxe > fe c’eft alors
que lés. perdreaux font vraiment y ce qui
a donné lieu au diéton i yl lu Saint-Remi, tous
perdreaux font perdrix j ';A ' ce tté époque^ on ne
diftingue plus les jeünespefdrix d’avec les vieilles,
que par la première plume du fouétd e l’a ile ,
qui finit en pointé & répréfent'e une lancette,
au lieu que celles qui ne font pas de la derniere
ponté ,, ont'cette plume arrondie à fon extré-
: mité. Cette différence fubfifte jufqu’au temps de
la prëmière mue , c eft-a-dire , jufques au mois
, dé juillet' de 1 année fuivante^On les. diftingue
[ encore à la couleur. des pieds } les jeunes les
ont jaunâtres y les vieilles lés, ont gris.
P Ë R
A l’égard ■ des différences qui diftinguefit lê ' '
roâle:'d’ avêb'U 'fert^llê3 .torfàue les ont
pris ‘toute leur crisiffance, elles confittent dans,
lé fér-à'* cheval dont' nous .avons parle olus haut ,
& un ergot obtus au derrière du pied, qu a le
mâle, & non la Vénielle. Én outre, le male eft
un peu plus gros. ' -
Toutes les âhhées gantes.' en: perdreaux : Ôf cefà depejid beaucoup
de la température qui règne pendant lé teinps de
lâ ponte; ‘&'-de jâ >iCo'uyâfifôrit., .&• lqffque les per-
dteaùx^viéhnèht à ^cîdrejl ‘'c’eff'-a-’dire , “depuis
là fin d’avril jùftju^vérs’ta•’nii-jtiih. ’Eft’general,
lôrfque f année af étè fèehé :à cètte époqüè, il y . a abondance dé pérdrèaux. Mais quand, au contraire.,
les pluies ont'dté fbrtes & continues
pendant la ponte^■ & ,la' cbuvaifom,^ la perdrix f
îur-Iblit' li*rgrifè f ffarfaht * par1 ptëféfencè | .' fofi
•nid’ dans ''les;’lièux bas ^ fes oeùfs fe ' troùvent
noyés1 & .entraînés' pir. lés’ ‘rayihes V cé qui ne fë-
roit pas ''arrivé' f .fi-l'es pluies'enflent comlTjence
plutôt. Eti. ce cas, trouvant \ë i 'plainès' & lieux
bas trop-humides éllè àurôit choifi, pour placér
f o n ’n ia , des lieux élèvés 5c fées. Si. les pluies
fê d é c larentlorfq ue les perdreaux fortent de
t k coque , beaucoup de cès?^petits nouveau nés ,
qui ont â pèîn:e Ta force dé fe foUténir, *fé trôu-
vent hdyeV. À ‘cettèf derniète’ épdqué , -la féchê-
réffe' même, lo'rfqû’ elle eft à un certain degré ,
leur^èft-.très-nulfible : alors la ’tèrre fe 'fend ,1 8c
forme dès ÇreVâfles'; oü’ils: to(mbenï & périffent,
‘ étant trop foibles pdûr1 Vetr î-etirer. -Il fafit donc
un 'temps , pour aitifi' dire , fairexp_rès.y pouf que
la ponte des perdrfx profpère parfaitement. Un
nia dé perdrix , d’ailleurs 1 a tant de dangers
à cO'urirf'’depùis'Te•mqriient dè la ponte, jiifi-
qu’ â ce que les péfdte^üxffoient éclos y- tant de.
la part .des belettes, & autres bêtes puantes,, des:
^Corriei'lïës,( dès . pies f & dès5 çhi'ens' dp bèfg,er‘
‘qui m'arigéht les oeufs y- qvie ■ 'des 'bergèts .eux-
■ mêmes’ ,• des fèrfèùfes ‘d’herbès dans. Tes bîéS1,-&
des, géns dè caiiipàgnè qui les détruifent y qjùe ,•
fi 'cè;h’îef^!â!àh|îX:les ‘tèfrêS gardées.âveé 'îoinfy'jL
y a tout lieff d é croire qu’il- n y a; pas là moitié
1 dos, pontes q\u réüffiffent.
p M l l e s oeufs d’une perdrix fe*- trouvent
détrfiits par quelque <$jufe* .que,1 üè :foi’t , il 'ar-
f rivé quelquefois qu’elle rééorhmehce à '■ pion-
dre^ ' &'loHquJ'onTéhcôhtré , â là fiti- dé;feptém-r
bfe , ’ & mëmepîùtârd ^ 3,rdes^ petdfeaii^ à peine'
.fré^ènus' dë^ !qùèuè-^é’eft qu’ils-pr-ovife‘nhehf de
ces:fécondés pontes f .q u ’ ori ‘appelle Moqtùagè.
- ' '• Tant pue les peïdrix grités ne font enporë que
perdreaux, c’ cft-à-dire, jufques vers la fin ;de - feptembre , il., eft facile d’en ..tuer darisdun pays;
qui en eft un peu garni ; mais ce temps, paffé j 1
& fur-tqut aux approches de la touffaintsrJ dèsJ
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quelles ont mangé le blé qui commence à pouffer
, elles partent dè fort loin , 8c. il eft difficile
de les joindre-: on ne parvient à les fépatv.r qu’ à
force de les'.tourmenter 8c de les rebattre ,
particulièrement dans ; les plaines rafes, où il
n’y a point dè fourré, ni de remifes ; Sc ce
n’eft qu’en les partageant qu’on peut efpérer
d’en tuer f car tant qu’elles reftent en bande,
il eft bien rare de pouvoir en approcher à por-
fé é dé les tirer. C ’eft l à , particuliérement*
plus qu’ en toute autre chaffe , qu’ un chaffeur t
bèfoin d’avoir ce qu’on appelle bon pied bon.
oeil j bon p ied, pour.les fatiguer , 8c les obliger
à fe difperfer ,. en les pourfuivant fans relâche
j & bon oe i l , pour les bien remarquer.
Outre la perdrix . grife ordinaire, il y en i
une autre efpèee, appellée communément ro-
querie , qui eft de paffage, & qu’on ne rencontre
pas fréquemment :• elle vole plus haut*
plus lo in v & fe laîffe difficilement approcher.
EMé-'eft plus petite1 que l’âtitre , 8c , en diffère
encore par le bec qu’elle a plus alongé, & par
la couleur de fes pieds qui font jaunes. On voit
ces perdrix 3 le plus fquvent , par bandes de
trente, quarante , cinquante 8c plusr, 8c on ne
les rencontre guères que dans l’arrière-faifon. -
Lorfque: l’ on chaffe dans un pays où il y a
peu d e perdrix', & que l ’on ne vèut pas battre
la plaine au hafard , voici comme il faut s*y
: prendre pour- fa voir o ù l'Ton ‘pourra en trouver.
’Le fiôir, depuis le foleil couché jufqu’ à nuit tombante
, on s’arrête au milieu d’une'plaine, a»
pied d’un arbre , où d’un buiffon , 8c là on ÿ - ,
• tend que les perdrix fe mettent à chanter, ce
qu’ellés ne manquent pas de faire à.cette heures,
nôn-feüiement pour1 fe raffembler, mais meme
fans que lèS compagnies foient difperfées.
Après avoir chante quelque temps, elles, font
• un vol plus ou moins long. On remarque l’en-
- dubit où elles 'tombent, & l’on peut s’affurec
: qu’elles y pafferoflt là n u it , à moins que quel-
!'qüë ehofe ;né les effraie , & ne les en taffé partir.
On retourne fur les; lieux le lendemain.,
1 yërs la pointé du jour , 8c l’on s’arrête de même,
au pied d’ un arbre-, ayant foiip de ^ tenir fon
chien à l’attache ^ p’ii n eft pas bien à comman-
rdemerit. ©ietitôt, Te -jour Venant à paraître,
:Tes perdrik ■ commencent à çhantér, & font en-
»! fuite là même manoeuvre que le foir y c’ eftrà-
dire , qu’après avoir chanté, elles prennent leur
v o l , & vont fe pofor, pour l’èrdinaire, à peu
dé diftariCe. L à , au bout de quelques mo-
mens J elles- recommencent,leur chant-,« & font
Ajuelquefois Ufi fécond vol. Alors y dès que le
Ufoléil eft pies/ de fe lever , 8c que le jour permet
de t ir e t , on fe raet à leür pourluite.
Ea têmps de neige, il eft aifé de tuer des