
Tentes. Le lob- demeure dans les forêts 3 mais le
lerot habite dans les fois dans les maifons :j alr’edfipnès c8ec dpeé cneèst rdee qrnuieelrqsu eeft
emnicifoirbele baeuaxu ccuolutipv apteluusr s.n oLme breuse 8c bien plus arbre entame les'meilleursle rofrtu ciotsu rat vda'anrtb rlee uenr m&a tluersi tép ê,c hgerirms p, e Tfue r dleésv pafrtuen i-etorsu t, , laevs eacb rpicluosti edres plehniste .duer ,p riol feofnt dveruari., Vquoey elaz garuê lme o3 tm ais aufti avec dé^détruire ce fléau. loir le moyen
nimLee |f roonid e enn tgroouuvrdei tq luee lleqruoet f,o &is hlau icth oaule udrix l éd arans
lreé*sm eênm eb eonudler oaiut, mtoiulsie' ufa ndse’m loeuuvrse mperonft i8lico rnesf fedre- fruits 8c de noilèttes.
Cet animal s'accouple a‘u printems comme le
qlouiir 3c rporiofïdeunitt epnro métpét e, m&e nfta i,t cminaqi s oquu i fixri ep eptriots- ndeu-iffee nmt aenugxe- mpaêsm ceosm qmuee l'caen née fuivante. Sa chair communément dans tous leIsl ec dluim' laotisr .t Ielm fep étrr'éôsu.vé
braLfEièSsS, Eq. uCi ofredret daeu xc.r inc h-,'aloflneigiruse àd a'ecncvoiuropnle rtr loeiss lévriers 8c autres chiens.' On tient les chiens; en
lleefqfeu jeulf oqnu’ làe sc elâ cqhue'o.n ait découvert le gibier fur
ai^ gOuinf eanptp leeluler s:â ounffgi lelesf.fe les endroits où les loups
quLelEaV pEer-dCriUxL p.a Trte,r moue qdue' ofanu cfaoint npearrieti r3 lce' ehfét rloornf -: le vol à lève-c u l s'appelle, aufli vola la Source. .
ceLrfE, Vc’EéfRt l3e tecromuep edr,ep ovuénr ereine . fLaeivree r hloen npeieudr dauu maître de làchafîe.
le Odné cdoîut varuifrti,; flaei rela liervee rp aler tigri,b ie8r c3 cle’e ftd-ào-ndnierer à courir.
LE V R A U T . Jeune lièvre. , "
L E V R E T E AU X . Petits levrauts qui font encore
nourris par le, père &• la mère. . v:. ...
fes»L pEeVtitRs EleT nToEnr. dFee melle du lévrier 3 ori donne a devrons. ’
aveLcÉ dVeRs fEévTrTieErsR'.! . ■ ~Chafièr au lièyre , le. courre
LÉ V R E T TER IE. Manière ’ d'élever les lé-,
vriers.
; LÉVRIER. Efpèce particulière de chiens, dont
on fe'fert pourtourir le lièvre.
i On diftingue quatre eQiècés de* 'Uvri'étir-, ’‘-qui
tous ont leurs qualités particulières y outre ) ii,f-
tinét de la chaffe qui eft commun à tous.
1 i ° . Le lévrier d’attache , c’eft le plus robufte 8c
le plus courageux des lévriers ; en Scythie on
remploie a garder le bétail , qui n’eft jamais‘enfermé.
On è if trouve en Ecolfe ^ en Irlande , en
TàrtaWe ,8 c chez, prefque tous ; les peuples du
Nord : il pour fuit' lé/fôup , le fan g iié ry quelque-
fois" même le “buffle 8c le taureau fauvage.
z °. Le léyrier de plains ; il n'a ni la taille ni Je
courage du lévrier d‘attache, mais il eft plus'agi le
que lui î on s'en fert en Th race' 8c dans une partie
de la France pour courir le îië f re dans les plaines,
& en Portugal,pour le füivre fur les'cûteaux 8c
dans les nioptagries.
30. Le charnàigre : on comprend fous ce nom un
lévrier franc 8c un lévrier'métis, qü'‘on trouve en
Efp.agne 8c en Portugal ; ces chiens ne deviennent
jamais, ni gros ni gras T il s boridifient en courant
aurès le gib ie r, 8c le prennent allez sûrement.'
I 40. Le petit levfer ffngletçrre ion choifit lés
plusRÿitspour courir ïe-fapin' dans unergéènne
pu dans ’quelque :ôfi ‘!$s;y tient enlefie
prochë dés epirirèiés faites exprès', Sè qui font
éloignées des trous où Jes lapins le. retirent, étant
hors de terre. Si on veut faire courir le petit
lévrier, on bat les’’,épinières 5 le lapin fo r t , il
veut regagner fon.trou,, îpaisilfè.troiive barre,
8c fouvent pris par lèvpfer.f J ,
- LEURRE. Terme,'de Tàucprine'rief1:^c’eft un
morceau de-cuir rougç..*.TraVài:U| 1én;|p4f#.;e d;oi- '
leau , garni de bec , 'dfohgîls t ç qû’ ony
pend à une Jefl’e à crochet 'dé comê$./8C qüè lé
fauconrderfaitj fe-ryir pour réclamer lesfoifipaux de
proie: on attache àxiffegrre dé quoj les paître. Le
leurre te nomme adffl rappel. . ,
i On doit acharner I zffeurre, f éftr.a-^lir^ , mettre
deffus, un morceau dë.chair.
Duiré un oiféaudu léurre, c'ëft fàppêîlerl oifëau
■ qui;ne revient p oint, s'il n'y eft ‘convié par îé
leurre : il faut quelquefois AHmv.l’oifean pour le
faire revenir fy^r le poing 3 & donner fans fe
leurrer , lignifie claire ail leurre.
| On .dit enfin leurrer, bec, au vent ou çojitfe vent y-,
par rapport à L'autour 8c? à Tépervier. :r?<
§ L IC E f- f. Chienne courante.
LÎDMÉÈ'. Éfpééë d 'aM lo p e^ ’^fri^üë : on la
trouve communément aux Royaumes de Tunis 8c]
d'Alger ; elle' reffemble a la gazelle ordinaire ,
avec cette „différence pourtant qu'elle eft de la
taiile de notre chevreuil , , 8c que ces cornes ont
quelquefois jufqu'à deux pieds de long. Voyeç le'
m o t GAZELLE.
LIER : fe dit en fauconnerie, lorfque le fan-*
con enlève-en l’air fa proie dans Tes ferres,, ou
lôrfque 1 ayant affommée , il l’environne dé fts
ferres 8c la tient à terre.. A l'égard de l ’autour,
on.fe fert du mot empiéter.
Quand deux oifeaux de proie pourfuivent dé
compagnie le héron ou d'au tre gibier , 8c. qu'ils le
ferrent de près , on dit aufli qu’ils le ïiçnt comme
s’ils1 lé tenoient déjà entrelacé dans leurs ferres.
LIEVRE , f. m. Le lièvre eft un quadrupède
dont h tête eft plus groffe que celle du lapin , 8c
qui,eft en même-rems le. plus timide 8c le. plus
fécond des animaux. lia la tête longue & étroite,
le corps alongé 8c à-peu-près de la même
groffeur fur toute la longueur 3 fa queue , quoique
Tort courte , fè replie en haut : le mâle
s’appelle 'bouquin , la femelle hafe , 8c le petit
levrautv
Ces animaux engendrent en tout tems, 8c
même dès la première année de leur vie : les
femelles portent environ trente jours , produifent
trois ou quatre petits-, 8c dès qu’elles ont mis
bas reçoivent le mâle pour produire de nouveau.
Il eft d'abord aftez difficile de diftinguer le bouquin;
d é jà hafe, ce qui a fait croire à quelques
naturaliftes que le lievre étoit hermaphrodite ,
on. qu'il changeoit de fexe en vieilliffant ; mais
tous ceuxvqueJdes obfervateurs intelligens ont
difféqués , avoient lès parties de la génération
bien conformée« , è'c les organes du fexe trèsr
diftinéls 5 en général la phyfique moderne n'a
guère de foi aux hermaphrodites.
Les levrauts ont les yeux ouverts en nà[fiant.
La mère les allaite pendant vingt jours , 'enfuite
chacun va chercher fa nourriture : cependant ils.
rie, s'écartent guère du lieu eu ils font nés de la
diftancede plus dé quatre-vingt pas j ils prennent
leur repas pendant la nuits car pendant le.jour
ils occupent toutes les facultés de leur inftinéfc à
fe préferver des embûches des oifeaux de proie
&' des chafieufs : ils1 fe nourriffent d'herbes , de
racines , deTrùits, 8c ordinairement de plantes
«font la lève dft laitèufe;. On élève quelquefois des
, ' 8c alorsbn les nourrit de laitues 8c de
légumes \ mais la. chair de ces animaux doriiefti-
'ques eft toujours de mauvais goût.
C ’eft donc pendantla‘ nuit qu'on peut dire proprement
que les lièvres vivent 5. c/eft alors qu'ils
fe prOniènêrit, qu’ ils mangent, qu'ils s’accouplent :
on les'voit quèlquefois au clair de la lune jouer
enfemble , 8c veiller pour leurs plaifirs,.tandis
que leurs ennemis dorment 3 mais l'inquiétude
empoifonne toujours ces fnômeris délicieux \ le
pas d'un homme , le mouvement d’un infeéle , la
chûtèfo'unè feuille fuffifent pour les troubler 5 il
n'y a point d’animaux qui aiment plus la liberté ,
8c il n'y en a point aufli qui partagent davantage
tous les maux des efclaves.
Le lièvre- dort les yeux ouyerts ; fa vue même
ne paroït pas bien perçante, mais la nature
femble Ravoir dédommage de ce vice de conformation
par une ouïe d’une finefle extrême: Püif-
qu'il y a tant d’êtres dans le monde q u i. conf-
pirent fa ruine , il convenoit* qu'il pût être
averti à tems du moindre danger, afin de le
prévenir.
C e quadrupède ne vit guère que fe.pt à huit
ans : b n prétend cependant que le mâle vit plus
long terris que la femelle 5 il pafie dans la foli-
tu.de 8c dans le fllence le peu de jours que la
nature lui a comptés. On n’entend fa voix que
quand on le faifit avec force , ou qu’on le b leffe ;
c e n’ eft point un cri aigu , mais une voix donc
le fon elt prefque femhlable à celui de la v è ix
humaine. C e t animal eft doux , quoique fon
caractère paroifle fauvage } on l'apprivoife afiez
aifément , il devient careflant 3 on en a même
vu qu'on avoit drefies à battre du tambour , à
gefticuler en cadence , 8c à danfer des menuets.
On remarque que les lièvres de plaines .’8c de
vallées ont la chair ir.fipide ; il n'en eft pas de
même de ceux qui habitent les collines élevées ,
. 8c qui fe nourriffent d’herbes fines' 8c de plantes
odoriférantes : les femelles en général ont aufli
la chair plus délicate que les mâles.
Cet animal, fi recherché pour la table en Europe
, n’eft pas du goût des Orientaux, 8c 0«
doit attribuer cette opinion à la dëfenfé d'en
manger qui fe trouve dans les loix de.Moïfe'8c
de Mahomèt. Peut-être y a-t-il dans l'Afle quel-
- que goût dev terroir qui le dénature ; pour nous,
nous trouvons’ fa chair excellente, 8c les Romains
-fur ce fujetpenfoitnt comme les Grecs Sc'comme
nous.
Les lièvres ‘ des montagnes font plus grands
que ceux des-plaines ; la nature du terroir influe
aufli fur la couleur de leurs poils, car dans les montagnes
du Nord ils deviennent prefque tout blancs,
8c ce changement de couleur procure à ces animaux
une efpèce de sûreté contre les oifeaux de
proie , parce qu’ alors ils n’en font pas apperçus
fur la’ neige 8c fur les glaçons.