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us' ne fe mêlent point avec eu x , ni avec les
C e r fs , on doit les regarder comme une^elpèce
particulière & moyenne entre les deux. On va à
Ja chaffe de 1* A x is , probablement comme à celle
du Cerf.
AZERBO. Efpèce de Cheval fauvage qu’on
trouve dans la baffe Ethiopie, & qui a l’air d’un
Mulet. Sa peau eiï mouchetée de blanc & de noir,
& d’uije couleur nuaflcée entre le rouge &: le
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bleu. Ces animaux font fort légers à la courfe «
on a beaucoup de peine à les prendre v ifs , 8c
encore plus à les apprivoifer. un portugais fut
affez heureux pour en prendre quatre } il les
mena à Lisbonne i & en fit préfent au roi qui les
fit atteler à fon carroffe. Le nom & la figure
ce quadrupède feroient foupçonner qu’ il eft une:
efpèce de Zèbre».
( Extrait du dict. de chajfe .&pêche )*
"R «DTTI f r v n. fe dit en v enerie, d’un
furet.
BACKER. Nom d’un oifeau aquatique & de
oaflase très-connu dans Vifle de Gothland en
lû è d l Les plumes du Backer font extrêmement
eroffés, & fes ailes fo r t étendues. Étant fdume >
fl eft de la gtoffcur d’une Grive. Sa chair n eft
nas t ien appétiffante. C e t oifeau fe nourrit de
L i fto n s U a la vue très-perçante, tombe
fur fa proie comme un trait, auffitot jg H f g f c
perçoit: On chaffe le Backer comme le Canard
lauvage.
Ar'TTV’V T 'f C f . Bâton dont le fauconnier
« w w ™ desbaiSoBS3 & pour tenir les Chiens en crainte.
BAIGNER , & dit, en fauconnerie, de W ™
M proie , lo rfque , de lu i- meme » & fe )e“ e
îa n sE e a u , o u ç . ’« fe mouille a la pluie ,
«u qu'on le plonge dans l'eau quand on le
poivre.
B AIGNER ■ ( fe ). Les oifeau* vont foutent
aux abreuvoirs plutôt pour f i baigner^que pour
fedéfahérer; & , s'ils ont les plumes humide■ ,
Hs échappent Couvent aux gluaux qu
tend.
. BAKELEYS. Efpèce d eBoe ûf à boffe ou Bifon
que l'on voit en Afrique cher les
On en trouve auffi aux Indes. Ces Boeufs fo t
de différentes tailles. On prend poutcesar.iimaux,
les plus grands foins, parce qu en effet ils rendent
beaucoup de fervices à leurs maîtres qui les
emploient, comme ailleurs on fefettdes-Çheuanx
Leur allure ordinaire eft douce.; on ne leur mec
au lieu de mors qu'une cordelette païïëe en double
par le tendon des narines, 8c on tenverfe par-
üeffus la tête de 'l'animal,, un
à des cordelettes,, iee .aui fait.1 office d une bride
que l'on affujérit « Ja ïo f f e . C e s B«:u& auefes
à une voiture peuvent faire jufqu à quinze lieues
par jo u r ,* rajout*, au-trot :
journée , cm leur fournit a chacun deux ou «ms
pelotes moyennes, faites de firme de froment
pétrie avec du beurre 8c du fucrë , A' fe fofr,
on leur donne des pois chiches concaffes, qu on
a laiffés tremper dans l'eau une demi-heure. On d it
ces Boeufs très-ardens à la chaffe, & très-courageui
à la guerre.
BALAT, f. m. ( terme de fauconnerie) Pour
défigner la^queue d'un oifeau de proie. C e Faucoa
a un beau balai,
B A LAN C ER , (fe balancer dans l’air) fe d it, e»
Fauconnerie, d'ùn oifeau qui relie toujours en une
place, en obfervantfa proie.
BALANCER fe dit auffi , en venerie, d'uns
bête q u i, chaffée par les Chiens courants , eft
la ffé e& vacille-en fuyant. On d it , ce chevreuil
balance.
Un Levrier balance , quand il ne tient pas
la voie jufte., ou «ju'il va ou vient a 4 autres
voies.
BALBUZARD , f. m. C e t oifeau a i t é nommé
auffi Aigle de mer & Corbeau pecheur i mais
rl diffère de ces deux derniers oifeaux , par fa
forme & par fes habitudes. Le B u s a r d eft une
efpèce des plus nombreufes desgrands oifeaux de
proie , & elle eft répandue aifez generaiement eu
Europe, du Nord au M id i, depuis la Suede juf-
qu'en Grèce. U fe tient volontiers dans les terres
baffes & marécageufes à portée des étangs & des
lacs poiffonneux. On prétend ffu otl g » W y § £
le Balbuzard pour la pêche, comme on dreffe
les autres oifeaux de proie poui lachaüe.
BALLE f f C ’ eft un globule de plomb a qui
l’on donnetlifférens noms,-felonû groffeur.
Balle de calibre, C'e'ft lorfqu'elle remplit exactement
le vuide du canon d un fuffl. On f r n o *
pofte, quand elle eft du calibre d un piftolet de
poche ^chevrotine, quand elle eft de la gr°& u r
l'u n pois ; plomb â liè vre , quand f i e » ^ que
moitié de la chevrotine ; plomb a lievre fécond.
a un tiers moins du dernier j menu plomb, quand
trois grains n'en pèlent qu un âe plomb ? lièvre ;
cendrée, quand elle néft pas plus groûe quuae
graine 4 e navette.