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terre dam une touffe d'herbe, ou bien dans les
orges & les avoines. Il eft- ordinairement gras
& fort bon à manger. Quelques daaffeurs r e f ilaient
autant que l’ortolan.
PU FF IN , genre d’oifeau aquatique, hepuffin
niche dans les trous que tout les lapins en terre.
11 eft de la grofleur d’un canard, & fe trouve
principalement dans les pays feptentrionaux. Cet
oifeau a quatre doigts à chaque p ied , les trois
en devant font palmés, celui de derrière eft fans
membrane. Il a les jambes courtes , le bec arrondi,
crochu & edenté. Son plumage éft d’ un
gris brunâtre fur le-; dos , & blanchâtre fuy le
ventre. Sa queue eft longue d’environ cinq
pouces.
PUMA. Nom quon donne au Pérou à un
animal quadrupède de la grcffeur d’ un fort renard.
Leselpagnols diftnt que c*eft une efpèce
de lion plus petite que celle d’Afrique.
PUTOIS y f. m. Cet animal reffemble beaucoup'
à la fouine par le naturel, les habitudes 8c
la, lornte du corps. Il eft plus p e tit, a la queue
plus courte , le mufeau plus pointu, le poil plus
épais 8c plus noir. Il a du blanc fur le front y aux
cotés du nez , 8c autour de la gueule ; il eft dif-.
P U T
fèrè éncorêpar fonr odeur , qui ëft Fort rrtaüvaift.
Comme la fouine, il hante les granges , greniers
à foin c. Il paroît craindre le froid, fe
retirant dans les bâtiments pour y paffer l’hiver
, 8c l’on ne rencontre jamais fa trace fur la
neige , dans les bois 8c champs qui en font éloignés.
C et animal ne fort de fa retraite que la
nuit pour chercher fa proie. Il fait encore plus
de ravage que la fouine dans les poulaillers &
colombiers, coupant & écrafant la tête à toutes
les volailles, qu’ il tranfporte , une à u n e , dans
fon magafin. Il eft auffi le fléau des lapifts , dont
il détruit une quantité.
Il y a des gens qui font métier de chaffer les
fouines 8c putois , 8c qui courent les campagnes,
de fermé en ferme, pour les détruire. Ils ont
de petits baflets drefiis pour cette chafle, 8c
inftrüits à monter par des échelles , à Taide def-
quellesils pourfuivent ces animaux, fous lès toits
des granges 8c greniers, 8c vont les relancer fous
,le s fablières j dans les trous des^ murailles , 8c
dans lès tas de. paille 8c de foin où ils fe réfugient ».
ce qui les oblige de fe découvrir de teftis en
tems , & donne le moyen de les tirer ,, eô
prenant la précaution de fe fervir , pour bourrer
le fu l ïl, de tampons 4e, bourre qui ne s’ enflamaae
i point.
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Q.
C ^ FO N SU ; oifeau qui fe trouve dans lé
royaume de Quoja„, pays des noirs > il eft de la
grofleur à-peu-près d’up corbeau. 11 a le corps
hoir 8c le cou blanc:; fon- nid qufil çonftruit fur
les arbres eft compofé de ronces & d’argille.
Q U A C AM A Y AS ou A LO , noms que les
mexicains donnent à leurs perroquets. Ces oi-
feaux ont le plumage rouge ; leurs plumes des
épaules 8c de JJ queue , font d’un bleu; d’azur.
Leur bec eft blanc §c crochu , leurs pieds font
noirs. On les apprivoife facilement ; mais, ils
imitent [mal la voix humaine. Jls font de la grandeur
d’une poule.
Q U A D R ICO LO R , oifeau de la C h in e , de
l’efpèce des gros becs. Il a la tête 8c le cou
b leu s, le dos 8c les ailes.Sc le bout de la queue
verts ", avec une bande, rouge fur le ventre ;
la poitrine eft d’un brun clair.
«
QUARRË, ( bonnet ) terme de venerie. Quand
an cerf a du refait aufli haut qu& les oreilles ,
©n dit , ce cerf a ée bonnet quarré.
QU AR TAN , terftie <lé vénerie ; un fangîisr
en fon quartau , eft un fanglier qui a quatre
ans.
^ Q U A T O Z T L I , oifeau du Mexique , plus pétrit
que le chardonnet. gjl a la moitié de la tête
ornée d’une plume blanche ; fon cou eft d’un
rouge clair , fa poitrine d’une couleur de pourpre
5 les ailes font d’un rouge foncé , fon dos
8c fa queue d’un noir jaunâtre ; fon ventre eft
d'un jaune clair. Son bec & fes pieds fon-t de
couleur jaune.
Q U A TR E -A ILE S , oifeau du Sénégal. H eft
de la grofleur d’un coq. Il a le plumage blanc ,
ou noirâtre ; le bec gros 8c crochu , les pieds
armés de fortes griffes 5 fes ailes font grandes ,
fortes & bien emplumées 5 quand i’oifeau les
étend , chacune de ces ailes femble doubles,
l ’une plus' grande , l’autre plus petite avec une
efpace vuide entre les deux , ce qui lui a fait
donner le nom de quatre-aiïes. . C e t oifeau eft
robufte ;* il v ole fort haut 8c long-temps. Le
temps de fa chafle eft dans la nuit.
. Q UA TR IÈM E T Ê T E .,, fe dit d’un eerf de
cinq ans.
Q U AU PE COT L Î , efpèce d é blaireau de h
Nouvelle-Efpagne. Son mufeau.eft long , menu
8c un peu tortu à la partie fupérieure. I! a la
queue longue', les pieds noirs, les ongles crochus.
Son poil eft {long , d’ un blanc mêlé da
brun vprs-le v entre, noir vers le dos. C e petit
quadrupède eft Yorace, 8ç fe familiarife aiféroèttt.
Son habitation ordinaire eft dans les montagnes.
QUERCEREI.LE , oti C ER C E R E L LE , ou
CRESSERELLE , efpèce d’oifeau de proie, qui
fait principalement la guerre aux fouris, mulots,
rats , lézards, 8c autres animaux qui défolent les
campagnes. On prétend que la quercerelle, prend
la défenfe des pigeons contre les autres oifeaux
de proie. C et oifeau a le cou long 8c affilé, fon
bec eft recourbé 8c noir par la pointe. Il a le
Commet de la tête d’une couleur cendrée; la gorgé,
la poitrine & le ventre jaunâtres 8c femés de taches
noites ;, fes jambes font jaunes, fes pieds
font garnis, dé grands doigts 8c d’ongles robuftes
& aigus. Quelques perfonnes ont réufli à drefler
ces quercereiles au uol du merle 8c~ du moineau.
On xite* cet oifeau comme modèle de l’amour
conjugal; le mate jette dés cris douloureux aufli«
toxique fa femelle s’éloigne ou s’abfente.
Q U E R E IV A , oifeau du Bréfil 8c de Cayenne,
de la grandeur de la grive. Il a le bec noir 8c
arqué par la pointe. Les plumes de la tê te , du
corps 8c du dos , font,d’un beau bleu c la ir ,
mêlé de noir ; fa queue eft noire, 8c fes ailes
noires 8c bleues , fa gorge eft d’un beau rouge
pourpré : fes pieds, fes doigts, fes ongles font
noirs.
QUE TER , terme de vénerie. C e mot s ’emploie
pour les veneurs qui vont détourner les
bêtes avec le limier. On dit ce limier quête bien
ou quête une bête pour la lancer 8c la chaffer avec
les chiens courans. '
/QUEUE D’É V E N T A IL , nom générique
. d’oifeaux de la nouvelle Zélande , remarquables
j par leur'petiteffe , par la beauté de leur plumage,
8c-par le développement d’une grande
J queue en éventail, ou en demi cercle de quatre
} à cinq pouces de rayon.
C c e ij