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On .trouve les lièvres dans prefque tous les
climats des deux Efpagne , en Italiem o&n deens ": ils font répandus en Barbarie , mais ils font penlu sv opiet tibtes aquuceo ucpe udxan sd eles sp paayys sf etepmtepnétrriéosn ,a cuoxm ; mone lrae nFcroanntcree j,u flq'Aunesg ledtaenrsr ela & L a!’p• Aolnleiem, acgenuex -;l ào nf oennt bnleanntc se npfeunitdea lnetu rd icxo muloeiusr 'dfaeu vl’ea npneéned ,a n&t . leres pdreeunx
mleouixs. quOi nf ecrlviaefnfet adu’é té dans ces climats rigou-, m ark, lièvre en Suède , en Danela
Zone eTn oPrroildoeg nnee , fSocn t epne’Muto-êfctroev iqeu ;e cdeeusx edfe- pfoèncet sa ud en loarpdin sd e: lo’An mefétrimiqeu e beaucoup Ceux qui 3 mais on en con-:
soit fort peu au midi.
Des rufes des lièvres.
preL ec olinèfverrev• antei omn anqueras d’inftinét pour fa 'proa
fes ennemis 3 ni de fagacité pour échapper 5 c’eft fur-tout quand il eft vieux 3 c&h ieqnus’ ilc oau réatnés p, luqfiue’uorns pfoeiust paodumrfiureivr i fpoanr ilne-s duftrie.
ne Rlaer efmaffeen tr^e!l afnocret rd :e qfuoann dg îitle e3 ftà emn opinlasi nqeu ,’ onà sl’’eiln dapropirté hlee npdlouist édl’eêvtrée ilt rfoep ravcuc. ou•rcit 3 comme
lesS ’gilu eernettesn d la voix des chiens , il fe jette dans afin d’en fa3i rSe i vcohleerrc, hlae pleosu fefnièdrreo its fabloneux, fentiment à fes ennemis en recouv3r a&nt dfe’ôs tveori elsè.
afinL odr’efqmup’iol rtae rp ldue 3 lai lt elrorneg eà lefess vpoieiedss d’eau ,. ne biffer ainfî aucune impreflfion de 3m aStii èdree squuiiv epnuti.ffe frapper le nez des chiens qui le pourcheQrucahned
lei l chfaen gtreo 3u• vfea ité lpoaigrtniér udne sj ecuhniee ns, il lièvre dSei cfoentt eg rîtnef ee nn el el ubi artétaunffti,t pSai. sf,e &m eqtu à’i lf af opilta cdee. gnroaunvdeeasu drileilgaennccée s3 poonu r lere gvaoginte r fafiorne alevsa ntpalgues c&o nsd’éé lofoigisn.er des chiens 3 afin de rufer une féparIml
ia rlrei veb éqtuaeillq, uleefso icsh iàe-nusn qluièi vrlee dpeo ufref ujievtetenrt mpoeuttre neftf aacloerr sl eesn v fouiietse ldees lbae fbtiêatuex 3 & cela fuffit fentiment à la meute. 3 8c en ôter le
meDau’a u, tfreasit floei st o3 uler. dlieèsv rem paiofuornfsù i,v im goangtnee fuunr hdeas
raafures de huit ou dix pieds de haut; feint de .
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traverser un bois , revient fur fes pas 3 page
enfuite dans une pleine y; fe met dans quelque
folie , Si en fort en faifant un. faut extraordinaire
; afin de faire perdre fes voi.es.
Du Fouilloux rapporte dans fa vénerie royal®
qu’ il a vu des lièvres malicieux., qui au premier
fon de la trompe fortoient de leur gîte Si tra-
verfoient des étangs dont le moindre avoit
quatre - vingt pas de large , Si d’autres qui fe
mettoient à la nage dans de pétites rivières fc
les paffoient plus de vingt fois de fuite dans la
longueur de deux cens pas. Les rufes des lièvres
ne font pas cependant innombrables 3 & l’expérience
de deux ou trois ans fuffit à un chaftêur
de bonne volonté pour les rendre inutiles. .
Le levraut ne s’écarte pas beaucoup du li.eu
où il eft né ; & lorfqu’ on en trouve un dans
un gîte j on eft sur qu’ il y en a plufieurs autres
aux environs.
Comme le lièvre a les jambes de devant beaucoup
plus courtes que celles de derrière , il lui
eft bien plus commode dé' courir en montant
qu’en defcendant 5 auffi quand on le chaffe 3 il
commence par gagner la montagne : fon mouvement
dans fa courfe eft une efpéce de galop ,
il marche fans faire de bruit.
Le lièvre fe biffe ordinairement approcher de
fort près fur-tout fi on ne fait pas femblant de
le regarder 3 Si qu’au lieu d’aller directement à
lui on tourne obliquement pour l’approcher.
C e t animal fe tient en été dans les champs ,
en automne dans les vignes, Si en hiver dans les
buiffons, & l’on peut en tout tems , fans le
tirer 3 le forcer à la courfe avecdes chiens courans.
Quand il doit pleuvoir , ne cherchez point je
lièvre dans le fort , la crainte d’être mouillé par
les gouttes d’eau qui tombent des branches lui
fait éviter ce gîte : on le trouve alors beaucoup
plus sûrement fur le penchant d’un foffé ,
ou bien au. milieu d’ un monceau de pierres.
Au mois de décembre Si de janvier les lièvres
n’ont point de gîte» affuré ; c’eft principalement
dans ce tems-là qu’jls font en chaleur, & on peut
les chaffer par-tout.
Le tems le plus favorable pour chaffer aux
lièvres avec les chiens eft le printems ; jufqu’à
ce que les grains foient élevés de terre , on
trouve alors les levrauts avec leurs mères.; mais
fi l’ on veut drefïer de jeunes chiens ; il faut
attendre au mois de féptembre ; dans cette fai-
fon la fraîcheur de la terre , & les portées fré-
uentes que font les lièvres dans les chaumes Si
ans les regains, contribuent beaucoup à donner
du fentiment aux chiens.
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Dans l'hiver on choifit pqur la chaffe du lièvre ,
dés plaines fabloneufes „ & que; le, fo.leil aura
un peu échangées; car le,s chjensie;bjeffent quand )
le terreih où ils courent eft gl’àçg : il- ferpit .aidh ]
fort inutile de les faire chafïer dans le dégel ou
après des pluies abondantes , parçe ,qu’ils fe fa- '
tiguent alors en pure perte. -
Il eft bon de- faire partir le lièvre de fon gîté ,
non pas à vue des chiens , [mais un peu
avant qu’ils Taîënt vu ,>& enfuite de lesmivener
fur les voies 5 ce-manège augmente la-fineffe de
leur odorat.
On .affure que dans les beaux jours d’h iv e r ,
©n.reconnoît dans un bled vert la préfence d’ un !
lièvre par une vapeur qui s’élè ve , Si qui eft l’effet i
de leur haleine.
Chajfe du lièvre dtix chiens courans.
Les chiens courans font Jes plus utiles pour :
la chaÛe du lièvre.
Ces chiens ont le nez bon, & battent fort bien
les eaux : . ceux qui font blancs font plus dociles ,
moins paillards;, j j | d’ un tempérament plus ro--
bnfle que céux d’un autre poil. Les noirs font trop j
impatiens , & on ne les emploie qu’ à la chaffe du
cerf. Les gris font trop -impétueux outre
cela, font fujets à. couper & à ne point vouloir
requêter. Les fauves qui ont trop de. feu de
vivacité, ne vont guère qu’ à la chaffe du loup &
des bêtes noires.
Les chiens pour lièvre doivent être légèrement
faits, bien collés à la voie , bien gorgés, tous du
même pied 5 car un feul chien trop vite creye, les j
autres : & les vieux, qui font les plus néceftaires
pour relever un défaut, & pour chaffer le chemin
, refteroien.t derrière, & ne fe trouveroient
as dans le befoin. Les chiens menteurs & ba-
illards ne valent rien , non plus que les bricol-
leurs.
Les meilleurs vents pour la chaffe du lièvre font
ceux du levant & du couchant : ceux du midi &
du nord ne font pas. fi favorables , parce, qu’ ils
font trop reffüyans. Il vaut mieux, quand on peut
choifir, chafier un bouquin qu’une hafe ; mais
fouvent il n’eft pas facile de choifir. Il y a, des;
lièvres qu’ on- nomme ladres : ils fe: gîtent;dans»
l’eau j &: quand on les chaffe , ils, fui vent toujours'
l’eau, les marais, & les endroits humides.
Quand on veut chaffer un lièvre 3 Si que l’ on-eftl
arrivé dans le^canton où l’on veut courre , le pi-'
queur va avec fes chiens en avant des autres cmim
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feurs | Si fonne des tons de quête, en parlant ainfi
à fes chiens : lance, lance.... trouve-là 3 v(dets.....
dèbçpp. ? dpbput»,.Lprfque les chiens‘trouvent {a
nuit d’un lièvre ; c ’eft-à-djre,. l’endroit où il eft
venu manger Si jouer pendant la nuit, le;piqueur
s’arrête Vaut ç#urt, les laiffe travailler en parlant
a ies nreilleurs chiens : âh 3 il va .la i, bondiJ[ante...
i l va la 3 ppintanneaux..... c eft de ï y , Vami.... Si fi
un des chiens s’en alloit en avant, il y meneroit
les autres, en leur criant, aucoute a. ftolidor, i l
dit yrai.... aucoute , valets, aucpute... il fonne des
tons de quête , & crie rapproche 3 yplets, debout ,
debout... Si le piqueur, ou quelque chaifqur voyoit
lé [fièvre en fon g î t e , ildpft crier holoo, je levais...
mais il né^faut point qu’ il le faffe partir, pour
laiffer faire les chiens, qui ne tarderont pas à le
mettre debout : alors tous partent avec, bruit. 11
ne faut pas trop les échauffer dans le commencement
> mais au contraire leur crier fagement, bel-
■ Jemeni.,.. jufqu’ à ce qu’on voie que la chaleur des
plus^ardehs fe ralen.tiffe , Sc qu’ils chaffent fage-
gementj pour lors on leur fonne des tons pour
chiens 3 énfle.iir criant, a h , il va la , il va la ha...
■ la ha , la Jia.... Il n’y a que le piqueur qui doive
parler aux chiens : il doit être derrière eu x , jamais
devant ni de c ô té , à moins qu’ il ne prenne un'
chemin pour éviter un,.endroit où il ne pourroit
.paffer.. Dès qu’ il voit quelque chien qui traîne.,
il le nomme par fon nom , en lui diiant rali La.
ha, la ha.... S’ il/part quelqu’autre lièvre> le. pi
queur redouble d’attention, pour parer le change ;
ce qui .eft quelquefois difficile.,-fur-tout quand un
lièvre frais part à vue des'chiens, Si que celui
qu’ ils chaffent a beaucoup d’avancé.
Lorfque les chiens tombent à bout de v o ie ,
le piqueur fait les devans, c’eft-à-dire, tourne autour
de la place dans laquelle il fe trouve; & fi
le lièvre ne perce pas en avant, c’eft une marque
qu’ il a retourné fur lui. En faifant ce circuit, qui
doit être très-petit, pour ne pas faire lever d’autres
lièvres, s’il ne trouve pas le fien, il fait une fe«»
conde enceinte , dans laquelle il embraffe une plus
grande étendue de terrain : car le lièvre, après
avoir rüfé , pourroit avoir fauté à quelques pas
de là ; ce qui ôteroit tout fentiment aux chiens ,
à qui l’ on,doit Tonner un requête. & leur parler
ainïi : au retour a làvoic, valets.... il eft relaijfé la...
y refte laddans......Si les chiens ont de la peine à
relever ce défaut, le piqueur doit examiner,
10'.' d’où vient le veht : ’ car fi le vent eft bon ,
c^eft-à-dire, s’ il eft du lévant ou couchant, le
lièvre aura pu s’en aller dedans; ce qu’ il n’aura pas
fa it, fi le vent eft du midi ou du nord. 11 obfer-
.vera fi c’ êft un lièvre de bois ou de plaine, & fi le
;téms eft fée Si pluvieux ; parce que fi le tems eft
; fé e , Si que ce foit un lièvre de b o is , il ne percera
'jamais en avant, mais reviendra toujours au bois
où il àiirà été lancé, dans lè quel il fe fera battre,
pour être moins vu des chiens, qui ne le prendront