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tient la botte élu limiér > & azcùur'cir le trait,
V e ft , dit Sâinovè , te ployer à demi ôu tout - à-
fait pour retenir le limier.
Dsrrïere. C ’eft un terme dont on le fèrt pour
arrêter un ciiien * & le faire demeurer derrière.,
foi , quand il ch allé le -droit.
Détour.ter. Ç ’ëft découvrir pajr le moyen du limier
le lieu Ou le cerf eft à fa repofée 3 Bi en mar-
quèl* Fé'Hc'ëiîïtë p’oür fë rêcônhpïtre.
Donner le cerf aux chiens.. C ’eil faire découpler '
tes chiens fut fès voies.
Dorces. O^i appelle de ce nom les fumées du ,
cerf 3 quand ëllës Font jaunies.
Drap de curée. Toile fur laquelle on étend les
parties du cerf dont on permet aux chiens de faire ;
la curée.
Droit. Dn dit prendre ou tenir lé droit., pour
faire entendre qiie le chien reprend bien fa
voie! '
Le droit du limier, c’eft la rate & le foie qui lui
appartiennent dans la curée.
Les droits du maître de la chafle , ce font le fil
e t , Tes cuifles & le cimier -, avec toute la tête. Les j
dàintiérs lui appartiennent aum..
Le. droit du valet de limier qui à détourné, .c’eft :
T épaule droite.
Les menus droits font les diverfes parties intérieures
qui compofent le forhu qu’on attache à
la fourche , pour ôter le dernier falakë des
chiens.
Echauffer ( s1. ) fur la voie , c’eft ! a fuivre a v e c .
ardeur.
E :ayé ( poil ). C ’ eft un poil m lafle & blafard |
en couleur, qui marque ordinairement la foibfefle ;
d’un chien.
Empaumer* la voie, Ç ’eft prendre la voie.
Ernpdümüte. Cela fë dit d’un1 vieux cerf 3 dôrit.
le haut de la tête , c’eft-à-dire , la bafe dés derniers,
andouillérs imite la paume de- la main. L’ em-
paumure doit être un peu- creufe 3c .renverfée,, ’
portant cinq ou fix pointes. Ôn l’appelle quelquefois
porte-chandelier.
Enceinte.. Ôn. appelle.' ainii .le cercle marqué par
des rameaux ,b rites pour détourner le cerf 3 &
- favdir prë’cifèmenr le Red ou il sJeft retiré.
Enguichure de la trompe. C ’eft l’entrée du corde
chafle.
Enlever la meute. G’eft lprfqu’ au lieu, de chafler.
.les chiens les laifler fuivre la voie du.cerf, on
les rompt, oh les- ëntramé par le plus’ codrt the-
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min au lieu où un chafîeur a vu l’animal, 8è où on
retrouve la voie.
En revoir. C ’eft avoir des indices du cerf par le
pièd.
Entées. C e terme fe dit des fumées qui tiennent
enfëmble , 3c qu’on ne peut fépïtrer fans les
rompre.
" Erôis. Ce font les cors que l’on voit au tommet
de la tété du cerf. Il y a des épois de corontire, de
paulmure, de trochure & d’ enfourchure.'
Eponges. C e font les talons du cerf.
Erres du cerf. Traces ou voies de l ’animal.
Erucir. Le cerf êrucit quand il prend une branche
en fa bouche, & la fuce pour en avoir la
liqueur.
Eventer la voie. C ’eft quand elle eft fi vive que
le chien la fe.nt fans mettre le nez à terre, ou
quand après un long défaut. les chiens. ont le
vent dti cerf 3 qui eft fur le, ventre dans ufre enceinte.
Fanfares. Airs mefurés que l’ on fonne au lancer
, a la vue d’ un cerf , à l’hallali & à la curée.
Faon. C ’eft le petit dé la biche >, qui n’a pas
plus d’un an & même moins >
Fauve. Le cerf 3 le daim & le chevreuil font des
bêtes fauves.
Faux-fuyant. On appelle ainfi une fente, ou petit
{entier à pied dans le bois.
Faux-marcher fe dit de là biche qui biaifé eh
maiichant, ou du cerf-après' qu’il a mis bas fon
bois.
Faux-marqué ou malfemé fe dit d’un cerf qui a
plus de cors ou andouillérs d’un côté que de
l’autre.
Faux-remhitchemefis. Ç ’ëft' lorfque le cerf entre
dans un fo r t, 3e revient tout court pour fe rem-
bâcher ailleurs.
Filet du cerf. Les grands f i ’ets , c’ eft la chair qui
fe lève au-deflus des reins du cerfs 3c les petits
filets fè lèvent àü-dëdans dés reins 5 c’éft un droit
du maître.
Forhu. On comprend fous ce nom plufiéurs parties.
internes du cerf,. telles que tous les petits
boyaùx que l’on dotine aux chie'rîs âu bout d’une
fourche après qu’ ils ont mangé une mouëe ou le
coffre du çérf.
ffforhuir. C ’eft fonner la trompe de fort loin.
Forlonger. C ’ eft parcourir im grand pays, ou
s’éloigner hors du pays ordinaire.
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. Ôn dit attffi le cerf forlonge, quand il a bien de
l’avance fur;les chiens.
Fort. C ’eft l’ endroit le plus épais du bois.
fouler. C ’eft faire battre ou parcourir un ter- !
rain par le limier ou par la meute.
Foulées., impreflions du pied fur le gazon ou fur j
des'feuilles. i J- - : \
Foulures. C e font les marques du pied du
cerf.
Fourche 3 bâton à deux branches qui reçoit le ,
forhu dans la curée. .. f
Fourchette. C ’eft ce qui eft dans la foie du pied \
du cerf)
Fourvoyer ( f c ) ,-s'écarter de la voie , 3c chafler î|
quel qu’autre cerf que celui de la meute,
Fraife.C ’eft la. forme des meules 3c des pier- ;
rures de la tête du cerf.
Frapper a route, faire retourner les chiens pour
les faire relancer le « 5f-
Frayoir. C ’eft la même chofe que brunir. ( Voye\
ce mot'.
Freoucr. C ’eft une marque que le cerf fait aux
bois quand il y frotte fa tête , pour détacher la
peau velue qui ia couvre. On faifoit autrefois
un préfent à celui qui apportoit le premier
freouer.
Fumées ,• fientes des cerfs ou biches. Elles fônt
en bou^arts , en plateaux , éh torches, en noeuds ,
OU formées , martelées , ou aiguillonnées.
Les fumées du cerf font nouées dans le mois
d’août. Les plateaux font plats & ronds , &: ont
encore la forme de bouzarts. Le c-erf les rend au
commencement du printems, 3c pendant qu’ il met
bas fa tête. ....
Les fientes du cerf font de fures connoiflartcës
dans certains tems 5 mais elles ne valent rien dans
l’hiver ou pendant le rut.
Gagnages, champs où font les grains, 3c oà
le cerf va viander , c’eft-à-dire , pâturer pendant
la nuit.
Gardes■. Ce font les deux os qui forment la
jambe du cerf.
Garre. C ’ eft le terme dont doit fe fervir Celui
qui entend le cerf partir de la repofée , afin de
faire connoître aux piqueurs qu’ il eft lancé.
I Gaulis. Ce font des branches d’ un bois dé dix-
huit à vingt ans.
Gorge d’un chien, terme pour marquer fa voix.
On dit ce chien a une bonne gorge.
IÔ ?
Goutiéres où canaux , fentes ou raies çr ufes
qui font le long de là perche ou du merrain de la
tête, du cerf.
Grêle. C ’eft le ton clair de la trompe.
Gros ton. Ç ’eft le bas ton.de la trompe.
Ha-lay-la ou tout bellement, terme pour donner
de la craintç aux chiens , lorfque le cerf s’eft
accompagné , afin de les obliger à garder le
change.
Hallali , cri qui marque que le cerf eft fur fes
fins.
Hampe. C ’eft la poitrine du cerf
Hirde fe dit d’une troupe de bêtes qui marchent
o ù ; fé trouvent unies erifemble. C e mot fignifie
aufli un. lien qui attache les chiens fix à fix.
Fiarder les chiens. C ’eft les mettre quatre à quatro
ou fix à fix.
Hardois. , petits brins dé bois où le cerf touche
de fa tê te , loifqu’ il veut ôter cette peau velue qui
la couvre.
Hâter f in erre.. C ’eft quand le cerf fuit fort
vite.'
Haut-â-haut3 çr\ pour appelles fon camarade,
& lui faire revoir de fon c e f pendant un dé-»
fa u t, ou pour l'appeller le matin au bois en le
houpant.
Haye ou hahe 3 terme pour arrêter les chiens
qui chaflèî)! le change j niais pour faire attendre
les autres , lorfqu’ils chaflent 1 e droit, on dit feulement
derrière.
Hère. Le faon porte ce nom jufqu’ à ce que fes
bofles allongées e» daguet lui faflent prendre le
nom de daguet.
Houper. C ’eft appeller fon compagnon.
Hourvari, cri pour faire revenir les chiens fur
la voie , lorsqu'ils ont pris le change.
Jambe du cerf. C ’eft depuis le talon jufqu’aux er*
gocs, qu’on nomme les os.
Jeter fa tête, en parlant du cerf3 c’eft mettre bas
fon bois.
I l bat teàu y terme des veneurs quand le cerf
; chafle fe jette dans l’eau.
I l perce, terme pour dire aux chiens que la bêté
va en avant.
ll-va-la-chiens y termes dontpn parle aux chiens,
quand ils chaflent à la difcrétion & à la prudence
du piqueur.
Immondices. C e font les excrémens des chiens.
Laiffer^ceutre. Ainfi fe homme lé lieu où fe doit
O z