
'te î. I N s
* petits.àniriiaü^ tompofés d’anneauï oüAefegmens.
lia pltipart-' ïbhtf1 armés de pied-tn-cap. Us font en
. état dp., fpire la; gperçe., d'attaquer & de fe dé-
- fendre-; Us -q$t Ues dençs en foie y dard , aiguillon ,
pinces, cuirajfe,, a i le s c o rn e s , refforts dans iez
pattes, poiion brûlant ; chacun fait à fa manière
détruire les productions de la terre, Refaire beaucoup
de ravage. Çes animaux font encor plus ef-
- frayais pardeùr^npmbre que par leur .voracité. Il
eft u tile , & même néceflaire , de leur faire une
chaiTe continuelle. Ôti ne regardera donc point
comme un article étranger au plan dé ce diétion-
- naire les moyens qui vont être donnés pour
T écarter ou pour ; combattre plufieurs efpecès de |
ces infectes les plus défaftreux.
' C a l a n d r e s . '
Moyens d’empêcher les Calandres & autres infelles
de foire ' aüctùi tort adxbieds.
Prenez, de la :rueJ verte Y deux poignëës ,
de fabine une pareille quantité | de la ta
naifie , du bafilic dé la petite efpècë , de la
grande lauge \, de la petite fauge *. de la
feuille de perfil d e;la racine de°perfil, ’de,
chacun une poignée/ dû. verd de poireau ,.!
deux pôTgnéè^lVÆàchez 'le tout & pilez - le!
dans un mortier mettez - le enfui te dans un'
grand chaudron , verféz 7 neul pintes , me-'
Jure de .Paris, du jus; de fumier -, couvrez le-
chaudron , avec . des planches 5 mettez par-;
deïîus un drap;;mouillé. Laiifezi le tout repoferj
vingtrquatre heures, plus ou moins 5 puis fai-}
tes-le bouillir fur un . bon f^u , J'efpape. d’ un
quart-d'heure’ ku grilhd j1 air.. Retirez, le chaudron
* dè deifus 'ie' fétfy;'^aiîèz/wtff'èë^ihnplW'd^ns
un gros linge f ! en ':lés; prllTatif ; ;beaucoup j
confervez’ 7 ën. le . marcslpour èn.‘faite l ’ufa ge
que nous iiidiquëronsf c i ‘■ -après. Verrez dans
la liqueur que renferme,, encoréi' ie_ chaudron
, quatre pihtës >de—fort/vinaigre , ayant
. foinr-deide hienvrnêler i avec la: Uquéûc. Por-;
,' te z . le Achaudfcop r/fiaoSfirieeLgrtenier- 'que vous
, voulez 5 'délivrer.; d e s . :oalaadres/i & 2-àutréfc• inj
feCïes. i^renez . une groffe broffe qü> pinceau Id^
bar bo ui ileur . y ;. vo us le .. tre ra pé,re-z.it d an s?- ; jcé tte
liqueur & vous frotterez -ks- ihürs : de votij&-gré-j
. nier quatre pouces de .hauteur, toutaurpur ,
? & quatre '’ pou^à ioej ia'rpûrc m r ‘jeJ>maifcberi
Vous réite.refè^'lcétte' .qp .ë ra f|p fi;,|® | |A ix
'' ou 'douze! jo u r s '.^ ^ ç tû î î's ', ■ &~yrB ü l‘ rërm^ée^
bien' la-J nuit * & ' m^ne t o a n f Je ‘ jot££;, ïes
coht’ré Ventsdù g^meŸ. jûfqu à c^ u jfy q ù s fo y^
déliv ré de ces infeaes. •’ ,, ‘ ^ . •
Pendant c e , tëms /,-tih^Faur^£OFRfû^J^CTt
remuer le bled avec de larges pelles q©Lsié"ntJfieb
manches lqngs^. pour, la .conmiodit^dp^eéû^ qui
fo'frt ce-travail' ilsoiAôH'ènt obfèrver de jetter
I N S
ce. bled le plus haut qu’ils peuvent, & eh arc ;
ce qui tourmente tant les calandres , qu'elles ne
. peuvent refier dans le bled , & fuient de tous côtés.
Mais étant ïnfeêtées par l'odeür de cette
drogue , qui fe répand^ au loin , elles pendent
& ne peuvent revenir dans le bled. Il faut en-
fuite paffer ce dernier au crible , le remuer
comme auparavant & fouvent , félon les fai-
fons. m
Il eft bon , pendant toute cette opération,
d'avoir quelques perfonnés qui prennent foin
d’écrafer les calandres & autres infe&es , à mefure
qu'on les voit fe réfugier contre les murs des
greniers. Elles peuvent auffi les ramaiTer avec un
balai de crin , les/ ’ jetter dans un- baquet ou
il y ait un peu d’e a u , & les donner à manger
aux poules ,_qui aiment beaucoup ces animaux.
On a fait une autre expérience qui a fort bien
réuffi. c ’tft de drefferau tour du tas de bled, des
planches frottées de la même liqueur , afin que
rôdeur de çes planches empêche ces infeétes d’ en
approcher.
Le marc de ces végétaux eft auffi très-efficace j
on le met par petits tas le long des planches, ôc
tout autour du grenier. ■
En.faifant cette expérience, on a remarqué
avec, plaifir que la fimple fumée de ces mêmes
plantes que l ’on, fait bouillir au milieu d’une cour,
a délivre la maifon de punaifes , & même de l'importunité
des mouches.
C h A, R A N. s .0 N s#
■ .Moyens de..désfitire les Char anfons,
j On frotte la pelle dont on fe fert peur remuer
Iç.,bled , avec de l'ail , & à mefure.qu'on
llë" felhué' j^on l'alpergè avec du faumat. Le fa'u-
mat eft cette liqueur qui refte au fond du charnier
oùd'on .’avoit-fâié - le dard' & ou il a pafle
une grande partie de l’année. L ’odeur, jointe à
..^agitation ,du bled , çhaflè îe /çharanfemy, que
Ton voit cc^irir.dg/toutes parts fur les, murs:
alors on lés raftemble avec un balai pour les
je tte r tout- de fuite./au . feu. Cette méthode ne
peut préyûdiciër à la bonté des .grains.
C H E N I L L E S.
. V, Les11 çbe’ûtlîë^ ['fontî.e'n ,ji‘granjî .nombre: dansée
; certaine s/arfnéeç ' qu’elles j dévorent lés bôïirgèqns
' des a r J p S îés.TeuiliëS Vi^lesîégûmes.i, font périt
!„lesf.fieui;sl $c çonTéauemuient les. fruits ; un .qes
;.‘.môyën^'les plus amijeés , ordonné par la fa g eue
! des Jnijén(}^h$. .dan^Jes. campagnes , c’eft ! fié ..couper
tous- ces ' nids dé chenilles, & dé les fairebrûler
comme nous le dirons ci -'nprès. On a
donné depuis peu comme un fecret immanquable
pour les faire périr, de diffoudrè du favon noir
g, as dans de l'eaujf' on prétend cepehdant que
Peau de favon tache ou même gâte le fruit
& avec un fimple'goupillon d'en jetter fur ces
nids de chenille commune, le foir ou le matin ,
tems où les chenilles font retirées dans leur n id , f
qui leur fervent de tentes. Üne feule goutte :
de cette eau moufteufe venant à tomber deftiis,
la toile ou tente qui les renferme les fait crever,
dit-on, & tomber en mafle , & on les voit périr
fans qu’il foit néceflaire de. les brûler ni. de
les écrafer. On recommande de jetter cette
eau favonneufe fur ces tentes nouvellement formées.
Quoi qu'il en fo i t , on fait que lorfque quelque
matière grafife & htiileufe vient a boucher les
fligmates des chenilles, qui font de petites ouver-:
tures en forme de boutonnières , placées fur les
côtés de la chenille , & qui font (es organes de la
refpiration , ces infeéfes périftent. Mais comment
cette goutte d’eau favonneufe pourvoic-eljle,
produire cet e ffe t , pour le peu que çes infèéfces.
foiënt recouverts fous leur tente j car lorfqu'elles
font tout-à-fait formées , ell^s font impénétrables,
à l’eau, & on y remarqué feulement plufieurs
ouvertures qui aboutiflent à un centre commun ,
le lieu de leur domicile.
dan t que le.fo.u fre fait du torpâ l’arbre) , confia
vapeur qui leur eft mortelle , les fait toutes entièrement
périr, & même par la fuite-il n’en vient
aucunes s'attacher à ces arbres. On affûte qu'une
livre de ce foufre , dont Je prix eft affez modique,
fuffit pour éçheni lier .les arbres de plufieurs,
arpents, en quelque quantité que (oient les che- ,
nilles.
On donne encore comme un procédé certain
contre les chenilles , de prendre du g en ê t, de le
couper menu , de le faire tremper Sc infufer
dans de l'eau pendant la nuit. Il en faut une
brafiee dans un baquet y le lendemain avec un
.goupillon ou une .poignée d’herbe comme un
petit balai ^ afpergez en les arbres -, les choux
& les plantes où vous verrez des chenilles. La
qualité du genêr, que l'eau aura contraétéë , détruira
les chenilleà» fans,faire aucun tort aux.fruits.
Mais il eft néceffaire de recommencer cette opération
plufieurs fois.
Au mois d è , Mai, 1767. o n , écrivoit d’Avalon
en Bourgogne , qûe; l’année précédente on avoit
réufii dans ce canton à détruire entièrement les
; chenilles qui dévorent les choux, en y répandant
de la chaux vive en poudre , & que la plante n'en
a fouffert aucune altération -, il eft à préfumer que
la chaux détruiroit de même celles qui attaquent
les arbres.
On parvient, dit-on,,à faire périr les chenilles,
fi on a foin de -foupoudrer les plantes après les
avoir arrofées avec ae la pouffière de houille calcinée,
qui eft une efpèce de charbon de terre.
Un moyen des plus certains eft d'avoir quelques
yaneaux apprîvoifés j ils leur feront une güèrre
cruelle/, ainfi qu'aux limaçons.
A ces procédés , nous en ajouterons un autre
infaillible contre les chenilles dans les choux.
Qu’on enfemence avec du chanvre tout le bord du
terrein dans lequel on veut planter les choux , &
l’on verra avec étonnement que quand même
tout le voifinage fetoit infeêté de chenilles, on
en fera entièrement garanti dans l ’efpace enfermé
par le chanvre fans qu'il s'y en trouve une
feule. Si cette occulte vertu du chanvre n'eft pas
l ’effet de l'averfion que les chenilles ont pour
cette plante , ne feroit-ce pas que les oifeaux qui
en font friands , attirés par elle , détruifent
dan$ fon voifinage toutes les chenilles qu’ils
rencontrent , & qui font encore un de leurs
uiets.
Voici ce qu’indique un Auteurdnduftrieux.
On remplit un petit réchaud de charbon bien
allumé, & on le préfente fous les branches qui
font infeélées de Chenilles. On y jette plufieurs
pincées de foufre en poudre ( on prétend cepen-
La gazette d'Agriculture rapporte un procédé
affez fimple & très-efficace pour détruire l ’efpèce
de chenilles qui s'attachent fpéciâlement au pommier.
Cette chenille, après s'être formée une
coque , refte immobile fous la forme de chryfa-
lide pendant environ dix jours avant la fin du
mois de juin.' Détruire ces chryfalides ou plutôt
l’affemblage qui s'en trouve formé fous les groffes
branches „ ou à la bifurcation des troncs des pommiers,
c'ëft .prévenir le développement & l'ef-
for du papillon , la ponte des oeufs^ & la génération
annuelle des chenilles. Il ne skgit donc
pour y réuffir qued’ écoconner dans les tems marqués
, c'eft-â-dire au mois de juin , entre les
Fêtes’ de St. Jean & de St. Pierre feul temps
favorable dont il faut profiter. On prend , ©n
enleve ces coques avec facilité 5- on les dé-
pofe dans des paniers pour les brûler ou les
enfouir. .
Autres moyens de détruire les chenilles»
Dans la Sûilfe ; dans la Lu face & ailleurs, on
fe fert des' fourmis pour détruirè les chenilles.
1 Vo ic i comment on s'y prend lorfqu’un arbre eft
: couvert de chenilles , on enduit la tige à une
certaine diftance de la terre avec dû goudron ,
& l'on fufpend à une branche un fac que l’ on
a rempli de fourmis. On ouvre enfuite le fac,