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*701; 8c pluiîeurs autres fortes de peleteries ; tôt*«
M>. oaike. tes marchandifes du crû dupaïs.' On dit auifi;
que les rivières de jKola, Vvarfïgha , J^ufma , 8c
Solia produifent des moules , dans lefquelles
on trouve aifez de perles. Il y e n a q u i v a i e n t
jufques à z j . florins la p ie c e , 8c deux fois autant
aux environs d’Ombacy. { a )
V o i là ce q u e j ’aypû remarquer i c y , où j ’a y
employé le tems que j ’ avois de relie en la
compagnie de Meilleurs Brants 8c Lup , qui fe
font fait un plailîr de m’obliger . On s’y div
e r t i t a u je u , à la danfe , à boire 8c àmanger*
ce qu’on pouffe quelquefois aifez avant dans
la nuit. M. Brants ne contribuoit pas peu à
• à ces div e r t i f fements , étant grand amateur
de la mulîque , ôc jouant parfaitement bien
du clavefhn.
( a ) Les nouvelles publiques
nous Ont aprisque le
Czar vouloir tranfporter le
commerce d’Arcbangel à
Peterbourg 3 pour rendre
c e tte nouvelle V ille plus
floriflante j mais que' les
principaux Négociants lui
avoient reprefenté les inconvénients
qu’ils prévo-
yoient dans ce changement
, & dont le principal
gif que le commerce de la
Mer B a ltiq u e , fur laquelle
eil iitué Peterbourg, dépen-
droit toujours des Rois dé
Dannemarc 8c de Suède ,
qui peuvent aifément fe
rendremaîtres des paifages
du S u n d , lorfque ces Puif-
fances feront en guerre
avec Sa Majeflé Czarienne.
Et il y a apparence que ce
Prince fe déiiftera de cette
prétention.
C h a -;
d e C o r n e i l l e l e B r u y n ,1 ç ®
C h a p i t r e I V .
L Auteur part d Anhangel. IsÆaniere de uoyager en
R.uJJie pendant l hyVer. Dejcription de l^Vologda, &
du Monajlere de rrooyts. Son arrivée d Adojcow.
JE partis d Archang e ! Ie:ving t -uniémeDe - 1
c embre, a trois heures après- m idy , avec
M. Kiniïus , qui étoit accompagné de deux
Soldats 8c pourvu d un Podwoden, c ’ell-à-dire
d un ordrepour qu’on lui fournit des chevaux
fans p a y e r , dont cependant les conducteurs
ne laiifent pas de tirer une certaine fomme.
Il avoit fix t ra în e au x , aufquels je joignis le
m ie n , ayant lailfé une partie de mon bagage
parmy celui de M. Brants. Quand on fait ce
v o y a g e , il faut fe pourvoir de traîneaux à
A i c h a n g e l , parce qu’on ne trouve que des
chevaux en chemin. Ces traîneaux font faits
de mamere qu’une perfonne peut s ’y coucher
commodément . Il faut avoir fon l i t , des foulures
& de bonnes couvertures pour fe garant
ir du f ro id , qui eil fort violent en ce, païs-i
a , & on fait couvr ir le derrière du traîneau
e nattes , & doubler le relie de drap ou de
cuir o n couvre enfuiteledefTus d ’une peau,
ou ee e drap ou de c u i r , pour fe mettre à
COll-
170 î ;
z i . X)ecemb,
Départ
d'Arch aa -
g e f
Maniere
de voyager.