La Montagne
de Pje-
diakoes.
Tombeaux.
peine à comprendre par quelle raifon on les-,
auroit érigez dans ces Montagnes. Nous trouvâmes
auffi une belle Fontaine proche delà ,
ôc un peu plus loin plusieurs autres Tombeaux;
entre lefquels il y en avoit un d’une grandeur
extraordinaire; mais tous fort défigurez par*
les injures du tems.. A- une demy-lieuë delà,
nous repaflames par le Village d&Kirkins, qui
eft habité par des Arméniens ôc des Turcs , ôc
nous arrivâmes à la Ville une heure avant le;
coucher du Soleil, avec un grand vent, 8c une
pouffiere ii violente., qu’on avoit peine à-y;
voir. Mais il tomba une groffepluye le lendemain,
accompagnée de tonnerre, qui ladif-
iïpa entièrement.
Le dix-huitiéme, je. me rendis fur la Montagne
de Pjedrakoes , plus proche , de la Ville;
que celle de Kala-kuluflahan, & plus élevée» On.
trouve fur le fommet de cette Montagne, un
Tombeau ouvert, entouré de groifes pierres ;;
lequel a bien 18. pieds &.demy de. long.ôc 16..
de large.; pluiieurs autres tombes ordinaires
un noyer ôc un autre grand arbre , qui a de petites
feüilles ; & à z7. pas delà un autre Tombeau
, qui confifte en une petite Chapelle ronde.
Elle a 33. pas de. tour en dehors , & 10..
pieds de diametre en dedans : la muraille en.
a deux pieds ôc dix pouces d’épaifteur , ôc iï>
s’y trouve des pierrex qui en ont 4.. ôc 4. pou-i
ces