Ï703. on en compte jufqu’à cent . Les principales’
*1. juillet, font le VVolga. , le Ctrus, ou le Kur, & l’Arnxet
Les deux dernieres s’uniifent, après en a vo ir
reçu, plufieurs autres , comme le 'Buftrourv'v r
l ’ yikfàj , le Koi-fu y le Kijilofèm, le Laik, le Semsr
le Nios , YOxus , 1'' Arxantes, ou le Tanais , & c .
Ce t te Mer fe nommoit an c ien n em en t , Mer
d'Hircanie,. ( a ) & Me rd e "Bacbu. Les Perfes la-
nomment fÇ^ulfum, ôc Mer d’ Ajlracnn : le sRuf -
f iens, Mer de Gualenskoi, ou de Ge^valienske:.les.
Géorgiens ySg^v-ua; Oc les Arméniens , Soof.\
Ceux qui y n a v ig en t le p lus , font les Ruiïiens
Vàîffeaux & les Turcs . Quoy que le Cza r de Mo fc o v ie 1
MoJfcovL.6 ait en v ° y é plufieurs Bâtiments pour cela à.
Aftracan , fous la condui te du Capitaine.
Meyer ,. dont on a déjà p a r lé , les Marchands»
aiment mieux fe fervir des Bâtiments Ruiïiens
ordinair-
( a ) Strabon L iy . u . dit
qu’elle s’appelloît- indifféremment
Mer C a fp ien ne ,
ou Mer d'Hy rcanie j ;& Dio-
dore de Sicile eft du même
avis. Cependant Pline, L iy .
6. ch. 13. y met quelque di^
ilinêtion > lors qu’il d i t , A
Cyro ( amne ) Cafpmm Mare
yocari tncipit , accolunt Caf-
pn , & Ch. 16. il a jo u te ,
Hyrcant à quorum litonbus
idem M ar e Hyrcanium vocari
wcipit, nous marquant parla
, que cette Mer avoit pris-
les deux noms des Peuples
qui l ’environnoient. Ces-
Auteurs, fondez fur quelques
Relations peu exactes,
c royoient que la- Mer Cafpienne
avoit communication
avec l ’O cean S cÿ tiquej,
quoy qu’Herodote eut d i t ,
lon g -tem s avant , qu’elle
n ’avoit nulle communica-
t io n a v e c le s autres Mers.
d e C o r n e i l l e l e R r u y n .'
ordinaires y pour le tranfport de leurs mar-
ch andi fe s , parce qu’ ils ne font pas fi fujets à
prendre l ’eau & à gâter les marchandifes -, car,
fans cela,, les autres y feroient bien plus prop
re s , & feroient deux fois plutôt le v o y a g e ,
u on en prenoit foin..Ils ont un autre défaut y
c ’eft que n’étant pas fi plats que les autfes ,,
iis ne fçauroient approcher de fi près des Côtes
de Perfe & de Niejarv<-uaey ,,oùceux- làpaf~
%nt quelquefois, l ’hyver..