d e C o r n e i l l e l e B e i j y n . ' • 4 1 $
„ c e qu’ils ont de plus f in gu l ie r e f l , qu’ils font iCyÇ,
„ blancs e n h y v e r , 6c gris en été. Leur nour- 1- Janvier.
„ riture la plus ordinaire y eft une mouffequi
„ croîc fur la terre dans les bois,
. ,, Au re f te , ces Samo'iedes font v ér i tablement ils fo n t
„P a y e n s . , ôc ad o r en t , foir 6c ma t in , le Soleil Payens*
„6 c la Lune par une petite inc l inat ion du
„ corps y à la maniéré des Perfes, Ils ont aufll
des Ido le s , pendues à des a rbre s , auprès de
jji leurs Cabanes -y les unes de bois 6c de figure
it humaine -, les autres revêtues de fer , auf-
j, quelles ils rendent de certains honneurs,
„ Leurs Cabanes font couvertes d’écôrces de
„b o u le a u , , coufuës enfemble. Lors qu’ils les.
Ê tranfportent d’un lieu à l ’autre , comme ils-
J font fauve nt , en h y v e r ôc en é t é , ils en fi-
, , xent premièrement les pieux les uns cont re
•„ les autres, 6c puis les couvrent d’ éeorce d’ar-
„ bre,,laiifant une ouverture par en haut, pour
„ e n faire fortir la fumée. Ils ont leur foyer
m au milieu de cet te C a b a n e , 6c fe couchent
„ nuds , autour du Feu, pendant la nuit ,.hom-
„ mes ôc femmes ,, 6c mettent leurs enfants
dans des coffres ou des berceaux , faits pa-
reillement d’écorce d ’arbres „ 6c remplis de-
•y, raclures de bois , auflî moles que du duvet „
J} ôc les couvrent de peaux de Rennes.
»Ils fe marient , fans avoir aucun égard à Leurs Mà-
<3»U proximité du fang , 6c achet tent leurs «âges,
« f em -