'1703, taillez dans la. p ierre , & d’autres tracez1 des
' J9- noir en dedans-fur les murailles ,. qui font.
blanches , A z o ,p a s de.ce b â t imen t , on def—
cend 1.5, marches.voûtées , enfuite 10, autres
, qui ne le fon t pas l ’on entre delà dans,*
une c a v e , qui a 33,. pas d e lo n g , 8c p,-de larg
e , qui eft. voûtée d’un bout à l ’autre, fie a bien;.
36. pieds de haut . Les pierres de cet te voûter;
font belles-, greffes 8c bien jointes ; mais le.
plâtre ,,dont elles é to ien tco u v e r te s . ,e f tp re f -
que tout tombé, par la longueur du tems. Je
c ro y que cette cave a fe rv y de. Re fe rvo ir pour
eonie tve r l ’eau- Elle y entre même, encore ,,
lors qu’ il tombe des pluy.es violentes ,par. um
Cana l fouterrain , qui v ien t des Montagnes»
v o i i in e s , ôc elle paffe par un t ro u , percé dans*»
la fécondé marche. Ce t te cave a deuxfot ipi-
tau» par en h a u t , au travers defquels elle reçoit
la lumière. On vo i t à l’ent réede c e b â t i -
ment une muraille depier te à 10. pas delà.
%o.t auges de pie r re , qui fervent-d’abreuvoirs»
au bétail. Iis, font joints enfemble , 8c faits-
chacun d’ iine feule pier re,qui a 3. pieds 8c de-
my de long 8c z. Scdemy de large. On y trouv
e auili pluiieurs Puits ouverts , auili-bien que.
dans le V i l la g e & aux environs , dont.il y en
a beaucoup.qui font bouchez-par lehaut . Il y
abien de l’ apparence qu’ ils ont fe rv y autrefois-.
i l Aqueducs 8c celai eft. d’autant plus v r a y -
femsr
m C o r n e i l l e m B r u y n , 5 * 5
f f em b l a b l e , q u ’i l s'en trouvepiufieurs qui coneondt
i i fent l ’eau par -def fous, dans ces C i te r n
e s , pour l’y eonie tve r , C ’eit une choie qui
¿to.it affez ordinaire parmy les Anciens , 8c
j ’en ay v û moy-même à Ale x an d r ie , 8c aux
-environs de N aples, Les An c ien s Medes -con-
fervoient auili l ’eau de cette m aniéré. Les Perles
prenoient plaiiir à voir 1 exactitude ave c
laquelle j'examinois tout cela. Je remereiay
-enfuite l’Infpedeur de ce Monument , 8c le
priay de me donner quelqti un pour me co n duire
à l ’aut re , ce qu’il lit le plus honnêtement
.du monde. Nous traverfâmes une Monta gne à
-cheval pour nous y rendre; mais nous tûmes
-obligez de mettre pied a terre a 1 L i t , ou elle
c to i t il e fea rpée , qu’il falloir fouvent nous te n
i r au Rocher de crainte de tomber, C ’e-ft fur
le penchant de ce Ro ch e r qu on trouve le
'Tombeau de Tïnhbabhd-. On y defeend par tt ois
marches, dans une place de la largeur du bâtim
e n t , qui a z i , pieds de f r o n t , ôc v a donner
co n t r e l ’endroit le plus efearpé de la Montag
n e , Le f ront i fpice , qui eft bat y de grandes
pierres bien p o l ie s ,e f t d une grande beaute,
l ) e deux fenêtres , qu’ on y v o i t , c e l le , qui eft
.à gauche , eft vitrée au mi lieu, ôc a une ja -
iouiie de pier re, qui femble erre d une feule
piece. On y a attaché pluiieurs lambeaux d e-
toffes de différentes couleurs. L a fen e t r e , qui
T 1 1 ij eft
Tcwnbesoi
de T iriia—
babba.