d e C o r n e i l l e l e B r u y n . 3 ° 7
Pa tr iarche s , 6c que lors qu on y e il accouru- 1 7 0 3»
m e , on s’en trouve bien. 6‘ î"m
Quand à l’habillement des femmes , je fis Hab'l'e-
le Por trait d’une jeune Demoi fe l le de cet te
nat ion , au Palais du G ou v e rn eu r , beaucoup Tartaris.
plus commodément que je n’ aurois pu le fair
e dans leurs tentes. Elle avoir une belle vef te
de deffus, couverte d'un v o i le b la n c , qui lui
c a ch o i t le v i fa g e : elle l ’ota a ma p r ie r e , 8c
parut la tête couverte d’un autre ling e blanc
for t d é l ié , attaché autour du col d’une man
ié ré fort galante , 8c au travers duquel oji
en t re v o y o i t fa coëfure. Je la priay aufli de 1 o -
ter , parce qu’ il cachoi t fon plus b e l ornement
que je voulois p eindre , Scelle parut telle
qu’ elles font dans leur , 6c dans leurs
tentes. Ce t te coëfure étoit toute couverte de
«ducats d’o r , comme il a dej a ete d i t , Sc poin-
tu ë en forme de mitre , brodee d un grand
nombre de p e r le s , dont il y en avoir d’enfi-
l é e s , qui pendoient en guife de trefles.^ Un e
efpece d’écharpe de c o u le u r ., attachée par
derrière à cet te coëfure , lui paiToit autour
d u c o l , 6c une partie en defeendoit par - dev
a n t . Elle a vo it outre cela des chaînes d arg
ent fur les épaules 6c autour de la ceinture,
d l ’une de fqu elles pendoient de petites boë-
tes de même m é t a l , où elles met tent de petits
livres de p r iè re s , ôc quelques bijoux. Ses
Q q ij che-.