lïGyz.
Z i - M a r s .
De Wolog-
da.
La fourcè
de la Dwi-
na.
, , des fatigues qu’il avo i t foui fe r te s , & attend
„ dre untems plus favorable . La gelée recoiu-
„ .m en ç a d ê s le fécond jour , & fut fi rude, que
, , tous les chemins fe trouvèrent praticables
, , au bout de v in g t - quatre heures ¿'de forte
„ qu’il continua fon v o y a g e le ving t -deux ié-
„m e . , pour.fe rendre vers la Suchina , où i l
¡„ a r r iv a le v in g t - t ro i f iém e , & a v an ç a , fans
„ s’a r rê te r , jufques à la V i l le du grand ZJfiigax
, , ou la Suchina &c Ylrga , unifiant leurs eaux ,
, , forment la fameufe Riv ie re de D<rvrvina,dont,
y, le nom fignifie un double Fleuve.. [a\.
,., La Suchina coule prefque. directement
„ vers fe Nord ,. dans un terroir fer t i le. Il y
„ a plufieurs bons V i l la g e s , bienpeuplez ,.fur
„.fies rives , &c à.gauche uneaifez bonne V i fe
5, le , nommée Totma. {h) Un grand nombre
„ de Voy ageur s d e fc en d en tc e t teRiv ie re tous
lesqui
fe rend dans la D vv i’na.
E lle eft Capitale de la Prov
in c e de même n om , dans
un pats rempli de Forêts 6c
de Marais , entre les Provin
c e s de Gargapol au
N o r d , de B ie lozer au Couchant
j de Bie lski5c de Suf-
dale au Midy , 6c d’Oftioug
au Levant.
(a ) M. de l ’iile nomme
«ente V ille O u ilioug, Scelle
prend ion nom de la R ivière
d ’Io u g , qui fè jette
dans la Dvvina.
(b) Ondiilingue deux V illes
de ce nom ; celle dont
parle l ’Auteur eft la nouve
lle -, l ’autre , qui eft plus
ancienne 8c qui eft de l ’autre
côté de la Riviere , fe
nomme Staraia-Totma, ou la;
Vieille To tm a .
d e C o r n e i l l e l e B r u y n . ' 3 1 7
„>j les ans , pour fe rendre de Wo lo gda à Ar -
js change!, avec leurs mairchandifes, p endant
», que fes eaux font ouvertes-. Cependant ,
„ comme 1e fond en eft pierreux, il fautpren-
», dre foin de pourvoir le gouv ernail & la
»»proue du vaiffeau de-bonnes planch e s , tant
s, à caufe des éeuë ils , dont cette Riv ie r e eft
f », remplie , qu’à caufe de la v iolence de fon
», cours , fans quoy on pourroit s’expofer à
», faire naufrage.
, , La V i l le du grand Uftiga eft fituée à l ’em-
», bouchûre de c e t te R iv ie re . Ce Miniftre fut
„ o b l i g é de s’y arrêter v ing t -qua t re heures ,
3., tant pour fe rafraîchir , que pour v o ir fes
>, Waiwodes , qui étoient de fes amis , & qui
» , 1e régalèrent bien. Il ar riva le v ing t -qi ia -
», triétne à Solo-urvit^jogda, grande V i l l e , où il
», y a beaucoup de bons Marchands, & de frês-
„ bons ouvriers en argenter ie , en cuivre
», en ivoire. Il s’y trouve-aüfîi de belles Salir
», nés , qui produifent une grande quantité-
»> de fel qu’on tranfporte à vollogda , & en
„p lu f ieu r s autres e n d r o i t s . .
,, Il en par t it fe premier. A v r i l , & arriva fe
„ même jour au païs des. Syrénes, ou de ¡Vvo/-
x>doft-Ufgy. ( a). Les. habitants de cette- Prov
in c e
( 4); M. de l ’Ifle nomme t habitent un païs fort de»
«es Peuples, les Zirannl. Ils J fert,. au Levant de la DyvL
iGyzZ
f i » A v r i l -
Le gtancf
Uftiga» .
Sofowitaïjogda^
Païs dés’
Syrénes»
Defcription;
du peuple
de cette
Province»-