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ta plus avancée fur la R iviere, du côté de l-a 1703.-
* Mer Calpienne. zo. Le V^volga, de l’autre cô- 10■
té duquel font les Vaiifeaux, vis-à-vis de la
Ville. Il y en avoit deux échouez & tout pourris
y par la mauvaife conduite d’un certain*
Hambourgeois , nommé Meyer, Capitaine de
Vaiifeau. Il y avoit 1 j . autres Vaifleaux un
peu plus haut , venus-de Cafan cette année.
On trouve un grand nombre de Potences Potences-
en ce quartier-là, &c de l ’autre côté de la
Ville -, à chacune defquelles il y avoit un©
demy douzaine de Cofaques. tous nuds, dont-
les habits avoient été. vendus au Marché par
les Ruiiîens, qui les avoient dépoüillez. Ces-
cadavres, que la chaleur du.Soleil avoir grilliez
, étoient noirs comme de la poiz &c affreux1-
a voir. Ceux qu’on avoit expofez- plus près de
la. V i l le , avoient été. enlevez par leurs amis„
Ces gens-là , aufquels s’étoient joints quelques
Rebelles-&* des Deferteurs d’Aftracan',
s’étoient poft-ez dans un lieu nommé Gragan , ,
fur la Riviere de ce nomr , avec trois pieces
de canon & deux Drapeaux on les-y afïîé-
gea , &c ils furent obligez de fe rendre à discrétion
au bout de quinzejours, après s’êtra
défend uscourageufementrcefutle dix d’Aoue
de 1 ’année- pafféè. La plupart furent pendus
fur les Frontières de Rulfie , où ils avoient le
plus exercé leur brigandage. Il y en eut aulït Rebelles
plufieurs "unis‘