S U l ’ L E M E N T
AU CHAPITRE XXX
O N n’avoit point en, jufqués à prefent, une connoif
fance exaile de la Mer Cafpienne. Ainf,on doit regarder
comme tel , tout ce que les Voyageurs , fans en
excepter aucun , en ont dit jufquicy. On a l obligation
au C%ar de nous 1‘ avoir fait connaître, parles foins
qu'il a eus d’y envoyer d’habiles gens, pour en découvrir
la rvcritable fituation, fa grandeur , fes bornes , & fes
Cjolpbes. Ce Prince a enVoye} a l Académie des Scient
ces, la derniere Carte qui a ¿te faite par M . VanVer-
den, qui a couru cette Mer parfes Ordres> ¡¿M. de l Ifle
l’a réduite , & a donné la-de/fus un <JMemoire fort
inftruilif Pour contenter a ce fujet la curiofte duPublict
en attendant que cette Piece foit imprimée dans les ¿Membres
de l'Académie, on en donne icy un Extrait, fort
détaillé & fait avec f in ; & c eft f r ces idees , &
fur l’infpeilion de la Carte, qu on a joint icy, qu on doit
reilifer tout ce qu’on trouve fur cette &Mer , dans les
Auteurs Anciens & dans les Modernes. On<verrapar-
là les erreurs dans lejquelles ils font tombeScaliger,
par exemple, a parlé de l’étendue de cette <JMer d une
manière très-peu exaile ; & I fa c Voffius, qui l en a
repris, anjec ajfe^d’ aigreur, dans fes Notes fur Pompo-,
I
il