q y o V O Y' A’ G E S*
*703.. le eft plus longue que large ; 2c comme elle:
w. Août- n ’a point de Mofquées, n y d e Tours, ny de bâtiments
conf idérables, j,e n’ay marqué que le
Palais du C h a n , par la lettre A. le Caravanfè~
rai d e C i r c a lh e , qui eft hors de la V i l le à l’Ef t ,,
par la lettre B. 2c une Montagne,-où Ton trouv
e les ruines d’ une âncienneFôrtereffe, parla;
let tre C. Elle eft au No rd -Oüè f t de la Ville...
On parlera plus amplement dans la fuite de
ce t te M o n ta g n e , auffi-bien que d’une autre
plus élevée , qu’on voit ;âcôté...Cette V i l le eft-
fur le p en ch an td ’une Monta gne ; elle a en v i ron
une lieue de tour , 2c eft toute ouver te ,,,
les murailles en. ayant été renverfées par un
tremblement de terre , il y a environ 35. ans..
Qu o y qu’il ne s’y. trouve, aucun bâtiment remarquable
, il ne laide.pas d’ ysavoir plufieurs*
Mofquées mais elles font .toutes-petites &.
baf fes, deforte qu’on ne. les v o i t pas hors delà
V i l l e . I l y en adeux,.dans.lefquelles on entre
p a r une c o u r , & qui n’ont pour tout o r nement
, qu’un lieu élevé.en rond,remply de.;
f ié g e s , & des petits dômes qui les couvrent..-
Les maifons de. cet te V i l le font de pierre 2c
de te r re , plattes par en haut & de pauvre apparence
; 2c la plupart fi baffes, qu’on en peut:
toucher le toit de la main. Les principales ne:
làiffervt pas d’être affez propres en dedans, &c
fiant ornées de tapis & dexho fes pareilles. Lesmuraille^.
■D® C o M E l l l ï DE B r ü Y N . 4 ? ï
murailles en font fort blanches , ave c quel- i 7 ° 3*
«ques traits de couleur. Il y en a.même ,p a rm y
•celles-cy, qui ont deux étages & font élevées
par le haut. C e l le du Chan eft fur une émi- IJemeurc
¿1 a « / 1 du
n en c e , 2c ne paroit cependant gueres par ae-
Jhors. On y trouve aufli les ruines d’une affez
grande Mo fqué e , à laquelle on vo i t deux ou
trois efpeces de dômes, qui paroiffent a vo ir
tété beaux. Ce bâtiment eto.it de pierres bien
.jointes, le plus ancien 2c le plus beau de tous
'ceux de la V i l le . Il y a , au pied de laMo n ta - Marché *
gn e , où le Chan tient fa C o u r , un.grand.Mar- outl^ieî*
c h é , où l ’on vend toutes fortes de ch o fe s , 2c
dur-tout des fruits. C ’eft le quartier des Chau-
d e ron ie r s , où Ton trouve d’autres boutiques,
un grand nombre de C u i f in ie r s , qui ont
.toutes for tesdeme tsprépare z . Les ‘Bazars font Basai*.
À un des bouts de ce Marché , 2c font auiïï
remplis de boutiques d’O r f ê v r e s , de Cordonn
ie r s , de Selliers, &c . Ils font co u v e r t s , les
uns de pier res , les autres de b o is , 2c forment
plufieurs rues. On y trouve des .Caffez, 2c des
Cdrarvanferais , qui n’ont point de vùë fur la
ruë , & où l’on entre par une grande porte.. Il
y en a une v in g t a in e , dont ceux des Indiens,
qui font de pier re, ont 13. à 14. pieds de haut,
2c font les plusbeaux.Le nôtre avoit 40. chambres
de plain-pied en bas, Sc etoi tquâr re. Ce,
font les lieux où l’on vend lesprincipalesmar -
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