l î i
i<rp j .
». 7 « n v i t r -
Infulaires
d le e c ces,<]e sq u
a r -
tiers là
4 4 0 V O Y A G H S
,, parce qu’on y trouve les plus belles pelle-'
,, teries du monde. Ce païs-là eft du reflor<£
„ du Gouverneur de ïakjttshi, qui fait tenir
„bo n ne garde dans les b o is, pour empêcher
„ les Chinois d’y prendre de« martes zibeli-
„nes. (a )
„ Les habitants des Ifles voifînes, fe rendent
„ tous les ans fur le rivage de ces deux Rivie-:
,„res. Ce font des gens de bonne m ine, d’ur
n e belle taille, avec des barbes majeftueu-
„ ie s. Ils font couverts de belles veftesfou?
,, rées , fous lefquelles ils portent des cami-
„ foies de fo-ye , à la Periane. Ils viennent
,, achetter, des Tartares de Sybérie , des fil-
„ les & des femmes, dont ils font grands ama-
„ teu rs, & leur d o n n en t, en échange, de bel-
,,les martes zibelines des peaux de renards
„n o irs , qu’ils prétendent qu’on trouve en
„abondance dans leurs Ifles. Ils tâchent mê-r
„ me de perfuader aux Tongujès de Sybérie de
„ v e n ir
(4) Depuis le Fleuve
mur ou à ’^imour, jufqu’à la
Mer du même nom , on
tro u v e le Païs des Targà-
grmski . -qui eil remply de
Forêts , de Lacs & de Ri-
yieresj.au N o rd -E flle Niut-
han, 8t enluite la Plaine de
Sargu, où les Mofcovites fe
f o n t établis j ainii leur domination
s’étend de ce cô-'
té - ià , jufques aux extrêmi-
te z de nôtre C o n tin en t, &
vers le ijo .d eg réd e long itu de.
Après la Plaine de Bargu,
on trouve une grande Chaîne
deM ontagne s , & o n n e
fçait pas où elle fe terminé»
ni fi elle rie va pas joindre
quelque autre Continent.
d e C o r n e i l l e l e B r u y n . 441 Ü", venir négocier parmy eux j & difent que le 169 j.
„ païs de faiutskoi leur appartenoit autrefois ; «* 7*™>er-
„ & à la vérité leur langage en approche un jjj“ onV~
,, peu. ( a ) ,, La Riviere d'Ogota eft au Nord de ces deux
5., Rivieres-là > & on trouve, entre elles & cel-
„ le d’V d a , beaucoup de baleines fur la Côte ;
„ & même jufqu’au Cap Glace, ou il y a auf-
,, il du Narvval, & des chiens marins,en abon-
„ dance. La Ville defÇjtmJâtka, & toute la Co- N**
,, te au-delà , eft habitée pat les X u x i &c les
5J Koeliki y dont le langage différé des autres.
,, Ceux qui demeurent fur la M er, s’habillent
,, de peaux de chiens marins , Sc demeurent
„ dans des trous fous terre ; mais ceux qui font
plus avant dans le païs font riches , & fe re-
,, paiffent de venaifon & de poiflon c ru , &fe
i, fervent de leur propre urine pour fe laver.
,, Au refte , ce font des gens aufquels on ne
„ fauroit fe fier , & qui n ’ont ni foy ny loy.
„ Leurs uniques armes font des Frondes, dont
„ ils fe fervent, avec une force & une adreffe
„ furprenanté. On a de la neige, pendant fept
„ mois fur la terre, aux environs du Cap Gla-
1) c e ,
(4) Le païs des fa^uti, & I Mer du même nom ; & la
c e lu i de L e » , font fituez fur j V ille de !ak*uk.a‘ >.ed fur la
les deux bords de la Riviere 1 même Rivie re .
de L e » , qui fe jette dans la j
T-ow. III. Kkk