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d e C o r n e i l l e l e B r u y n . 1 4 9 7
les relies de la muraille &c des Tours d’une 1703;
ancienne Fortereife. Il y en a de rondes, en- G,aAaiiu
core alTez entières , &; quelques fondements,
feparez des ruines de la muraille, fur le penchant
de la Montagne à droite, entre de
groffes pierres, qui paroilFent au - delfus de
la terre en defcendant. Il y en avoir de fem-
blàbles à gauche , vers le haut, proche de la
Tour; & une plus groiTe, que toutes les autres,
fur le fommet de la Montagne. On en trouvera
la teprefentation au num. 16. Je mon-
tay enfuite , avec alfez de peine & de danger,
cette Montagne efcarpée, &c je fus obligé de
m’arrêter plulîeurs fois en chemin. Etant parvenu
au fommet, j ’y trouvay une voûte fou-
terraine , où l’on defcend fept à huit pas, par
une grande arcade de grolfes pierres polies &c
bien jointes ; mais elle elt enfoncée &c remplie
de décombres. Il y aune autre arcade entière,
vis-à-vis decelle-cy, auNord-Eft,dont
l ’ouverture fait horreur en jettant la vûë en.
bas , à caufe de fa profondeur entre les Montagnes
qui l ’environnent. Aufli n’y a-t- il point
de muraille de ce côté-là, dont oh n’a pû approcher.
Ces deux arcades, qui fervent d’entrée
a cette voûte , font à 44. pas de diftance
l ’une de l’autre. Lors qu’onjeil defcendu dans
cette voûte, on trouve à droite un p alTage àf-
fez court &c aflez étroit, avec une efpeçe de
Tom. III. R r r fenê