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V70.3. v a n t trouver de Barque pour me conduire a
ü . uivril. bord du Vaiileau , fur. lequel l'Arménien s’é -
toi t déjà embarqué-,, fie qui étoit defeendus.
jufques à Matsko., p o u r p a ife r p ar - deifus les-;
fa b le s , pendant que les eaux étoient.hautes,',,
je fus ob l ig é de louer trois.Çhariots pour m’yj
rendrCv
C H A V I T R B X V .
départ de MofcoVV. Cours du Vvolga. Dejcription des
Villes & Plues fîmes fur ce pleuve* Arrivée à
Afirucan.
T ^ N allant au VaiíTeau , je païTay par la 1703:
V i l le de Çolommenske, quief t fituée à droi- Avr‘L
te mr une éminence. Elle a une belle appa- ^ 5 ^ "
r en c e , un beau Mona f te re , une Eglife fie deux
iTours. On y entre des deux cotez , en traver-
fant la R i viere fur un .Radeau de poutres jo in tes
enfemble , de maniere qu’on en peut détache
r une p a r t ie , lors q u i l y a des VaiiTeaux
à paifer , fie les rejoindre enfuite. Je paffay
auffi à -côté de pluiîeurs Vil la g es , dont la'fî-
-tuationeil charmante. Sur l e f o i r j ’ent ray dans
tin b o is , dont les arbres n’étoientpas é le v e z ,
& je fus quelques heures à le traverfer , de-
forte qu’il étoit ta rd lorfque j ’arrivay à Matsko.
J ’y appris que les Barques des Arméniens
•n’étoient pas encore arrivées. Il y avoit deux
ma i fon s , fie je paifay cependant la nuit dans
une Grange à demy couv e r te , couché fur la
dure. Le vingt - troif iéme a um a t in , mon compagnon
de v o y a g e arriva a v e c quatre Barqu
es , fit trois autres A rm én ien s , qui aüoient
«G g ij auifi.