„ v é r i ta b l e c l ima t , fur lequel on n'a plus v a -
„ rie depuis j La troisième Rep ré sen ta t ion, eft
„ celle de Jean Struys ,, que le Cza r a envoyée,,
„ avec la i îen n e , pour en faire fentir les diff
é r e n c e s ; & en. ce fens il ne pouvoir pas
» mj eux: choiiîr ; car il n ’y a fortes d’erreurs
„ o u ne foit tomb e , a l ’égard de cet te Me r , ,
„ c e V o y a g eu r Romanefque.. Il place De r -
„ b e n t , première V i l le d eP e r fe , à 40. cLegrez
demy de latitude , plus grande d’ un d e -
„ .g ré v in g t minutes , que celle qui, a été ob-
„ fervee par Olearius ; d’un degré zr..minur-
„ tes que celle de Jenicinfon , & enfin d’un
„ d e g r é 3 4 .-minutes que celle de la nouvelle
„ Car te.Il fùppofe,dan$ cette Me r ,deux Gouf-
„ fres , par ou elle portoit fes eaux , par-def-
„ fous te r r e , dans une autre Mer. C'eft un re-
„ fte de 1 ancienne erreur de communication,..
„ dont nous avons parlé plus haut.. Il place
„ auiïi la Ville d'Allracan à l’O rient de la Mer.
,,-Cafpienne ; au lieu de la me t t r e , comme elle
,, eft en ef fet , a fon Oc c id en t ; ce qui ef tune
„ poiîtion fauife de plus de cent lieues. Il fa it
„ defcendre la R iv ie r e de Y a ic de 5. degrez;,
„ celle d’Y em de degrez ; & le Port de Man-
„ guf tave dé y. degrez vers le Mid y ; erreurs-
„ énormes , en comparaifon de celles des
„mo in d r e s N a v ig a t e u r s , qui en latitude ne
a* le. trompent jamais.que de quelques minm
jj ; t es ».
d ï C o r n e i l l e l e B r u y n . 467
, tes. Ce même Auteur place , dans la Mer
, , Cafpienne , les Ifles. Fluviales du Wo lg a ;
, , en f in , i l double les Places de T e r k i , de Tar -
, , cou , de Boinac , &c de Niz .e ra, qu’ il met
, , chacune en deux en d ro i t s , é lo igne z l ’un de
, , l ’autre de 80. l ieu ë s . . La quatrième Repre-
3, fentat ion ,; eft celle des Cartes de M. de
, , l’Ifle lui-même , lors qu’ il les a tracées fur
, , les notions; , qu’il avoit prifes de la Mer
, , C a fp ièn n e , dans les routes ou dans le sOb -
fervations de Bour rous, d’Olearius & de
, , Jenkinfon., très-habiles Na v ig a teu r s ; mais
, , qui l ’avoient induit en e r reur , par unené-
, , g l ig en c e de leur par t .On fçait de quelle im-
„ portance il eft de cor riger les variat ions de
, , l ’Eguille A im a n t é e , pour a vo ir la vér itable
„ d i r e â io n au Nord. Bourrous , &c Olearius,
„ e n part iculier , ont obfervé très - exaéte-
, , ment ces v a r ia t io n s , chacun dans le tems
,, où ils ont na v ig é . Là - deftus, i l étoit na-
, , turel de croire qu’ils rapportoient , dans
, , leurs Journaux , les airs de Vents qu’ils ont
, , fu iv is , tout cor r ige z &c reétifiez ; & il fe
„ trouve pourtant qu’ils ne les rappor ten t ,
, , que fuivant la fauife démonftration de la
, , Boulfole, qu e 'la Carte du Cza r a redreifée.
, , M. Vanverden , qui a couru Cette Mer ,
y, par Ordre de Sa Majefté Cza r ienne , a foin
, , d’a v e r t i r , dès le T î t r e de fa C a r t e , qu’elle
N n n i j „ e f t